File D1646 - Acte de sépulture de Nicolas-Jacquin Philibert

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Acte de sépulture de Nicolas-Jacquin Philibert

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CA QUEBEC P1000-S3-D1646

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  • 1748-1748 (Creation)

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Nicolas-Jacquin Philibert, négociant, héros de la légende du Chien d'Or, né en 1700 dans le bourg de Martigny (Martigny-les-Bains, dép. des Vosges, France), fils de Jean-Claude Jacquin, négociant, et d'Anne Perrot, décédé à Québec le 21 janvier 1748. Nous ignorons le moment où Nicolas Jacquin, dit Philibert, vint s'installer en Nouvelle-France. En 1733, il était déjà établi à Québec où, le 23 novembre, il épousait Marie-Anne Guérin, fille du tailleur d'habits Louis Guérin. De ce mariage naîtront quatre enfants, dont l'aîné, Pierre-Nicolas, deviendra l'un des personnages du fameux roman de William Kirby, The Golden Dog. Marchand très à l'aise – il eut à son emploi huit domestiques – Nicolas Jacquin semble avoir joui d'une certaine notoriété auprès de la classe dirigeante ; il fut également fournisseur des troupes durant plusieurs années et, selon certains documents, il aurait été munitionnaire du roi. Mais c'est d'abord et avant tout par la légende créée autour de son nom qu'il est passé à l'histoire. Le 20 janvier 1748, le bourgeois Philibert eut une altercation assez violente avec Pierre-Jean-Baptiste-François-Xavier Legardeur de Repentigny, officier des troupes de la Marine, au sujet d'un billet de logement reçu par ce dernier et lui permettant d'être hébergé par Philibert. Celui-ci, ne voulant pas le loger, serait allé chez une dame Lapalme (peut-être Marie-Geneviève Pelletier, veuve de Pierre Janson, dit Lapalme) où habitait déjà le militaire, et lui aurait demandé de garder chez elle le sieur de Repentigny. N'ayant pu s'entendre sur le prix à payer pour la chambre, il aurait dit à la dame qu'il allait faire changer le billet. C'est alors que le militaire serait, intervenu et aurait dit au négociant, entre autres choses, « qu'il était un nigaud de vouloir faire ce changement ». Philibert aurait mal pris la chose et « non content de proférer les injures les plus grossières [...] lui porta un coup de bâton ». Emporté par la colère, le militaire aurait « tiré son épée, et en aurait donné un coup au dit Philibert qui en serait mort quelque temps après ». Telle est la version qu'on peut lire dans les lettres de grâce données à l'assaillant par le roi l'année suivante. Une autre version qu'on trouve dans une lettre des marchands François Havy et Jean Lefebvre adressée à un correspondant de Montréal sept jours après l'incident rend un son de cloche différent. Selon ces témoins, le sieur de Repentigny aurait commencé à accabler le marchand d'injures et la discussion se serait poursuivie sur un ton très vif. Finalement, l'officier aurait poussé le marchand hors de la maison, serait ensuite allé prendre son épée à sa chambre et aurait couru après Philibert pour lui donner le coup dont il mourut le jour suivant. Poursuivi en justice, le sieur de Repentigny, qui s'était enfui au fort Saint-Frédéric (Crown Point, N.Y.), fut condamné par contumace le 20 mars 1748 à avoir la tête tranchée. Il obtint sa grâce en avril 1749 après que sa famille eut versé à la veuve de la victime 8 675ª 10s. en dommages et intérêts. C'est cet incident, mis en relation par la suite avec une inscription datée de 1736, soit 12 ans avant la mort de Philibert, sur la façade de sa maison, qui donna naissance à la légende du Chien d'Or. Cette inscription, qui s'accompagnait d'un bas-relief représentant un chien tenant un os entre ses pattes, se lisait comme suit : Je svis vn chien qvi ronge lo En le rongeant je prend mon repos Vn tems viendra qvi nest pas venv Qve je morderay qvi mavra mordv Référence: Dictionnaire biographique du Canada

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Ce dossier contient un photostat de son acte de sépulture

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