À la veille de l'Année internationale de la Famille, beaucoup de gens et d'organismes sentent le besoin de se pencher sur les questions familiales et réfléchir sur les conditions favorables à son épanouissement et sur ses acquis. C'est dans ce contexte que naît dans le Bas-Saint-Laurent la Table multisectorielle de l'Année internationale de la Famille. La Table multisectorielle est un regroupement de vingt-cinq personnes déjà impliquées dans leur milieu qui œuvrent dans différents secteurs dont l'éducation, les loisirs, la pastorale, la culture, les communications, la santé, le syndicalisme, la coopération, l'agriculture, la politique municipale, l'action communautaire et bien d'autres. Les objectifs de l'organisme sont de donner la parole aux familles ; remettre la famille au cœur des défis sociaux, économiques et culturels ; enfin, s'assurer de l'intégration du concept de penser et agir famille. En novembre 1993, un premier colloque « La parole aux familles du Bas-Saint-Laurent » se tient à Trois-Pistoles en présence de 150 personnes. En octobre 1994, un deuxième colloque est organisé et celui-ci a pour thème « Une politique familiale, municipale, est-ce possible ? ». C'est à cette occasion que la Table multisectorielle de l'Année Internationale de la Famille cède sa place à la nouvelle Table multisectorielle de la Famille du Bas-Saint-Laurent. Les objectifs de cette nouvelle Table sont de réunir des personnes des huit MRC qui ont la préoccupation familiale ; soutenir les efforts des municipalités pour la mise en place d'une politique familiale ; sensibiliser l'opinion publique à reconnaître la famille comme ressource-clé du développement de la société ; enfin, établir des bases de l'action à poursuivre au-delà de l'Année Internationale de la Famille. Par ailleurs, un troisième colloque se déroule à Rimouski le 21 octobre 1995 et ce dernier a pour thème «Conciliation Travail-Famille ». Au cours des années 1996-2008, la Table multisectorielle organise et participe à de nombreuses activités ayant pour thème la famille. Parmi celles-ci, on peut noter la Semaine québécoise des familles (promotion, diffusion d'outils, kiosque, …) ; les colloques du Carrefour Action municipale et familles ; les ateliers de sensibilisation « Penser et agir famille » dans les MRC du Bas-Saint-Laurent ; le Grand Rendez-Vous sur la conciliation famille-travail (04 novembre 2004) ; le Colloque «Comment maintenir un milieu vivant par la politique familiale ?» (mai 2006) ; et enfin, la 4e Rencontre nationale de la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille (octobre 2008). Toutefois, au cours de la période 2009-2010, la Table multisectorielle voit un ralentissement de ses activités. Cette situation préoccupante amène ses membres à réfléchir et à prendre un certain recul à l'égard de son mandat et sa raison d'être. Malgré le contexte de précarité, on peut constater que les réalisations de l'organisme depuis 1994 sont très impressionnantes : promotion de l'adoption d'une politique familiale en milieu municipal ; élaboration d'un bulletin d'information « Le Tour de la Table » (diffusé jusqu'en 2008) ; enfin, organisation de rassemblements avec les responsables des questions famille sur une base régionale. Malheureusement, sans l'apport d'un agent de développement et sans un financement adéquat, il devient plus difficile pour la Table de réaliser ses différents mandats. L'avenir de l'organisation semble soudainement incertain. À l'automne 2011, les démarches pour sauver la Table multisectorielle échouent et à la fin novembre, le conseil d'administration décide d'entreprendre les démarches afin de dissoudre l'organisme. Le 26 juin 2012, une assemblée spéciale générale de dissolution est organisée à cet effet. Le 31 janvier 2013, un acte de dissolution est déposé au Registre des entreprises du Québec. Le dépôt de ce document officialise la cessation des activités de la Table multisectorielle. Sources : « Historique de la Table multisectorielle », 10 octobre 1995. Ce document se retrouve dans le dossier # 5 de la boîte # 1. Les procès-verbaux des assemblées générales annuelles et les rapports d'activités de la Table multisectorielle de la famille du Bas-Saint-Laurent ont permis également de bâtir la présente histoire administrative.

Ce fonds fait partie des manuscrits de la Collection de Canadiana Louis-Melzack. La collection a été donnée à la Bibliothèque par le collectionneur Louis Melzack en 1972.

Lucien Bolduc nait à Lambton en 1916. Il est le quatrième d'une famille de treize enfants. Très jeune, il commence à travailler comme ouvrier agricole, draveur, coupeur de bois dans les chantiers, menuisier dans l'industrie du bâtiment et, finalement, comme ouvrier à la compagnie Dominion Textile de Magog. <br> <br> Depuis sa jeunesse, il occupe ses temps libres à faire de la sculpture. Avec son canif de poche, il fabrique avec brio tout genre d'objets rappelant la vie d'antan ainsi que des jouets pour enfants. Il puisse ses thèmes dans ses souvenirs et dans le patrimoine québécois. Ses réalisations sont variées tant au point de vue de leurs sources d'inspiration que de leurs fonctions. Pour la création de ses ?uvres, il emploie régulièrement le pin, le peuplier et le chêne et utilise à l'occasion d'autres matériaux tel le cuir, le similicuir, la fourrure et le métal. Ses sculptures sont laissées à leur teinte naturelle ou peintes à la main. Son art l'amènera à participer à plusieurs reprises à des expositions locales et provinciales. Il est décédé à Magog le 17 mars 2003, il souffrait de la maladie d'alzheimer

La congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus [FCSCJ] est née en France en 1823, fondée par le curé de paroisse Jean-Maurice Catroux et une dame de sa paroisse, Rose Giet. C'est à la suite de lois françaises restrictives pour les congrégations religieuses que les FCSCJ ont dû trouver de nouveaux lieux d'insertion. La congrégation établit d'abord deux maisons aux Etats-Unis en 1905, l'une à Newport, Vermont et l'autre à Champlain, New York. En 1907, une première communauté de 5 soeurs Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus, venues de France, s'établit à Magog. <br> <br> La congrégation tend à vivre en proximité avec le Christ afin de faire connaître l'amour de Dieu pour l'humanité tout entière. Lors de sa fondation, la congrégation s'occupait des démunis, des enfants, des malades et des personnages âgées, suivant l'exemple de Rose Giet.

Gilles Dallaire est né le 13 novembre 1940 dans la région du Lac-Mégantic. Son père est Gérard Dallaire et sa mère Gertrude Robert. Il devient journaliste-photographe à La Tribune de Sherbrooke en 1963. Il épouse Lyse Brochu le 22 août 1964

Monique Voyer est née en 1928 dans les Cantons de l'Est. Elle fait ses études à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, en plus d'effectuer plusieurs stages de perfectionnement en estampes et techniques multiples. Elle fut professeure au collégial de 1972 à 1993. Elle est membre de l'Académie royale des arts du Canada.

Jeanne d'Arc Corriveau est née à Kingsey Falls, le 14 mars 1931. Elle est la fille d'un employé de chemins de fer. En 1950, elle commence ses études en dessin le soir à Lévis, cours dispensés par l'École des beaux-arts de Québec. Sous les directives de Jean Bastien, elle se spécialise en tapisserie. Elle obtient son diplôme d'Art décoratif de l'École des beaux-arts de Québec le 26 mai 1954. La même année, elle est nommée directrice de l'atelier de tapisserie de cette même école, poste qu'elle occupe jusqu'en 1963. Pendant ce temps, elle partage son temps entre l'enseignement de la tapisserie et la réalisation de tapisseries. Celles-ci sont basées principalement sur des cartons réalisés par Alfred Pellan, Elyane Roy, Paul Lacroix, Raymond Gagnon et Bernard Drouin. De plus, elle obtient le 15 mai 1961 son diplôme de Professorat, toujours à l'école des beaux-arts de Québec, où elle devient également professeure de dessin. Elle devient également membre, dès 1953, de l'Association des femmes de carrière du Québec. En 1959, elle fait un séjour de deux mois en Europe, principalement en France et en Italie, où elle visite divers ateliers de tapisseries, notamment « les Gobelins de Paris ». À son retour, elle monte son propre atelier de tapisserie, le seul au Canada à cette époque. Elle sera récipiendaire, en septembre 1960, du 1er prix au 14e Concours artistique de la Province, section Art décoratif. En 1963, elle reçoit une bourse du Conseil des Arts du Canada, ce qui lui permet de retourner en Europe (France, Italie, Espagne, Angleterre, Belgique, Hollande, Allemagne, Suisse, Danemark et Suède) pendant 9 mois afin de continuer ses recherches et de visiter les divers musées et ateliers. En 1964, un de ses cartons obtient le 1er choix lors du Concours de murales de l'Université Laval, ce qui lui vaut la réalisation d'une tapisserie, intitulée « Convergence », pour la Faculté des Sciences humaines (qui deviendra deux ans plus tard le pavillon Charles-De Koninck) de cette même université. Elle réalisera par la suite de nombreuses tapisseries, notamment une pour la distillerie Hiram Walker, située à Windsor (Ontario), et participera à plusieurs expositions à travers le Canada et en France, dont une exposition qui lui sera consacrée par le Musée du Québec (aujourd'hui le Musée national des beaux-arts du Québec) du 15 décembre 1965 au 17 janvier 1966, intitulée « Tapisseries de Jeanne d'Arc Corriveau ». En 1967, elle retourne pour une troisième fois en Europe; cette fois-ci, elle visite la Grèce, la France, la Suisse et l'Italie. Le 30 novembre 1971, elle devient responsable des services pédagogiques au Conservatoire de musique de Québec.

Cette série contient dix photographies réalisées lors de la seconde exposition des œuvres du groupe des Automatistes chez les Gauvreau au 75, rue Sherbrooke Ouest. Elle regroupe des clichées d'œuvres exposées et des photographies du groupe d'artistes.

Les Loisirs d'Oka Inc. sont fondés par lettres patentes le 31 octobre 1967. Ce centre de loisirs a pour but de promouvoir, de subventionner et d'organiser des loisirs pour les citoyens de la municipalité d'Oka par le biais de conférences, de journées d'étude, de représentations théâtrales et cinématographiques ou autres activités.