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Person

Dubord, Walston P., 1804-1850

  • Person

Le notaire Walston P. Dubord est né le 17 novembre 1804 à Saint-Thomas-de-la-Pointe-à-la-Caille. Il était le fils d'André Dubord, marchand de l'endroit, et de Sophie Bonne. Il se maria le 21 janvier 1834 à Saint-Germain-de-Rimouski avec Marguerite Langlois. Il eut cinq filles avec cette dernière: Sophie, Delphine, Caroline, Hermine et Gracieuse. Sur le plan professionnel, il reçu sa commission le 12 mai 1827 et rédigea son premier acte un mois plus tard à Saint-Vallier-de-Hertford, le 12 juin de la même année. Ce notaire voyagera beaucoup au début de sa carrière. Outre la paroisse de Saint-Vallier, il a entre autres pratiqué à Saint-Gervais-de-Bellechasse et à Saint-Michel-de-Bellechasse. Il pratiquera de façon plus permanente à Rimouski du mois d'octobre 1829 au mois de décembre 1847. Il terminera finalement sa carrière à Sainte-Flavie. Walston Dubord serait décédé sur la voie publique à Trois-Pistoles le 3 avril 1850. Il a été inhumé à Sainte-Luce le 6 avril de la même année

Fournier, Achille, 1836-1882

  • Person

Le notaire Achille Fournier est né le 24 octobre 1836 à Trois-Pistoles. Il était le fils de Pierre Fournier, notaire, et d'Angélique Desanges Rioux. Il s'est marié à Saint-Jérôme-de-Matane le 7 février 1871 avec Annie Fraser, fille de Dougald Fraser qui était propriétaire de la seigneurie de Matane. Sur le plan professionnel, il a reçu sa commission le 1 avril 1861 et rédigea son premier acte à Saint-Jérôme-de-Matane, le 6 avril de la même année. Il a pratiqué à cet endroit jusqu'au 9 janvier 1869 et ensuite à Saint-Germain-de-Rimouski du 13 janvier 1869 au 5 août 1882. Il a aussi été shérif de Saint-Germain-de-Rimouski de 1869 à 1876. Le notaire Fournier est décédé le 17 août 1882 à l'âge de 47 ans

Ouellet, Rémy, notaire, époque 1829-1882

  • Person

Le notaire Rémy Ouellet était le fils de Joseph Ouellet et de Cécile Melançon. Il se maria le 5 avril 1853 avec Marie Thibault à Saint-Jérôme-de-Matane. Sur le plan professionnel, il reçut sa commission le 29 décembre 1829 et il rédigea son premier acte le 8 janvier 1830. Il pratiquera alternativement à Cacouna et Trois-Pistoles du 8 janvier 1830 au 6 septembre 1844 avant de s'installer à Saint-Jérôme-de-Matane. Il a probablement quitté la région vers la fin de sa carrière, en faveur des États-Unis, plus précisément à Salem au Massachussetts, où il a enregistré ses derniers actes

Garon, Louis-François, 1827-1860

  • Person

Le notaire Louis-François Garon, né en 1827, était le fils de Louis Garon et de Josephte Pelletier. Il se maria à Saint-Germain-de-Rimouski le 29 octobre 1849 avec Geneviève Chouinard. Il eut trois enfants avec cette dernière: Charles-François, Emma et Eugénie. Sur le plan professionnel, il passa son brevet de cléricature avec le notaire John Heath. Il reçut sa commission le 2 mars 1854 et rédigea son premier acte le 11 mars de la même année à Saint-Germain-de-Rimouski. Il pratiquera toute sa carrière à cet endroit et sera nommé régistrateur de 1853 à 1860. Louis-François Garon est décédé à Saint-Germain-de-Rimouski le 4 juin 1860 à l'âge de 33 ans

Drapeau, Joseph, 1752-1810

  • Person

Marie-Geneviève Noël est née le 13 novembre 1766 à Saint-Antoine-de-Tilly. Le 14 octobre 1782, à l'âge de 16 ans, elle épouse Joseph Drapeau, marchand, constructeur de navires et important propriétaire foncier. Ce dernier meurt le 3 novembre 1810 en laissant à sa femme une fortune appréciable dont les seigneuries Lessard, Pachot et les seigneuries Nicolas Rioux, de Rimouski, de Mitis, de Sainte-Claire et de la Rivière-du-Gouffre, de même que la moitié de l'Île d'Orléans, deux chantiers navals et de nombreuses propriétés. Elle gère elle-même ses biens, en laissant toutefois la gestion de ses seigneuries à des notaires et intendants, excepté celle de l'Île d'Orléans. À sa mort, le 17 novembre 1829, elle lègue tous ses biens à ses six filles, qui se sont très bien acquittées de la tâche qui leur incombait alors

Jean, Auguste-Honoré, notaire, époque 1871-1872

  • Person

Le notaire Auguste-Honoré Jean a reçu sa commission le 5 mai 1871. Il a pratiqué à Gaspé du 15 juin 1871 au 15 septembre 1871 et à l'Assomption-de-Notre-Dame de McNider du 25 septembre 1871 au 25 mai 1872

Bégon de la Cour, Claude-Michel, 1683-1748

  • Person

Marie-Elisabeth Rocbert de la Morandière (1696-1755), native de Montréal, épouse en 1718 Claude-Michel Bégon (1683-1748), frère de l'intendant Bégon. Son mari occupa différentes fonctions dans les gouvernements de Montréal, de Québec et de Trois-Rivières, et c'est dans ce contexte qu'elle eut l'occasion de bien connaître la société dont elle va rédiger une chronique. C'est entre 1748 et 1753, période pendant laquelle elle entretient une correspondance assidue avec son gendre Honoré Michel de Villebois de la Rouvillière, qu'elle dressa ce portrait de la société coloniale. Ayant séjourné à Montréal mais aussi en France, ses lettres constituent un témoignage éloquent des dernières années du Régime français au Canada et des comparaisons possibles entre la société montréalaise et la société française

Price, William, 1789-1867

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William Price est né le 17 septembre 1789 à Hornsey, près de Londres. Obligé de renoncer à une éventuelle carrière d'avocat, William entre, à quatorze ans, à l'emploi de Christopher Idle, un important négociant londonien. Le 10 mai 1810, il débarque à Québec comme commis de la succursale d'Idle et, quelques années plus tard, soit en 1815, il assume la gérance de cette succursale. Pendant ces années, il entreprend à son compte quelques affaires qui lui réussissent et qui l'incitent à réinvestir dans l'exploitation forestière. En 1838, Price compte déjà à son actif plusieurs scieries dans les régions de la Mauricie, du Saguenay, de la Côte-Nord et du Bas-Saint-Laurent. Fort d'investissements variés, il fonde en 1855 la compagnie William Price and Sons qui devient, à sa mort en 1867, la Price Brothers and Company. La compagnie Price est aujourd'hui la filiale principale de l'Abitibi-Price inc., résultat du regroupement des deux compagnies en 1974

Livernois, J.-E. (J.-Ernest), 1851-1933

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Celui qu'Arthur appela «le plus artiste des photographes» est né en 1851 à Saint-Zéphirin-de-Courval. À la mort de son père, Jules-Asaïe, en 1865, il n'a que quatorze ans et il doit alors assister sa mère dans la continuité de l'entreprise familiale. Le 15 août 1876, cet autodidacte épouse Félicité-Justine Larocque, fille d'un médecin de Sainte-Foy, ex-député de Chambly. Félicité-Justine, après avoir mis au monde un garçon, Jules, et une fille, Julia, meurt le 24 septembre 1880. En 1882, Jules-Ernest prend pour seconde femme sa belle-soeur Louise Larocque qui, elle-même, meurt six ans plus tard après lui avoir donné un second fils, Paul, qui sera médecin. Avec l'aide de son cousin Emile Pelchat, également photographe, Jules-Ernest consacre toutes ses énergies à l'expansion du commerce de son père. D'abord, en misant sur la photographie de studio, où ses talents reconnus lui amènent la plus haute clientèle de la capitale, en plus d'obtenir de lucratifs contrats des entreprises qui exploitent le Nord québécois et de celles qui construisent les chemins de fer. En 1900, Jules-Ernest remet le studio de photographie à son fils Jules tout en se gardant la partie de la gestion commerciale. Il est décédé à Québec le 8 juin 1933

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