Affichage de 58134 résultats

Notice d'autorité

Fonds Paul Payette

Le promoteur Paul Payette a dirigé plusieurs compagnies pétrolières ayant effectué des forages dans la région de Gaspé durant les années 1940-1950. Selon le Sun Journal, il aurait été impliqué dans une affaire de fraude envers des actionnaires américains.

SOUCY, Chantal, 1954-.

Chantal Soucy est née le 3 juillet 1954 à Nouvelle (Miguasha). Elle a complété un diplôme en Lettres au Cégep de la Gaspésie à Gaspé (1971-1973) ainsi qu'un baccalauréat ès art, comprenant une majeure en Arts et traditions populaires, à l'Université Laval (1973-1976). </p> <p>À l'été 1975, elle a collaboré à la recherche d'objets pour la collection du futur Musée de la Gaspésie, avec le premier directeur de l'institution, M. Tadeusz Chwojka. Elle a ensuite travaillé comme enseignante à La Romaine sur la Côte-Nord (1976-1977) et comme documentaliste et guide-interprète en histoire sur l'île Bonaventure (1978-1979). </p> <p>En 1980, elle est entrée au Musée de la Gaspésie avec le mandat de mettre sur pied un système de catalogage pour les objets historiques et les documents photographiques. Ce projet a été le tremplin d'une succession de projets au sein de l'équipe du musée comme documentaliste, conservateur et adjointe à la rédaction de la revue Gaspésie jusqu'en novembre 1987. Durant cette période, elle a notamment participé à la recherche iconographique de l'ouvrage "Histoire de la Gaspésie" (1981) ainsi qu'à la recherche documentaire et à la gestion des objets des expositions "Un peuple de la mer" (1984) et "Gaspésie, une histoire de mer" (1987). </p> <p>En novembre 1987, Chantal Soucy est engagée par le centre de services de Parcs Canada à Québec comme documentaliste sur les projets de mise en valeur de Grande-Grave au Parc national Forillon. Un an plus tard, elle devient réalisatrice en interprétation, poste qu'elle occupe encore aujourd'hui. </p> <p>Dans le cadre de son travail, elle a travaillé avec différentes équipes à la mise en valeur de l'histoire du Parc national Forillon et du site historique de la Bataille-de-la-Ristigouche: aménagement du centre d'accueil de Penouille; exposition de Fort-Péninsule; îlots d'interprétation du Cap-Gaspé, de l'Anse-Saint-Georges, de la vallée de l'Anse-au-Griffon et bien d'autres. </p> <p>En 1999, elle a coordonné le tournage de la seconde télésérie de "L'Ombre de l'Épervier". Finalement, en 2010, elle a collaboré à la production de l'exposition "Ces Gaspésiens du bout du monde" à la maison Dolbel-Roberts. </p> <p>En choisissant d'aller habiter à Québec, Chantal Soucy "quittait la Gaspésie sans vraiment la quitter" puisqu'elle continue d'y vivre à travers son travail d'ethnologue et de collectionneuse. En 2000, elle a élaboré le nouveau concept d'interprétation du Parc de l'île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé. Elle a aussi collaboré à deux ouvrages de Sylvain Rivière, "La mer nourricière" et "La Gaspésie par-devant". </p> <p>Chantal Soucy collectionne aussi "l'art imaginatif gaspésien", notamment des sculptures d'animaux et d'oiseaux réalisées par des artistes gaspésiens tels que Réjean Bernier, Magella Normand, Yvon Côté, Réjean Pipon, Reynald Cullen et François Mercier. Sa collection a été présentée lors de l'exposition "La Promeneuse d'oiseaux et Cie" au Musée Le Chafaud à Percé (2006), au Musée de la mer aux Îles-de-la-Madeleine (2007) et au Musée québécois de la culture populaire à Trois-Rivières (2009-2010).

Legros, Famille

John LeGros serait né à Jersey vers 1840. Vers 1865, il épouse Mary Annie Louisa Alexander. Cette dernière est la fille de James Alexander, un marchand jersiais propriétaire de plusieurs entreprises de pêche, notamment en association avec John LeGresley. </p> <p>John et Mary LeGros auront deux fils, John James et Thomas Alexander. Après leur décès, les enfants sont confiés à Charles Lemarquand, alors propriétaire de la compagnie Alexandre et Lemarquand. À leur majorité, les frères LeGros héritent des établissements de la compagnie à Pointe-Saint-Pierre. De son côté, la famille Lemarquand conserve les établissements de Belle-Anse. </p> <p>John James et Thomas Alexander fondent alors la compagnie "LeGros Brothers". En plus des installations de Pointe-Saint-Pierre, l'entreprise ouvre un magasin et un poste de pêche à Barachois. </p> <p>En 1895, John James épouse Edith Emily LeGresley. Ils auront six enfants: John Arthur, Gladys Muriel, Doris Emily, Sydney, Winnifred et Harold. En 1923, au décès de son père, c'est l'aîné, John Arthur (1897-1976) qui reprend les rênes de l'entreprise familiale à Pointe-Saint-Pierre - l'établissement de Barachois demeurant la propriété de son oncle. </p> <p>Durant le premier quart du 20e siècle, les activités de pêche à la morue connaissent toutefois un déclin important à Pointe-Saint-Pierre. La famille LeGros se concentre alors sur l'opération du magasin général mais, avec le déclin de la population, les affaires périclitent. La plupart des bâtiments de pêche vont disparaître et la grande maison LeGros sera pratiquement abandonnée à partir de la fin des années 1950.</p> <p>En 2007, l'imposante demeure des LeGros devient la propriété de l'organisme Conservation de la nature, qui souhaite procéder à sa mise en valeur.

Fonds Didier Houde

Didier Houde, chanteur, est né le 27 août 1922 à Petite-Vallée. </p> <p>Ses parents sont Louis Octave Houde (Ludger, Flora Gaudreau), capitaine de goélette, et Mélida Lebreux (Didier, Aloïse Brouseau). Ils habitent d'abord sur la Longue-Pointe, tout près de la vieille forge de Petite-Vallée. En 1938, ils s'installent sur un lot de colonisation à Saint-Thomas-de-Cloridorme, pour finalement partir pour Montréal à la fin des années 1950. </p> <p>Durant son enfance, Didier Houde côtoie son oncle Alfred "Freddy" Lebreux, le forgeron du village, qui possédait un vaste répertoire de chansons et un grand talent de conteur. À son contact, il développe lui aussi un grand amour de la chanson et conserve précieusement dans sa mémoire ces airs du passé.</p> <p>En 1983, Didier Houde, accompagné du folkloriste Donald Deschênes, représente le Québec au "Festival of American Folklife" de Washington. Selon la tradition familiale, il fait alors la rencontre d'un violoniste japonais jouant des airs de La Bolduc, des pièces qui lui auraient été apprises par les Soeurs missionnaires du Christ-Roi de Gaspé. Lors de cet événement, Didier Houde se voit décerner un certificat du Smithsonian Institute en reconnaissance de sa contribution à la diffusion de la culture francophone. </p> <p>À noter que le bâtiment qui abritait autrefois la forge de Freddy Lebreux deviendra plus tard le premier Théâtre de la vieille forge.

Fonds Mario Mimeault

Mario Mimeault, enseignant et historien, est né à Rimouski le 10 avril 1945. Spécialiste de l'histoire des pêches, il possède un doctorat de l'Université Laval et a publié de nombreux ouvrages et articles tout au long de sa carrière. Il a également collaboré à de nombreuses productions médiatiques (télévision, radio) visant à mieux faire connaître l'histoire de la Gaspésie.

Productions Vic Pelletier, Les créateur.

Groupe PVP est né de la passion de Vic Pelletier pour le monde de l'image. En 1985, le Matanais d'origine fonde sa propre compagnie de production, alors nommée Les Productions Vic Pelletier, qui saura se forger une solide expertise dans la réalisation de longs-métrages et de séries documentaires, dont plusieurs exploitent le thème du Grand Nord.</p> <p>Depuis ce temps, Groupe PVP a su rayonner en dehors de nos frontières dans les domaines de l'animation, des médias numériques et de la fiction. L'entreprise est aujourd'hui un important joueur canadien dans l'industrie du cinéma et de la télévision, ayant créé des partenariats avec les principaux piliers de ce milieu au Canada ainsi qu'à l'international.</p> <p>Aujourd'hui, Groupe PVP regroupe plus d'une soixantaine d'employés permanents, deux studios de cinéma et de télévision, sans compter des partenaires fidèles partout au pays, ainsi qu'en Europe, en Australie, en Asie et en Amérique du Sud.</p>

PORDAN, Ladislas, créateur, 1919-2014.

Ladislas Pordan (Làszlo Pordan), prêtre, philosophe, enseignant et photographe, est né le 26 septembre 1919 à Hosszupereszteg en Hongrie. </p> <p>Il a été ordonné prêtre en 1943 à Budapest. Durant la Seconde Guerre mondiale, c'est sous les bombardements qu'il complète son doctorat en théologie. Il occupe ensuite les postes de vicaire à Érsekujvâr et de cérémoniaire du cardinal Mindszenty, archevêque de Budapest. </p> <p>En 1947, il déménage à Rome afin d'étudier la philosophie à l'Université Pontificale Saint-Thomas-d'Aquin. Pendant ce temps, la Hongrie devient une République populaire, inféodée à l'URSS. Le cardinal Mindszenty, et plus de deux cents prêtres catholiques, sont arrêtés en raison de leur opposition au nouveau régime. </p> <p>Dans ce contexte, Ladislas Pordan ne peut retourner dans son pays natal. Il accepte alors l'offre de Mgr Albini Leblanc d'exercer son ministère en Gaspésie. Il commence par occuper les fonctions de vicaire à Rivière-au-Renard et Paspébiac. </p> <p>De 1958 à 1984, il enseigne au Séminaire de Gaspé ainsi qu'au Cégep de la Gaspésie et des Iles. On lui confie notamment les cours de philosophie, de religion, de morale et d'histoire universelle. </p> <p>Ladislas Pordan a développé une véritable passion pour la photographie. Durant son séjour à Rome, son sens artistique s'éveille au contact des oeuvres des musées de Milan, Venise et Assise. Au début des années 1950, il reçoit son premier appareil photographique comme cadeau de la part des paroissiens de Paspébiac. Au fil des ans, sa pratique se professionnalise; il présente des expositions et enseigne la photographie au Cégep. </p> <p>L'oeuvre photographique de l'abbé Pordan est marquée par les portraits féminins. Au Cégep, il profite de la qualité de la lumière traversant une fenêtre pour photographier les étudiantes. La beauté féminine lui apparaît d'ailleurs plus "évidente" et propice à la photographie. Fasciné par les jeux de lumière, il a été influencé par les grands maîtres du clair-obscur, tels que Rembrandt. </p> <p>Son travail artistique revêt une dimension spirituelle et philosophique: "Une beauté esthétique qui appelle notre esprit ne peut venir que d'un autre esprit qui, cette fois-ci, n'est pas humain mais d'un autre ordre qui le transcende: l'Esprit du Créateur". </p> <p>L'abbé Ladislas Pordan était grandement apprécié dans la communauté. Il aimait d'ailleurs faire découvrir la culture hongroise aux gens de la région. Il est décédé à Gaspé le 13 février 2014, à l'âge de 94 ans. </p>

Rose, John, Sir

L'avocat, politicien et diplomate John Rose est né à Turriff en Écosse le 2 août 1820. John et ses parents, William Rose et Elizabeth Fyfe, émigrent au Bas-Canada en 1836 et la famille s'établit à Huntingdon. En 1842, John est admis au barreau après avoir terminé ses études de droit à Montréal. L'année suivante, soit le 3 juillet 1843, John Rose épouse Charlotte Temple, originaire du Vermont. Celle-ci était la veuve de l'avocat Robert Sweeney, tristement célèbre pour avoir tué le major Henry Warde lors d'un duel à Verdun en 1838. Les Rose eurent cinq enfants, soit trois fils et deux filles. Peu de temps après son admission au barreau, Rose met sur pied une étude de droit commercial qui deviendra l'un des plus importants cabinets d'avocats de Montréal vers les années 1850. Figurent parmi ses associées Samuel Cornwallis Monk ainsi que Thomas Weston Ritchie. Vers cette même époque, Rose commence à siéger à divers conseils d'administration, incluant celui de la Banque de Montréal. En 1857, Rose débute une carrière politique en raison de sa nomination comme solliciteur général du Bas-Canada, En 1859, il obtient le titre de commissaire en chef des Travaux publics. Cette fonction lui permet d'organiser en 1860 la première tournée de l'Amérique du Nord britannique par un héritier direct du trône d'Angleterre, de même que de nouer de bonnes relations avec le jeune prince de Galles (futur Edouard VII). En 1867, Rose hérite du titre de ministre des Finances. Au cours de son mandat qui n'aura duré que deux ans, il s'implique activement dans divers dossiers complexes reliés entre autres à la nature du premier système bancaire canadien et aux pourparlers avec les États-Unis suite aux difficultés résultant du traité de réciprocité de 1854 et au sujet de l'état insatisfaisant des relations américano-britanniques. En 1869, John Rose quitte le Canada et s'installe à Londres avec l'ambition de se lancer dans le monde de la finance internationale. Néanmoins, Rose y conserve un rôle de représentant du Canada qui fut officialisé en 1880 par la création du poste de haut-commissaire. Suite au décès de Lady Rose en 1883, John se remarie le 24 janvier 1887 avec Julia Charlotte Sophia Mackenzie-Stewart, veuve du 9e marquis de Tweedale. Le 24 août de l'année suivante, John Rose meurt lors d'une partie de chasse à Langwell Forest (Highlands, Écosse), mais il est inhumé à Guildford en Angleterre

Résultats 31 à 40 sur 58134