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Québec (Province). Ministère des Transports

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Un nouveau ministère des Transports est né en 1972 de la fusion du ministère de la Voirie et de celui des Transports. Cette fusion avait pour but de rassembler sous une seule autorité, c'est-à-dire celle du ministre des Transports, toutes les responsabilités gouvernementales en matière de voirie et de transport de personnes et de marchandises. La voirie constitue d'abord un département relevant du ministre de l'Agriculture et de la Voirie. Telles que définies par sa loi constitutive et la Loi des bons chemins adoptées en 1912, ses fonctions consistent à exercer le «contrôle et la direction de tout ce qui concerne le macadamisage, l'empierrement et le gravelage des chemins et, en général, de tout ce qui concerne l'entretien des chemins et l'amélioration de la voirie». Ces lois et quelques autres, entrées en vigueur au cours des années suivantes, marquent le point de départ de la modernisation de la voirie au Québec, dans le but de favoriser le commerce, l'industrie et l'agriculture. La plupart de ces lois sont refondues en 1922, lors de l'institution d'un ministère autonome de la Voirie. La législation établit alors définitivement la prééminence du gouvernement en matière de voirie, définit les responsabilités des municipalités et détermine les conditions d'octroi de l'aide financière que le ministre peut mettre à leur disposition. Ces mesures, qui s'adressent avant tout aux municipalités rurales, sont par la suite étendues aux municipalités urbaines. Le ministère de la Voirie ne connaît après cette date que peu de changements. Notons cependant que la gestion des autoroutes à péage est confiée à un organisme autonome à partir de 1957, avec la création de l'Office de l'autoroute Montréal-Laurentides, auquel succède en 1961 l'Office des autoroutes du Québec. D'autre part, le ministère de la Voirie récupère en 1967 la responsabilité que le ministère des Travaux publics exerçait sur les ponts. Alors que le ministère de la Voirie assume la responsabilité de la construction et de l'entretien du réseau routier, celui des Transports, institué en 1952 sous l'appellation de ministère des Transports et des Communications, est chargé d'en surveiller et d'en contrôler l'utilisation. Cette surveillance et ce contrôle s'étendent, en outre, au transport de voyageurs et de marchandises par chemin de fer, voie d'eau et voie aérienne, à la distribution du pétrole par oléoduc, du gaz par gazoduc, à la transmission d'énergie autre que l'énergie électrique, et enfin à la transmission des messages téléphoniques et télégraphiques. En réalité, du commencement de ses opérations, en juin 1954, jusqu'à 1960, le ministère possède peu de pouvoirs, puisque son rôle de surveillance et de contrôle est exercé par deux tribunaux administratifs, la Régie des transports et la Régie des services publics, qui regroupent l'ensemble de son effectif. De cette période, il faut retenir que l'organisation d'un service de promotion de la sécutité routière. C'est vraiment à partir des années 1960 que le ministère des Transports et des Communications acquiert une dimension respectable, avec la création, en 1960, du Service central de transport aérien, la création, en 1961, du Bureau des véhicules automobiles et du Fonds d'indemnisation des victimes d'accidents d'automobiles et, en 1962, du Bureau d'expropriation de Montréal. Comme celui de la Voirie, le ministère des Transports et des Communications subira peu de transformations par la suite, à l'exception du transfert de la Régie des services publics et de son volet communications au nouveau ministère des Communications, en 1969, et de la mise sur pied, en 1971, du Service de transport aérien et maritime, suite logique à son programme de subvention aux entreprises de transport aérien et maritime inauguré en 1960. Depuis 1972, le ministère des Transports n'a pas vu ses responsabilités modifiées en profondeur, sauf en ce qui concerne les véhicules automobiles

Québec (Province). Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

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En 1869, tout le secteur de l'agriculture relève du Département de l'agriculture et des travaux publics qui est en outre responsable de la colonisation, de l'immigration et de l'émigration. Ce Département prend la relève du Bureau de l'agriculture créé en 1852, et s'occupe des sociétés et cercles agricoles, des collèges et écoles d'agriculture, de même que de la Chambre des arts et manufactures. Il est aidé dans son action par le Conseil d'agriculture de la province de Québec. Une première modification des structures existantes survient en 1887, quand agriculture et colonisation se détachent des Travaux publics pour devenir un ministère autonome. Pour l'essentiel, cependant, ce nouveau ministère conserve les mêmes responsabilités qu'en 1869. En 1897, par contre, les changements sont les plus substantiels. Un Département de la colonisation et des mines est créé et c'est lui désormais qui s'occupe de l'émigration et de l'immigration, tandis que l'agriculture devient l'unique préoccupation du Département de l'agriculture. Il en sera d'ailleurs ainsi jusqu'en 1962, sauf de 1912 à 1922, années pendant lesquelles le Département de la voirie est rattaché au Département de l'agriculture. Pendant ces soixante années, le Département de l'agriculture connait une forte expansion, multipliant ses services au rythme du développement industriel et des progrès des sciences et techniques agricoles. Ainsi, dès 1925 on y retrouve une dizaine de services, entre autres ceux de l'industrie laitière, de l'horticulture, de l'aviculture, de l'apiculture, des publications, de la surproduction, des grandes cultures, des agronomes, de l'économie domestique et de l'élevage. À ces services s'ajoutent, au fil des ans, une multitude d'organismes: l'Office du crédit agricole du Québec (1936), l'Office du drainage (1943), la Raffinerie de sucre du Québec (1943), l'Office de l'électrification rurale (1945) et la Commission de l'industrie laitière (1948). Entre 1962 et 1973, l'agriculture et la colonisation sont à nouveau réunies sous un même ministère, qui de plus en plus, tend à une rationalisation et à un regroupement de ses divers services autour de trois pôles: la vulgarisation, la recherche et l'enseignement ainsi que l'aménagement agricole. Durant cette période, d'autres organismes voient le jour, comme la Régie des marchés agricoles et la Régie de l'assurance-récolte. En 1968, l'École de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe passe sous la responsabilité de l'Université de Montréal. Au tournant des années 1970, le Ministère de l'agriculture, ainsi désigné depuis 1973, oriente résolument son action, jusque-là axée sur la production, vers la transformation, la mise en marché et la commercialisation des produits agricoles. C'est dans cet esprit qu'est créée la Société québécoise d'initiatives agro-alimentaires (SOQUIA) en 1975. Cette orientation est définitivement confirmée par la création, en 1979, du ministère de l'Agriculture, des pêcheries et de l'alimentation, le secteur des pêcheries relevant auparavant du ministère de l'Industrie et commerce. (Archives nationales du Québec. - Guide des archives écrites d'origine gouvernementale conservées au Centre d'archives de Québec et de Chaudière-Appalaches. - Québec: Les publications du Québec, 1992, p. 4)

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