Lors de l'été 1971, des membres du Club Optimiste de Plateau Mont-Royal reçoivent le mandat de fonder un Club Optimiste à Rivière-du-Loup. Avec la collaboration d'Henri Johnson notamment, ces optimistes montréalais travaillent fermement au recrutement des membres étant donné que cette démarche s'avère essentielle pour la mise sur pied du Club Optimiste louperivois. Le 2 août 1971, lors d'un déjeuner à l'Hôtel Lévesque, un représentant de l'Optimist International procède à l'intronisation du nouveau club composé de trente-cinq membres. Le 23 octobre de la même année, le gouverneur sortant Jean-Pierre Lefebvre procède à la remise de la charte. Le premier bureau de direction se compose des personnes suivantes : Henri Johnson (président), Léo Thoral (1er vice-président), Jacques Fitzback (2e vice-président), Jean-Robert Paradis (secrétaire), Yves Blanchet (trésorier), Régis Malenfant, Richard Marquis, Jacques Roy, Michel Beaumier, André Bouchard et Maurice Leclerc (directeurs). Ce club de service a pour principal objectif d'aider la jeunesse de Rivière-du-Loup et des paroisses environnantes. Il y parvient par l'entremise d'activités issues des programmes optimistes. En effet, l'appréciation de la jeunesse (1971), le gala personnalité-jeunesse (1975), les concours d'art oratoire (1977) et d'art de parler en public (1982), l'essai littéraire (1987), la sécurité cycliste (1988) et disons non à la drogue (1996) sont quelques exemples d'activités réalisées par le Club Optimiste pour les jeunes de Rivière-du-Loup au cours de son existence. L'avènement d'un club à Rivière-du-Loup marque le début de l'implantation des Clubs Optimistes dans l'Est du Québec. En 1979, le mouvement louperivois fonde son premier Club Optimiste, soit celui de Pohénégamook. D'ailleurs, entre 1981 et 1995, le club social louperivois participe à la mise sur pied de onze nouveaux club dans la région : La Pocatière (1981), Edmundston au Nouveau-brunswick (1981), Saint-Fabien (1982), Madawaska (1982), Saint-Épiphane (1983), Saint-Philippe-de-Néri (1985), Saint-Jean-de-Dieu (1985), Saint-Antonin (1985), Notre-Dame-du-Portage (1987), Saint-Modeste (1988) et Saint-Elzéar (1995). À leur tour, durant la même période, ceux-ci donnent naissance à trente-trois autres clubs qui sont dispersés, pour la plupart, dans la région du Bas-Saint-Laurent. Depuis 1987, l'Optimist International accepte les femmes comme membre à part entière au sein de l'organisation. Par conséquent, c'est en 1991 que le club de Rivière-du-Loup ouvre ses portes à la gent féminine. En effet, Raymonde Michaud, qui deviendra la première présidente du club louperivois en 1995, et Laurette Roy sont les deux premières femmes à être admises dans les rangs de l'organisme. Chaque année, plusieurs membres du club louperivois oeuvrent à titre d'officiers ou de présidents de comité au sein de l'organisation Optimist International ainsi qu'au niveau du District Est du Québec et Acadie. Jean-Louis Dorval et Adrien Boucher figurent parmi les optimistes louperivois qui se sont impliqués activement au niveau de l'administration régionale et internationale du mouvement. Source : Album souvenir Club Optimiste de RDL, 25e anniversaire (1971-2006). Rivière-du-Loup, 1996, pp.2-4.