Frederick Zakaib est né le 26 octobre 1930. Il débute sur le marché du travail à la Cantine Albert, propriété de son père Albert Zakaib. À la mort de son père, survenue le 30 janvier 1961, F. Zakaib continue à faire fonctionner le commerce. La cantine mobile est très souvent stationnée près du Central School, là où est aujourd'hui situé le Palais de Justice de Sherbrooke. En 1973, Frederick Zakaib ouvre son restaurant, Fred Burger, au coin des rues King Ouest et Camirand où se trouve ensuite le restaurant Charlie. Il vend son restaurant en septembre 1985 et prend sa retraite. F. Zakaib est célibataire et demeure avec sa soeur à Sherbrooke.

A group of Zaglembie (Poland) Jews who survived the Holocaust arrived in Montreal in 1947. They soon formed an organization to "revive and continue their culture and traditions", and to remember their pasts. As of 1958, the Association of Zaglembie Jews of Montreal, like most landsmanschaft, has been keeping in touch with their fellow Jews who remained in Zaglembie or who emigrated to Israel. As well, they sell burial plots to members, and raise funds for local Jewish organizations and for Israel. To commemorate those from their part of Poland who perished in the Holocaust, the Association erected a monument in their cemetery in Duvernay, Quebec.

Josée Yvon est née à Montréal le 31 mars 1950. Critique à « Mainmise » (1976-1978) et à « Hobo-Québec » depuis 1974, elle a également collaboré à « Cul-Q », « Sorcières» (Paris), « Béatitude » (Californie), « Sisters » (Los Angeles), « Le Point d'Ironie » (Allemagne), « Stars Screwers » (France) et à bien d'autres revues. Gagnante du prix des jeunes auteurs de la Nouvelle Compagnie théâtrale et du Centre d'essai des auteurs dramatiques pour une pièce inédite, « L'Invention » (1969), elle a publié, depuis, un recueil de poèmes, un récit ainsi qu'un roman poétique. Tour à tour barmaid, régisseure-éclairagiste et scénariste, professeure de littérature et traductrice à la pige, elle détient une licence en lettres de l'Université du Québec à Montréal (1971) et une maîtrise en études théâtrales de Dusseldorf Schauspielhaus (1975). Intéressée par la littérature lesbienne, Josée Yvon a participé à nombre de rencontres et fait lecture de ses textes au Solstice de la poésie (1976), à la Nuit de la Saint-Jean (1978), etc. Elle meurt en 1994. Source: « Dictionnaire des écrivains québécois contemporains » Union des écrivains québécois. - Montréal : Québec/Amérique, 1983

Le père Yvon Cormier est né en janvier 1934 à Havre-Aubert. Il est le troisième d'une famille de cinq enfants. Il a fait ses études primaires à l'École des Sables de Havre-Aubert et à l'école Saint-Augustin. Il s'inscrit à l'Académie Saint-Pierre de Lavernière et poursuit au Collège de Bathurst et à l'Université Sacré-Cœur. Il complète son cours au Grand Séminaire de Rimouski de 1956 à 1960. Il a été ordonné à Bassin aux Îles-de-la-Madeleine en 1960. Il a œuvré aux Îles-de-la-Madeleine durant la majeure partie de sa vie sacerdotale mais aussi à Gaspé. Il s'est beaucoup intéressé à la lutte contre l'alcoolisme et a suivi beaucoup de cours sur ce sujet. Il a œuvré dans les paroisses de Bassin, Lavernière, Fatima, Cap-aux-Meules, Pointe-aux-Loups, Grande-Entrée et au Centre hospitalier l'Archipel. Il a aussi effectué plusieurs voyages à l'extérieur du pays dont il a rapporté beaucoup de souvenir. Intéressé par l'histoire il est l'auteur de la recherche du calendrier souvenir du 125è anniversaire de la paroisse de Lavernière.

Yves Martin est né à Lachine le 22 novembre 1929. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke (1943-1949) et poursuit ensuite, à Québec et Paris. Il enseigne au département de Sociologie et d'Anthropologie de l'Université Laval entre 1956 et 1964. En 1960, il fonde avec quelques collègues, la revue Recherches sociographiques. On le retrouve aussi, durant un certain temps (1962-1964), comme secrétaire de l'Association canadienne des anthropologues, psychologues sociaux et sociologues de langue française. En 1964, Yves Martin change de carrière, il opte pour la fonction publique. Il devient sous-ministre-adjoint au ministère de l'Éducation en 1966 et, en 1969, il occupe le poste de sous-ministre de l'éducation. On le retrouve à la régie de l'Assurance-maladie du Québec en 1973, à titre de directeur général. Deux ans plus tard, il accède au poste de recteur de l'Université de Sherbrooke qu'il occupe jusqu'en 1981. Yves Martin est aussi l'auteur de plusieurs publications.