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Authority record

SPECTACLES CD.

Fondé en 1978, le comité Spectacles CD Inc. se donne comme mandat d'offrir aux citoyens de Gaspé des spectacles représentant les différents arts de la scène. Dès ses débuts, le comité s'associe au Réseau des organisateurs de spectacles de l'est du Québec (R.O.S.E.Q) pour la planification et l'organisation des spectacles dans le cadre d'une tournée régionale. Au milieu des années quatre-vingt, à cause du manque de financement et de l'essoufflement de ses bénévoles, le comité a connu une période de ralentissement. En 1986, des nouveaux membres se joignent au conseil d'adminstration et un souffle nouveau est donné au comité. Soucieux de faire connaître les talents locaux, Spectacles CD inc en collaboration avec d'autres intervenants culturels organisent et produisent des concerts mettant en vedette les artistes de la nouvelle génération. Aujourd'hui Spectacles CD est reconnu dans la communauté comme un acteur dynamique impliqué dans la diffusion et le développement de la culture dans la péninsule gaspésienne.

ARSENAULT, Bona.

Bona Arsenault est né à Thivierge (Bonaventure), le 4 octobre 1903, de Joseph Georges Arsenault et de Marcelline Gauthier, tous deux d'origine acadienne. </p> <p>Il étudie d'abord à l'Académie de Bonaventure et à l'École des sciences sociales, politiques et économiques de l'Université Laval. Il suit également des cours en administration et en psychologie à l'Université du Connecticut. </p> <p>Le 6 mai 1926, il épouse Blandine Bernard avec qui il aura huit enfants. En seconde noces, en 1973, il épouse Lisette Fortier, fille d'Arthur Fortier, notaire, et d'Aline Moffat.</p> <p>À Québec, il oeuvre d'abord dans le domaine de la presse où il occupe divers postes d'administrateurs: "Le Journal" (1932-1939) et "L'Événement-Journal" (1939-1941). De 1941 à 1953, il travaille dans le secteur de l'assurance, notamment à la Compagnie d'assurance du Canada et chez Pratte & Côté. </p> <p>Au plan politique, Bona Arsenault se présente d'abord en tant que candidat conservateur aux élections provinciales de 1931 et 1935. Il est également défait aux élections fédérales de 1940. Il est élu pour la première fois en tant que candidat indépendant à la Chambre des communes dans Bonaventure en 1945. Élu sous la bannière libérale en 1949, il sera cependant battu à l'élection fédérale de 1957. </p> <p>En 1960, il fait le saut en politique provinciale et devient député libéral du comté de Matapédia. En pleine Révolution tranquille, il fait partie de "l'équipe du tonnerre" de Jean Lesage et occupe les postes de ministre des Terres et Forêts (1960-1962), ministre des Pêcheries et de la Chasse (1962-1963) et de secrétaire de la province (1963-1966). Bona Arsenault est réélu en 1970 et 1973, mais défait en 1976, avec l'élection du Parti Québécois. </p> <p>Parallèlement à sa carrière politique, Bona Arsenault poursuit une carrière d'auteur où il publie plusieurs ouvrages et articles sur l'histoire des Acadiens: "L'Acadie des ancêtres" (1955), "Histoire des Acadiens" (1966), "Louisbourg 1713-1758" (1971), etc. On lui doit également la série télévisée "Acadiana" à CHAU-TV ainsi que la publication des registres de nombreuses paroisses de la Baie-des-Chaleurs. </p> <p>Au cours de sa carrière, Bona Arsenault s'est mérité de nombreux prix: membre honoraire de la Maison acadienne-française de la Louisiane (1955), doctorats honorifiques des universités de Bathurst et Moncton, médaille de l'Ordre du Canada (1981), Ordre du mérite forestier (1985), officier de l'Ordre de la Pléiade (1982). Au plan régional, son travail sur l'histoire et la généalogie des Acadiens lui a également valu le Prix du Mérite culturel gaspésien (1984). </p> <p>Bona Arsenault est décédé le 4 juillet 1993 à Québec à l'âge de 89 ans. À ses funérailles, à l'église de Bonaventure, plusieurs personnalités politiques gaspésiennes étaient présentes pour lui rendre hommage: Gérard D. Lévesque, Albert Béchard et Alexandre Cyr. On y trouvait également son petit-fils, le gardien de but Patrick Roy.

BOYLE, Felix Charles PATTERSON, Annabelle Jane BOYLE, Edith Florence BOYLE, Clara Emily BOYLE, Stephen George BOYLE, Eliza Agnes

La famille Boyle réside à Baie de Gaspé Sud au début du siècle. Félix Charles est né en 1863 et décédé en 1926. Il épouse Annabelle Jane Patterson (1861-1932) en 1897. De leur union sont nés quatre enfants : Edith Florence en 1898, Clara Emily l'année suivante, Stephen George en 1901 et Eliza Agnes trois ans plus tard. Ils auraient émigrés aux États-Unis par la suite.

LE FEUVRE, Philippe.

Philippe Le Feuvre est natif de Saint-Hélier sur l'île Jersey. Il fut un propriétaire assez aisé, père de trois enfants. Son épouse se nommait Betsey Jones. Il vécut au X1Xe siècle et décéda avant 1892.

LAMONTAGNE BEAUREGARD, Blanche.

Blanche Lamontagne est née le 13 janvier 1889 aux Escoumins sur la Côte-Nord. Elle est la fille d'Émile Lamontagne et d'Amanda Lévesque. </p> <p>En 1897, son père est nommé gérant du magasin général de la compagnie Théodore-Jean Lamontagne. La famille quitte alors Les Escoumins pour s'installer à Cap-Chat, en Gaspésie. </p> <p>Blanche Lamontagne amorce ses études au couvent de Sainte-Anne-des-Monts. En 1907, elle devient pensionnaire au couvent Mont-Sainte-Marie de Montréal. Entre 1908 et 1911, elle fréquente l'École d'enseignement supérieur, le premier collège pour jeunes filles du Québec. Durant cette période, elle se lie d'amitié avec deux figures du mouvement féministe québécois : Marie Gérin-Lajoie et Georgette Lemoyne. </p> <p>En 1916, sa famille déménage à L'Isle-Verte. À la suite de son mariage avec Hector Beauregard, en 1920, Blanche Lamontagne quitte définitivement l'Est du Québec pour s'installer à Montréal. </p> <p>La carrière littéraire de Blanche Lamontagne débute en 1913 avec la parution de "Visions gaspésiennes". Ce premier recueil de poésie remporte un franc succès. Dans les années qui suivent, elle fait paraître plusieurs autres recueils : "Par nos champs et nos rives" (1917), "La vieille maison" (1920), "Les trois lyres" (1923), "La moisson nouvelle" (1926), "Ma Gaspésie" (1928) et "Dans la brousse" (1935). Au cours de sa carrière, elle aborde d'autres genres littéraires, c'est-à-dire le roman et le conte. </p> <p>Blanche Lamontagne est décédée à Montréal en 1958. Elle est aujourd'hui considérée comme la première poétesse québécoise. </p> <p>Sources : David Lonergan, "Blanche Lamontagne, première poétesse du Québec", Gaspésie, vol. XXVII, no. 2 (106), juin 1989 : p. 10-22. </p> <p>David Lonergan, "Paroles de l'Est. Anthologie de la littérature de l'Est du Québec. Rimouski, Éditeq, 1993, p. 27.

CONFÉRENCE SOCIO-ÉCONOMQUE. - CONSEIL RÉGIONAL DE CONCERTATION ET DE DÉVELOPPEMENT DE LA GASPÉSIE ET DES ÎLES-DE-LA-MADELEINE.

Le conseil régional de concertation et de développement de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine a vu officiellement le jour en 1987 par décret du gouvernement provincial en vue de préparer avec l'aide de l'Office de planification et de développement du Québec (O.P.D.Q.) la conférence socio-économique Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine qui s'est déroulée de 1988 à 1991. Les points culminants de cette conférence furent sans contredit le Forum régional qui s'est tenu à l'automne de 1988 à Carleton et le Biennale au printemps de 1991.

CENTRE DE PLEIN-AIR FAMILIAL DE GASPÉ.

Le Centre de Plein-Air Familial de Gaspé Inc reçoit ses lettres patentes en septembre 1973 et a pour but de créer et constituer la pratique de sport de plein-air à Gaspé ainsi que d'aménager les infrastructures nécessaires à la pratique de ces sports. Tout au long de ses vingt ans d'existence, la corporation a opéré la station de ski connue sous le nom de Centre de ski du Mont Béchervaise. En 1994, la corporation doit toutefois déclarer faillite et l'administration du Centre de ski est reprise par les Entreprises Agricoles et Forestières de Gaspé.

COLONIE AGRICOLE ET FORESTIÈRE DE GRANDE-VALLÉE.

L'histoire de la colonie agricole et forestière de Grande-Vallée prend sa source dans les débuts même de l'histoire coloniale canadienne. Déjà en 1691, Grande-Vallée était établie en seigneurie et tirait sa subsistance de la pêche, de la culture du sol et de l'exploitation forestière. Toutefois cette exploitation des trois ressources fut freinée durant des années. </p> <p> En raison des conséquences désastreuses de la crise des années 30 sur la population du village, l'idée de l'exploitation des trois ressources est reprise. le projet de mise sur pied d'une colonie agricole et forestière est donc lancé vers 1936, par un ancien citoyen de Grande-Vallée, Esdras Minville, bien vu du gouvernement. Ce dernier avise les autorités de la situation qui prévaut dans le village et avec l'aide de spécialistes, élabore un projet qui permettait à la population de maîtriser son économie en exerçant l'exploitation de deux types de ressources durant l'année soit la pêche ou l'agriculture l'été et l'exploitation forestière l'hiver. Les syndicats de pêcheurs déjà en place continuerait leur gestion et parallèlement serait mis sur pied un syndicat pour les agriculteurs et un pour les forestiers. </p> <p> Au début agriculteurs et forestiers sont portés par un élan d'ardeur qui permet de transformer l'atmosphère et les conditions de vie de la paroisse. Cet élan finira toutefois par décliner; l'agriculture cesse d'être pratiquée et il en est de même pour l'exploitation forestière quelques années plus tard.

BUJOLD, Réal-Gabriel.

Réal-Gabriel Bujold est né à Val-d'Espoir en Gaspésie le 27 février 1949. </p> <p>Enseignant à Ville de Laval depuis près de 30 ans, il est détenteur d'un baccalauréat en pédagogie. Dans ce domaine, il a instauré une nouvelle approche pédagogique intitulée Intégration des matières en art dramatique. </p> <p>Il a été journaliste, généalogiste, metteur en scène et surtout écrivain, métier qu'il exerce parallèlement à celui d'enseignant. Il a publié deux monographies intitulées "Val-d'Espoir à fleur de souvenance" et "La huche aux Farfouilleux" sur son village natal, Val d'Espoir. Il a également publié plus d'une douzaine de romans dont les plus connus sont : "Le P'tit Ministre-les-pommes", "La maîtresse d'école ménopausée", "Le Bouddha de Percé", "À quoi rêvent les morues". Fondateur du mouvement Sauvegarde-Gaspésie, Réal-Gabriel Bujold s'est employé à faire connaître la Gaspésie. </p> <p>Il fut récipiendaire de plusieurs prix : Prix Mérite culturel Gaspésien en 1986, Prix Arthur-Buies en 1989, nomination au Prix France-Québec en 1981, attribution d'une bourse pour faire de la recherche sur les anglo-normands qui ont peuplé la Gaspésie. </p> <p>Plus récemment il s'est impliqué avec les gens de Val-d'Espoir en travaillant à la mise sur pied du Groupe d'Initiative et de dévelopement de Val d'Espoir en instaurant un théâtre permanent ainsi qu'une série de fresques historiques peintes sur les maisons du village. Actuellement, il écrit des pièces de théâtre permettant à plus de cinquante jeunes de se produire sur scène.

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