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Ville de Greenfield Park

La Ville de Greenfield Park, territoire amputé à la Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil, est constituée par la Loi constituant en corporation la ville de Greenfield Park (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 1 George V, 1911, chap. 68), sanctionnée et mise en vigueur le 24 mars 1911. La première réunion du Conseil municipal se tient le 26 avril 1911. Les pionniers de la Ville de Greenfield Park sont originaires des îles britanniques, venus s'installer à partir de 1907.<br><br> La Ville de Greenfield Park est située sur la rive-sud de Montréal. Son territoire est bordé par les villes de Saint-Lambert, Brossard, Saint-Hubert et LeMoyne. Des terrains de la Ville de Saint-Hubert sont annexés dans les années 1960, ce qui ajoute plus de 40 % à la grandeur de son territoire. En contrepartie, la Ville de Greenfield Park perd une partie de son territoire au profit de la Ville de Brossard en 1964. Son mandat est de gérer le territoire et d'offrir les services d'intérêt public à ses citoyens.<br><br> La population augmente de 45 % entre 1921 et 1931 (1 112 en 1921 à 1 610 en 1931) et de 12 % entre 1931 et 1941 (1 819 en 1941). À partir des années 1940, la population connaît un essor important : 86 % entre 1941 et 1951 (3 379 en 1951), 131 % entre 1951 et 1961 (7 807 en 1961) et 97 % entre 1961 et 1971 (15 348 en 1971). Après avoir atteint un sommet en 1981 (18 527 en 1981, une augmentation de 21 % par rapport à 1971), elle diminue de 5 % entre 1981 et 1991 (17 652 en 1991) et demeure plutôt stable entre 1991 et 2001 (17 761 fin 2001). La population est à 61 % anglophone en 1961. Cette proportion chute à 36,7 % en 1996, alors que 46,8 % de la population est francophone et 13 % est allophone.<br><br> La Ville de Greenfield Park est fusionnée le 1<sup>er</sup> janvier 2002 aux villes de Brossard, Boucherville, LeMoyne, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Hubert et Saint-Lambert pour former la nouvelle Ville de Longueuil en vertu de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de l'Outaouais (<i>Lois du Québec</i>, 2000, chap. 56), sanctionnée le 20 décembre 2000. Malgré la défection de certaines des villes fusionnées, la Ville de Greenfield Park décide le 20 juin 2004, par scrutin référendaire, de demeurer dans le giron de la Ville de Longueuil.<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> Le fonds est conservé par la Ville de Greenfield Park de sa création jusqu'à la fusion municipale de janvier 2002. La responsabilité du fonds est alors transférée à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil.

Cité de Longueuil

La Municipalité du Village de Longueuil, territoire amputé à la Municipalité du comté de Chambly, est créée en vertu de l'Acte pour faire de meilleures dispositions pour l'établissement d'Autorités Municipales dans le Bas-Canada (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 10-11 Victoria, 1847, chap. 7), sanctionné le 28 juillet 1847 et mis en vigueur le 1<sup>er</sup> septembre 1847. La proclamation érigeant Longueuil en municipalité de Village est signée le 14 juin 1848. La première réunion du Conseil municipal se tient le 22 juillet 1848. Afin d'obtenir plus de pouvoirs municipaux, l'Acte pour incorporer la Ville de Longueuil est sanctionné le 28 janvier 1874 et devient effectif le 12 février (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 37 Victoria, 1874, chap. 49). Puis la Ville obtient le statut de Cité par la Loi amendant la charte de la ville de Longueuil (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 10 George V, 1920, chap. 94), sanctionnée et mise en vigueur le 14 février 1920. Le territoire de la Cité de Longueuil s'agrandit en 1961 suite à l'annexion de la Ville de Montréal-Sud (<i>Gazette officielle de Québec</i>, 28 janvier 1961, Tome 93, no 4, p. 611-612 et Règlement 613 de la Cité de Longueuil).<br><br> La Cité de Longueuil est une municipalité située sur la rive-sud de Montréal, sur le bord du Fleuve Saint-Laurent. Son territoire correspond aujourd'hui grossièrement au Vieux-Longueuil. Son mandat est de gérer le territoire et d'offrir les services d'intérêt public à ses citoyens.<br><br> La Cité de Longueuil est brièvement le terminus des lignes de chemin de fer venant des États-Unis, de 1846 à 1860, et connaît alors un spectaculaire développement économique et démographique. Malheureusement, cette période de prospérité s'interrompt brutalement en 1860 lorsqu'est inauguré le pont Victoria qui permet aux trains d?atteindre Montréal.<br><br> La population de la Cité de Longueuil suit une ligne démographique en dents de scies entre 1851 et 1901. Elle connaît une hausse importante de 40 % dans la première décennie du vingtième siècle (de 2 835 en 1901 à 3 972 en 1911) et son rythme de croissance diminue entre 1911 et 1921. Elle grimpe toutefois de 31 % entre 1931 et 1941 (7 087 en 1941) et de 57 % entre 1941 et 1951 (11 103 en 1951). L'annexion de Montréal-Sud en 1961 vient doubler la population, soit une augmentation de 117 % par rapport à 1951 (24 131 en 1961). La population est principalement francophone.<br><br> La Cité de Longueuil est fusionnée avec la Cité de Jacques-Cartier le 7 août 1969 par les Lettres patentes concernant la fusion volontaire de la cité de Jacques-Cartier et de la cité de Longueuil (Librio 1499, folio 43) pour former la Ville de Longueuil (1969-2001).<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> La Ville de Longueuil (1969-2001) prend en charge la conservation des documents lors de la fusion de la Cité de Longueuil et de la Cité de Jacques-Cartier en 1969. La responsabilité du fonds est ensuite transférée à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil à la suite de la fusion municipale de janvier 2002.

Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil

La Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil est constituée le 1<sup>er</sup> juillet 1845 par la Loi municipale (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 8 Victoria, 1845, chap. 40), sanctionnée le 29 mars 1845. Elle est rattachée à la Municipalité du comté de Chambly le 1<sup>er</sup> septembre 1847 par l'Acte pour faire de meilleures dispositions pour l'établissement d'Autorités Municipales dans le Bas-Canada (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 10-11 Victoria, 1847, chap. 7), sanctionné le 28 juillet 1847. Elle retrouve son autonomie le 1<sup>er</sup> juillet 1855 par l'Acte des Municipalités et des Chemins du Bas-Canada de 1855 (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 18 Victoria, 1855, chap. 100), sanctionné le 30 mai 1855, mais ne comprend plus le territoire du Village de Longueuil qui est devenu autonome le 14 juin 1848 par une proclamation. La première réunion du Conseil municipal se tient le 19 juillet 1855.<br><br> La Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil est une municipalité située sur la rive-sud de Montréal. Lors de sa fondation, elle occupe le territoire des anciennes ou actuelles villes de Greenfield Park, LeMoyne, Longueuil, Saint-Hubert et Saint-Lambert. Son territoire est d'abord amputé suite à la création de la Municipalité de la paroisse de Saint-Lambert le 1<sup>er</sup>juillet 1857 (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 20 Victoria, 1857, chap. 132). Il est à nouveau amputé avec la création de la Municipalité de Saint-Hubert le 31 décembre 1860 (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 23 Victoria, 1860, chap. 79). C'est au tour du secteur du Village de Montréal-Sud de se dissocier de la Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil le 9 janvier 1905 (Proclamation érigeant en municipalité distincte et constituant en corporation le village de Montréal-Sud, 9 janvier 1905). La Ville de Greenfield Park est constituée le 24 mars 1911 (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 1 George V, 1911, chap. 68), mettant ainsi un terme au découpage du territoire. Son mandat est de gérer le territoire et d'offrir les services d'intérêt public à ses citoyens.<br><br> La Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil est remplacée par les villes de Jacques-Cartier et de Mackayville le 10 mai 1947 par la Loi constituant en corporation la ville de Jacques-Cartier et la ville de Mackayville (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 11 George VI, 1947, chap. 102).<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> Le fonds est d'abord pris en charge par la Ville de Jacques-Cartier lors de la création de cette dernière en 1947. La Ville de Longueuil (1969-2001) prend la relève à partir de 1969. La responsabilité du fonds est transférée à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil à la suite de la fusion municipale de janvier 2002. Le livre des délibérations du Conseil de 1845 à 1847 est manquant.

Ville de Montréal-Sud

La Ville de Montréal-Sud, territoire amputé à la Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil, est constituée le 9 janvier 1905 par la Proclamation érigeant en municipalité distincte et constituant en corporation le village de Montréal-Sud. Elle est par la suite érigée en Ville de Montréal-Sud par la Loi concernant la constitution en corporation de la ville de Montréal-Sud (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 1 George V, 1911, chap. 70), sanctionnée et mise en vigueur le 14 mars 1911.<br><br> La Ville de Montréal-Sud est une municipalité située sur la rive-sud de Montréal. Dans l'actuelle Ville de Longueuil son territoire s'étend de la rue Joliette au boulevard La Fayette et du fleuve Saint-Laurent à la rue Bertrand. Son mandat est de gérer le territoire et d'offrir les services d'intérêt public à ses citoyens.<br><br> La population augmente de 30 % entre 1911 et 1921 (790 en 1911 et 1 030 en 1921), 13 % entre 1921 et 1931 (1 164 en 1931) et 24 % entre 1931 et 1941 (1 441 en 1941). Elle prend un essor important dans les années 1940, probablement à cause de la proximité du pont du Havre construit en 1930 qui deviendra le pont Jacques-Cartier en 1934, ouvert à la circulation automobile, et de la construction en 1939 du camp militaire Jacques-Cartier qui sert d'entraînement des soldats lors de la Seconde Guerre mondiale. De 1941 à 1951, elle augmente de 192 % (4 214 en 1951). Elle se stabilise à 5 494 citoyens en 1958, soit une augmentation de 30 % par rapport à 1951. La population est principalement anglophone et protestante.<br><br> La Ville est annexée par la Cité de Longueuil le 28 janvier 1961 (<i>Gazette officielle de Québec</i>, 28 janvier 1961, Tome 93, no 4, p. 611-612 et Règlement 613 de la Cité de Longueuil).<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> Le fonds est d'abord conservé par la Ville de Montréal-Sud de sa création jusqu'à son annexion à la Cité de Longueuil en janvier 1961. Le fonds est ensuite conservé par la Cité de Longueuil jusqu'à sa fusion avec la Cité de Jacques-Cartier en 1969. Enfin, la responsabilité du fonds est transférée de la Ville de Longueuil (1969-2001) à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil à la suite de la fusion municipale de janvier 2002. Le livre des délibérations du Conseil de 1905 à 1913 est manquant.

Cité de Jacques-Cartier

La Ville de Jacques-Cartier est constituée de la plus grande partie de l'ancien territoire de la Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil par la Loi constituant en corporation la ville de Jacques-Cartier et la ville de Mackayville (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 11 George VI, 1947, chap. 102), sanctionnée et mise en vigueur le 10 mai 1947. L'autre partie, à l'extrême sud-ouest, devient la Ville de Mackayville (partie de ce qui deviendra la Ville de Saint-Hubert). La Ville de Jacques-Cartier devient la Cité de Jacques-Cartier par la Loi modifiant la charte de la ville de Jacques-Cartier (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 15-16, George VI, 1951-52, chap. 81), sanctionnée et mise en vigueur le 19 décembre 1951.<br><br> La Cité de Jacques-Cartier est une municipalité située sur la rive-sud de Montréal. Elle est amputée du territoire de Préville le 11 mars 1948 (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 12 George VI, 1948, chap. 80). Puis elle perd le territoire des paroisses de Saint-Maxime et Saint-Josaphat qui deviennent la Ville de LeMoyne le 10 mars 1949 (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 13 George VI, 1949, chap. 100). Son mandat est de gérer le territoire et d'offrir les services d'intérêt public à ses citoyens.<br><br> La population connaît un essor important après la Deuxième Guerre mondiale. La rareté et le taux élevé des logements à Montréal additionné à l'installation de nouvelles industries sur la Rive-sud font en sorte que nombre de travailleurs s'installent à Ville Jacques-Cartier, qui devient le symbole d'une agglomération urbaine de la classe ouvrière de banlieue. La population augmente en effet de 73 % en trois (3) ans (13 000 en 1948 à 22 450 en 1951). La décennie 1950 connaît aussi une croissance importante. La population augmente de 82 % entre 1951 et 1961 (40 807 en 1961). Elle augmente de 20 % entre 1961 et 1966 (52 336 en 1966) et de 28 % entre 1966 et 1969 (66 820 en 1969).<br><br> La Cité de Jacques-Cartier est fusionnée à la Cité de Longueuil le 7 août 1969 par les Lettres patentes concernant la fusion volontaire de la cité de Jacques-Cartier et de la cité de Longueuil (Librio 1499, folio 43) pour former la Ville de Longueuil (1969-2001).<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> Le fonds est d'abord conservé par la Ville de Jacques Cartier de sa création jusqu'à sa fusion avec la Cité de Longueuil en 1969. La Ville de Longueuil (1969-2001) prend ensuite charge la conservation des documents. Certains documents des deux villes sont entremêlés dans les dossiers d'après fusion. La responsabilité du fonds est transférée à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil à la suite de la fusion municipale de janvier 2002. Le livre des minutes de 1947 et 1948 est manquant.

Ville de LeMoyne

La Ville de LeMoyne est constituée par la Loi constituant en corporation la ville de LeMoyne (<i>Statuts de la province de Québec</i>, 13 George VI, 1949, chap. 100), sanctionnée et mise en vigueur le 10 mars 1949, et résulte d'une fusion des paroisses de Saint-Josaphat et Saint-Maxime, territoires amputés à la Ville de Jacques-Cartier. La première réunion du Conseil municipal se tient le 12 avril 1949. La dénomination souligne l'apport important de la famille des Le Moyne dans le développement de la région, plus particulièrement Charles Le Moyne (1626-1685), premier seigneur de Longueuil en 1657.<br><br> La Ville de LeMoyne est une municipalité située sur la rive-sud de Montréal. Son territoire forme un croissant d'un kilomètre carré entre les villes de Saint-Hubert, Longueuil, Saint-Lambert et Greenfield Park. Son mandat est de gérer le territoire et d'offrir les services d'intérêt public à ses citoyens.<br><br> L'évolution de la population de la Ville de LeMoyne est particulière : elle double dans les années 1950, passant de 4 078 en 1951 à 8 057 en 1961. Elle se stabilise dans les années 1960 (8 184 en 1971) pour amorcer une chute à partir des années 1970, soit 25 % entre 1971 et 1981 (6 137 en 1981), 13 % entre 1981 et 1991 (5 360 en 1991) et 3 % entre 1991 et 2000 (5 226 en 2000).<br><br> La ville de LeMoyne est fusionnée le 1<sup>er</sup> janvier 2002 aux villes de Brossard, Boucherville, Greenfield Park, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Hubert et Saint-Lambert pour former la nouvelle Ville de Longueuil en vertu de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de l'Outaouais (<i>Lois du Québec</i>, 2000, chap. 56), sanctionnée le 20 décembre 2000. Lors de cet exercice elle est annexée à l'arrondissement Saint-Lambert. Malgré la défection de certaines des villes fusionnées, la Ville de LeMoyne décide en juin 2004, par scrutin référendaire, de demeurer dans le giron de la Ville de Longueuil et en mai 2005, par un deuxième scrutin référendaire, de se joindre à l?arrondissement du Vieux-Longueuil.<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> Le fonds est conservé par la Ville de LeMoyne de sa création jusqu'à la fusion municipale de janvier 2002. La responsabilité du fonds est alors transférée à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil. Plusieurs dossiers en cours au moment de la fusion ont été transférés à la l?arrondissement de Saint-Lambert ou à la nouvelle Ville de Longueuil.

Famille Brais

La famille Bray est installée dans la seigneurie de Longueuil depuis au moins 1702. Pierre Brais est né en 1844. Fils d'Édouard Brais et de Zoé Daigneault, il épouse Marie-Euphrosine Dufresne en 1873. Pierre Brais exerce la profession de notaire de 1871 à 1905. Il est secrétaire-trésorier de la municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil de 1877 à 1904, commissaire d'école de la ville de Longueuil de 1879 à 1882 et enfin maire de la ville de Longueuil de 1889 à 1891. Il meurt en 1906.<br><br> Louis-Joseph Émilien Brais est né à Longueuil en 1879. Il est le fils de Pierre Brais et de Marie Euphrosine Dufresne. Il épouse Alice Gareau en 1907 avec qui il a un fils nommé Émilien en 1909. Il étudie au Jardin de l'Enfance du Foyer Saint-Antoine et au Collège de Longueuil. Il fait ensuite des études classiques au Collège Sainte-Marie à Montréal. Louis-Joseph Émilien Brais suit les traces de son père et devient notaire. Il pratique avec lui de 1902 à 1905 et se joint ensuite au notaire Jean-Sébastien Ubald Dupras jusqu'en 1918. Il prend la relève de son père au poste de secrétaire-trésorier de la municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil de 1904 à 1940, occupe le poste de maire de la cité de Longueuil de 1925 à 1933, et agit comme secrétaire-trésorier de la corporation municipale du comté de Chambly. Il est également membre de la Chambre de commerce de la Rive-Sud (South Shore Board of Trade) et aviseur légal à la Commission des logements ouvriers en 1935. Il meurt en 1940.<br><br> Émilien Brais est né à Longueuil en 1909. Il est le fils de Louis-Joseph Émilien Brais et d'Alice Gareau. Émilien Brais épouse Lucille Martin. Tout comme son père et son grand-père, il exerce une profession libérale mais en devenant pour sa part avocat. Il leur succède également pour une troisième génération au poste de secrétaire-trésorier de la municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil de 1940 à 1947. Il est aussi secrétaire-trésorier de la corporation du comté de Chambly de 1940 à 1942 et aviseur légal de la ville de Jacques-Cartier de 1947 à 1969. Il meurt en 1983.<br><br> <strong>Historique de la conservation :</strong><br> Le fonds aurait été légué à la ville de Longueuil en 1973 par Pierre Brais, fils de Louis-Joseph Émilien Brais.

Municipalité du comté de Chambly

La Municipalité du comté de Chambly est créée par l'Acte pour faire de meilleures dispositions pour l'établissement d'Autorités Municipales dans le Bas-Canada (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 10-11 Victoria, 1847, chap. 7), sanctionnée le 28 juillet 1847 et effective le 1<sup>er</sup> septembre 1847. La première réunion du Conseil municipal se tient le 11 novembre 1847.<br><br> La Municipalité du comté de Chambly est un regroupement de municipalités de paroisse situées sur la rive-sud de Montréal, sur le bord du Fleuve Saint-Laurent, à l'ouest de la Rivière Richelieu. Chaque paroisse est représentée par 2 conseillers. À sa création, la Municipalité est composée des paroisses de Boucherville, Saint-Joseph de Chambly, Saint-Antoine de Longueuil, Saint-Bruno, Saint-Jean l'Évangéliste, Saint-Luc et Sainte-Marguerite de Blairfindie (L'Acadie). Laprairie se joint à la Municipalité du comté de Chambly en 1849 et Saint-Valentin fait de même en 1853. L'Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 18 Victoria, 1855, chap. 100), sanctionné le 30 mai 1855 et mis en vigueur le 1<sup>er</sup> juillet 1855, vient changer le portrait du territoire. En effet, les limites territoriales sont ajustées avec la nouvelle carte électorale de l'Acte de la représentation parlementaire (<i>Statuts provinciaux du Canada</i>, 16 Victoria, 1853, chap. 152) de 1853. La création des comtés de Saint-Jean et d'Iberville vient donc diminuer considérablement les limites territoriales de la Municipalité du comté de Chambly par le départ de Saint-Luc, Sainte-Marguerite de Blairfindie (L'Acadie), Saint-Jean et Saint-Valentin. L'Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada marque le retour des municipalités locales tout en conservant le système des municipalités de comté. Le Conseil de comté est formé par les maires des municipalités formant la corporation. Les villes ne font pas parties de la municipalité de comté. Un préfet de comté est élu parmi les membres du Conseil. Son mandat est de gérer le territoire des municipalités formant la Municipalité du comté de Chambly.<br><br> Le dernier territoire à obtenir le statut de ville est Saint-Basile-le-Grand en 1969. La Municipalité du comté de Chambly cesse d'exister le 1<sup>er</sup> décembre 1971 par la Loi concernant la municipalité du comté de Chambly (<i>Lois du Québec</i>, 1971, chap. 100) et la Ville de Longueuil (1969-2001) récupère alors ses actifs et passifs.<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> Le fonds a été transféré à la Ville de Longueuil (1969-2001) par la Loi concernant la municipalité du comté de Chambly lors du démantèlement de la municipalité en 1971. La responsabilité du fonds est transférée à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil à la suite de la fusion municipale de janvier 2002. Les registres des procès-verbaux de 1847 à 1892 et de 1959 à 1971 sont manquants.

Comité intermunicipal de promotion industrielle des Villes de Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno et Saint-Hubert (COMSUD)

Le Comité intermunicipal de promotion industrielle des Villes de Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno et Saint-Hubert (COMSUD) est fondé en 1973. La première réunion se tient le 21 février 1973. Ce comité est formé de trois (3) représentants de chacune des villes, dont le maire. Le COMSUD est aboli suite au non-renouvellement de l'entente par la Ville de Longueuil le 31 décembre 1975.<br><br> Le mandat du COMSUD est d'étudier toute question se rapportant à la promotion industrielle et en faire rapport aux municipalités et de faire de la promotion industrielle sur le territoire qu'il dessert.<br><br> <strong>Historique de la conservation</strong><br> Le versement à la Division des archives de la Ville de Longueuil (1969-2001) a été effectué en 1976. La responsabilité du fonds est transférée à la Division des archives du Service de la gestion des documents et des archives de la Ville de Longueuil à la suite de la fusion municipale de janvier 2002.

Executive Office

The Executive Office dealt with many pressing issues at the Y, whether it be its daily operations, special events or pressing current world issues. Members of the executive corresponded with other organizations like the YMCA in Montreal and the Jewish Welfare Board in New York City, asking for advice on how to operate their institution.

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