Ce fonds témoigne précisément du développement de la science entomologique au Québec depuis 1873. Il comprend des documents textuels tels que les documents constitutifs, les procès-verbaux du conseil d'administration et des comités, la correspondance, des rapports, des documents financiers, des dossiers scientifiques et des publications. Le cadre de classification de ce fonds a été établi selon les fonctions et activités de l'organisme, mais aussi selon la nature des documents. Ceux-ci, d'ailleurs, sont divisés en six séries: structures et organisation de la Société, correspondance générale, documents financiers, études scientifiques, relations avec d'autres organismes, publications des ANNALES et des MÉMOIRES. Les documents du fonds avaient été regroupés par grandes catégories dont celles des dossiers administratifs et financiers, la correspondance, les dossiers des membres et ceux de la gestion des ANNALES; nous retrouvions, en outre, les dossiers des réunions annuelles et des congrès, de même que des études et rapports scientifiques et les collections de Jos. I. Beaulne et d'Ovila Fournier. Alors que le premier s'intéressa à l'entomologie physiologique de laboratoire, le second consacra sa vie aux coléoptères, mais du renoncer à la publication de ses travaux lorsque Gustave Chagnon publia son livre sur le même sujet. Les dossiers de Beaulne comprennent d'innombrables annotations inédites de l'ouvrage de Chagnon. Certes les documents administratifs expriment le rôle, les orientations et l'évolution générale de la Société d'entomologie du Québec (SEQ) depuis qu'elle assura, en 1951, son autonomie. Ils expriment également ses préoccupations, ses difficultés, ses choix et la recherche d'un créneau particulier dans la grande famille des entomologistes. Plusieurs dossiers des années 1980 précisent la crise d'orientation que vécut la Société. Le chercheur trouvera dans le fonds les originaux des procès-verbaux de la Société d'entomologie de l'Ontario (filiale de Montréal) pour les années 1873 à 1971. Il pourra également consulter les procès-verbaux de la section de Québec de la SEQ. Quant aux réunions annuelles, elles portent divers titres (assemblées générales et même congrès) et sont numérotées consécutivement depuis 1873, année de la fondation de la filiale de Montréal. Nous noterons, par ailleurs, l'existence de dossiers s'attardant à des réunions conjointes entre les divers niveaux des sociétés d'entomologie, soit ceux d'Amérique, du Canada et du Québec. En ce qui concerne les dossiers des congrès internationaux, ils se réfèrent uniquement à ceux qui eurent lieu à Montréal, en 1956, et à Québec, en 1967. Très nombreux, les comités de la SEQ ne semblent pas avoir été tous actifs. Un rapport de 1982 intitulé les ORGANISMES DE LA SOCIÉTÉ mentionne pas moins de quinze comités regroupés sous les appellations de comités d'administration et de comités scientifiques. Plusieurs n'ont pas produit de documents, dont ceux de l'entomofaune, des relations internationales et des réserves écologiques, alors que d'autres furent permanents, notamment les comités d'édition des ANNALES, des nominations et décorations, ainsi que celui des résolutions. Les documents photographiques du fonds présentent, pour leur part, divers groupes lors d'assemblées ou de réunions de la Société. Le film fait d'ailleurs voir le frère Joseph Ouellet, curateur des collections entomologiques, présentant divers spécimens. Les documents sonores contiennent des discours et conférences, entre autres, de monsieur Steinberg. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche