L'ensemble des documents qui constitue ce fond témoigne véritablement des intérêts de l'urbaniste, en plus de dévoiler une parcelle de sa vie personnelle. Les documents textuels consistent en de la correspondance reçue et envoyée par Jean Cimon à de nombreuses personnalités marquantes du Québec, parmi lesquelles nous retrouvons Thomas Chapais, Jacques Ferron, Marcelle Ferron, François Hertel, René Lévesque, André Patry, Marcel Rioux, Félix-Antoine Savard et Pierre-Elliot Trudeau. Les photos aériennes couvrent des parties de territoire du Parc du Mont Sainte-Anne, de Saint-Augustin-de-Desmaures, de Trois-Rivières ainsi que des environs de Montréal. Les plans sont dans un dossier relatif au Vieux-Québec avec des photographies. Le fonds comprend, de plus, plusieurs documents qui portent sur l'urbanisme et l'architecture. Nous y trouvons des photographies de la ville de Québec, particulièrement du Vieux Québec et de la Place Royale, ainsi que de diverses régions comme Charlevoix, le Saguenay et le Lac Saint-Jean, le Bas Saint-Laurent et la Gaspésie, la Beauce et les environs de Montréal. Un album de la famille Cimon contient aussi des clichés de Hector Langevin, parent de la famille, ainsi que de Thomas Chapais et des inédits des travaux au pont de Québec en 1917. Les autres documents iconographiques sont surtout des cartes postales sur l'Europe utilisées par Cimon dans ses cours. La quatrième acquisition au fonds d’archives (numéro d'acquisition 2013-08-005) se compose de dix (10) volumes de notes et de réflexions personnelles de monsieur Jean Cimon écrites entre 1954 et 2012 et intitulées «Mémoires de Saint-Cimon». Elle comprend également cinquante-sept (57) agendas personnels et trois (3) passeports de M. Cimon créés entre 1950 et 2012

Les documents contenus dans ce fonds peuvent servir pour l'étude du notariat ou pour celle de la population du Bas-Saint-Laurent en général. Ils portent principalement sur la vie matérielle et économique de cette population au XIXe et au XXe siècle, car on retrouve plusieurs informations sur la nature et la valeur des biens que possédaient les gens. De plus, les conditions de vie de nos ancêtres peuvent être aussi étudiées à partir de ces documents. D'autre part, on peut y voir l'évolution de la pratique notariale au cours de cette période, entre autres en observant les différents types d'actes enregistrés au fil du temps et les lieux de pratique des notaires. Ces documents peuvent fournir de précieuses informations pour des recherches généalogiques. En effet, les liens de parenté sont souvent exprimés dans les actes, surtout lorsque des femmes sont impliquées. Parmi les personnes concernées dans les actes, on retrouve dans plusieurs séries des personnages importants comme des marchands et des propriétaires terriens de la région. Ces gens occupaient des métiers et des professions variées. Parmi ceux-ci, on retrouve majoritairement des cultivateurs, des marchands, des charpentiers, des forgerons, des meuniers et des pilotes. Le Fonds contient 31 séries de documents textuels. Chaque série correspond à un notaire qui a pratiqué ou a terminé sa carrière dans le District judiciaire de Rimouski. La plupart des notaires ont créé des répertoires et des index. Ces types de documents se retrouvent dans des sous-séries distinctes. De plus, on retrouve quelquefois une sous-série supplémentaire de documents administratifs ayant appartenus au notaire. Les types d'actes les plus couramment rencontrés sont les quittances, les ventes et les obligations. On peut aussi souligner la présence de plusieurs testaments, habituellement groupés par couple, de contrats de mariage et dans une moindre mesure d'inventaires de biens. Tous les actes produits par les notaires ont la même formulation. L'en-tête peut varier légèrement d'un notaire à l'autre mais la structure demeure statique au cours de la période. Enfin, on peut souligner que ces actes sont habituellement enregistrés dans l'étude du notaire ou dans les demeures des gens impliqués dans les actes

Le Fonds témoigne de la gestion des terres de colonisation depuis l'entrée en vigueur du système cadastral au Québec et dans le Bas-Saint-Laurent en 1880 et de la gestion des cours d'eau par le gouvernement provincial depuis le début du 20e siècle. Le Fonds est composé des séries de gestion des terres de colonisation et de gestion des cours d'eau pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Ce dossier regroupe les cartes forestières de la région administrative du Bas-Saint-Laurent. Nous pouvons identifier les comtés de Rimouski et de Rivière-du-loup et les seigneuries Nicolas Rioux, Temiscouata, Rimouski, du Bic, Trois Pistoles, Ile verte. Les cantons Macpes, Duquesne, Flynn, Chenier, Valin, Bédard, Laroche, Biencour, Asselin, Robitaille, Hocquart, Demers et Viger y sont également mentionnés. Réalisées par la Price Brothers, ces cartes nous montrent l'emplacement des tours de feu. Ce dossier peut être utile puisqu'il tend à démontrer l'évolution de l'exploration et l'exploition des ressources forestières du bassin hydrographique du Bas-Saint-Laurent

La documentation composant le fonds est majoritairement constituée de documents témoignant du patrimoine naturel, humain et historique de l'Île d'Anticosti. C'est en 1972 que Jobin effectue, à l'Île d'Anticosti, le premier de nombreux séjours qui vont lui permettre de développer, pour cette région isolée du Québec, un intérêt qui s'est vite transformé en passion. Cette passion l'a conduit à recueillir un impressionnant ensemble documentaire illustrant les principales activités de l'Île. Ces documents touchent l'histoire de l'Île et les légendes qui l'entourent, la colonisation humaine et animale dont elle a été le témoin, son développement en tant que communauté et les personnages marquants ou influents qui y ont séjourné ou vécu. L'administration de l'Île y est également illustrée de manière très représentative, selon les différents propriétaires qui s'y sont succédés. On retrouve, dans le fonds, des documents témoignant de son administration paroissiale et municipale, de la vie socioculturelle et de la vie religieuse des résidents, des activités économiques (ressources et exploitation forestières, pêcheries, tourisme, etc.) permettant à la communauté de subsister, des lois et règlements en vigueur sur l'Île à différentes époques, et ainsi de suite. La représentation faite de l'Île couvre une période de temps s'étendant des débuts de la colonisation de la Nouvelle-France (mi 1500) à nos jours (1999). La période Menier (1896-1926) demeure cependant la mieux documentée et la plus riche en témoignages possédant un intérêt certain pour l'histoire. L'intérêt de Jobin pour l'Île d'Anticosti l'a conduit à entretenir de nombreuses correspondances personnelles lui permettant de colliger, mais également de diffuser, un ensemble d'informations se rapportant tantôt à l'Île elle-même, tantôt à son histoire ou à ses richesses naturelles. Il a aussi contribué à une diffusion médiatique (radiodiffusée, télédiffusée, et cinématographique) du patrimoine anticostien. Ses passions ne se limitent toutefois pas à l'Île d'Anticosti. C'est avec une énergie et une soif semblables que Jobin s'implique dans certains passe-temps à caractère socioculturel. Des documents témoignant de son intérêt pour les phares de navigation et l'histoire du Bas Saint-Laurent et de la Gaspésie s'ajoutent également au Fonds Luc Jobin. L'homme scientifique est lui aussi présent dans les documents composant le Fonds Luc Jobin. Déployant le même capital d'énergie à la réalisation de ses recherches et travaux scientifiques qu'à la reconstitution documentaire, la conservation et la diffusion du patrimoine anticostien, Jobin laisse au monde de la science les fruits de trente-quatre (34) années de recherche. Récompensé à de nombreuses reprises pour contribution exceptionnelle à la science, ses notes de recherche, observations de terrains et travaux sont un apport considérable à la recherche entomologique, principalement à l'entomologie forestière. Il a travaillé sans relâche à la préservation de la forêt par la lutte aux insectes nuisibles (spongieuse, arpenteuse de la pruche et tordeuse des bourgeons de l'épinette), et une partie de la documentation composant son fonds en témoigne. L'intérêt du Fonds Luc Jobin, à la fois scientifique, historique et patrimonial, est multiplié par la rigueur intellectuelle de son créateur. Ce fonds comprend quatre séries : S1 Vie personnelle; S2 Vie professionnelle et scientifique; S3 Documentation historique sur l'Île d'Anticosti; S77 Documents audiovisuels

Ce fonds regroupe les dossiers des architectes Caron, composés principalement de plans et devis de construction, de croquis et d'esquisses de projets, de photographies de projets en cours de réalisation ou réalisés, incluant des photographies aériennes, la correspondance échangée et des soumissions. Y sont représentés des édifices ou constructions de nature publique (manèges militaires, ports, prisons, édifices à bureaux) et parapublique (cliniques médicales, couvents, écoles publiques et privées, foyers, hospices, hôpitaux, hôtels-de-ville, maisons de repos, marchés publics, orphelinats, parcs municipaux, traverses), industrielle (manufactures, industries de produits et services tels Canada Iron Foundries, Reynold Aluminium), commerciale (ateliers, banques, bureaux d'affaires, caisses populaires, centres d'achat, commerces de détail, coopératives, entrepôts, garages, hôtels, imprimeries, pharmacies, restaurants, tavernes) et résidentielle (chalets, résidences unifamiliales ou à logements, solariums, villas). S'ajoutent les réalisations à caractère communautaire (salles communautaires, salles paroissiales), socio-culturel (théâtres dont le Capitol, l'Impérial et le Rialto à Trois-Rivières, stations de radio), sportif (clubs de curling, de chasse et de pêche, et de golf), récréatif (arénas, clubs nautiques, patinoires, piscines, salles de quilles, terrains de jeux), religieux (chapelles, églises et presbytères dont la Basilique Notre-Dame-du-Cap de même que les évêchés et cathédrales de Nicolet et de Trois-Rivières, monastères ou résidences, maisons de retraite, autres bâtiments et dépendances) et commémoratif (calvaires, grottes, statues). On y retrouve enfin des projets d'architecture référant à des édifices publics réalisés par le chanoine Georges Bouillon (1841-1932), projets qui auraient été remis à Louis Caron par son oncle Joseph-Henri Caron. Bien que ces documents réfèrent principalement à des projets réalisés au Québec, dans diverses localités relevant des régions de l'Abitibi-Témiscamingue, du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine, de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec, de l'Estrie, des Laurentides, de la Mauricie, de la Montérégie, de Montréal et de Québec, nous y retrouvons également quelques dossiers de projets réalisés dans d'autres provinces canadiennes, soit en Colombie-Britannique, au nouveau Brunswick et en Ontario, de même qu'aux États-Unis, dans le Maine et à New York. Enfin, ce fonds regroupe des documents personnels relatifs à Jean-Louis Caron (travaux académiques, certificat d'honneur, plan de la résidence familiale, photographies et notes personnelles sur les enfants, ses loisirs, son mariage et voyage de noces, des fusains et dessins témoignant de sa participation à divers concours) et à la famille Caron (tableaux et notes généalogiques, publication portant sur les architectes Caron)

Régions du Québec et gens de ce pays figurent dans cette collection toute en images. La collection est, en fait, constituée principalement de cartes postales qui concernent plusieurs régions, villages et villes du Québec. Parmi ceux-ci se retrouvent Québec, Montréal, Charlevoix, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, Lotbinière, Bellechasse, l'Île-d'Orléans. Nous y trouvons aussi quelques portraits de personnages récents et historiques, comme Louis Massu, Paul-Émile Léger, Champlain, Montcalm, des groupes d'enfants et de cadets. Plusieurs cartes concernent la construction du pont de Québec, des congrès religieux, les fêtes du Tricentenaire de Québec, des pièces de mobilier québécois, des sujets humoristiques, des scènes marines et rurales. Notons que les pièces ont été classées en vingt-six dossiers et que les cartes sont de J.E. Livernois, L. Roussel, W.B. Edwards, N. Thibault, Pruneau & Kirouac, Photo Moderne Enrg, J.P. Gosselin, Librairie Garneau Ltée, A. Boivin, Montminy & Cie, Cassidy's Photo Studio (Gaspé) Certains des termes rattachés ont été extraits de description à des niveaux inférieurs

Différents villages et édifices du Bas-Saint-Laurent. Amqui, Cacouna, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Kamouraska, Rivière-du-Loup, Rivière-Ouelle et bien d'autres