Le fonds Philéas Gagnon témoigne essentiellement des siècles passés par le biais de divers documents composant la collection de l'archiviste. D'une part, le fonds contient des photostats de lettres, des portraits, des gravures de costumes populaires des XVI et le XIX siècles et autres documents datant des XVIIIe et XIXe siècles, des archives judiciaires diverses des années 1898 à 1919, ainsi qu'un cahier de notes tirées de greffes de notaires des XVIIe et XVIIIe siècles. Concernant plus spécifiquement la famille Gagnon, s'y retrouvent également des notes sur les origines des Gagnon au Canada (1897), de la correspondance (1898-1919), dont plusieurs lettres témoignent d'échanges entre Philéas Gagnon et l'abbé A.P. Gautier, et des archives judiciaires, surtout des actes notariés, impliquant les Gagnon ayant vécu entre 1660 et 1900. Enfin, un carnet d'adresses des noms de ceux qui sont intéressés aux livres canadiens, une publication d'une étude de Gagnon sur LE PREMIER ROMAN CANADIEN, en plus d'un texte sur L'ANNEXION DU CANADA AUX ÉTATS-UNIS complètent cette première partie du fonds. D'autre part, le fonds Philéas Gagnon contient de la documentation sur Québec, entre autres, sur la Citadelle, le port et certains édifices, dont des banques et la basilique. Une photographie du drapeau de Carillon, des gravures de dessins de Dielmann représentant des paysages et des personnages, et une gravure d'une cartouche de carte titrée GENERAL VIEW OF QUEBEC, FROM BEAUPORT complètent le fonds. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche

Les documents iconographiques du fonds sont constitués de cartes postales sur l'Acadie; de photos lors d'un dévoilement en Acadie en 1930 où est présent l'abbé Couillard-Després, de photos d'un voyage du journal Le Devoir en 1924, de photos d'une automobile ancienne, de plusieurs édifices religieux de Sorel et d'une fontaine antique apportée par Louis Hébert en 1617. Les photos qui concernent Sorel sont de Desjardins. En ce qui concerne les documents cartographiques et architecturaux, le fonds contient des plans de la rivière Famine en Beauce vers 1885 et de la seigneurie de la Rivière-du-Sud à partir de 1646, un détail de la rivière Richelieu avec l'emplacement d'un moulin à papier en 1848, un plan du fort Saint-Louis à Barrington Bay en Nouvelle-Écosse de même que des dessins architecturaux du Musée de la Tour et de la bibliothèque d'Entremont situés également dans cette province. D'autres documents concernent la ville de Paris dont une carte de la prévôté et vicomté de Paris vers 1700 ainsi qu'une reproduction couleur d'un plan de la ville en 1548. Les documents textuels de ce fonds se composent de la correspondance de l'abbé Azarie Couillard-Després avec notamment les descendants de la famille Couillard et des autres familles de la Rivière-du-Sud, sur lesquelles on retrouve également des notes, actes notariés et extraits de mariages, de baptêmes ou de sépultures. Deux tableaux généalogiques de la famille et une lettre patente sur les armoiries de la famille Couillard, ainsi qu'un texte sur Louis Hébert ancêtre d'Azarie, débarqué en Acadie en 1606 complètent le volet familial et historique du fonds. On retrouve également des notes et copies de documents relatifs à l'Acadie mais la majeure partie du fonds se compose de documents sur des seigneuries (entre autres Québec, Yamaska, Sillery, ...). Un inventaire décrivant les biens de Louis Couillard et de sa femme permet de se faire une idée sur le niveau de vie des seigneurs Couillard

Cette série est composée des documents accumulés par Joseph-Camille Pouliot pour la rédaction de ses ouvrages historiques sur la région de Québec et sur l'Île d'Orléans. Elle se voit donc composée de documents anciens, de transcriptions des registres d'état civil, de listes des noms de famille de l'Île, liste des électeurs, de sermons des curés et d'actes notariés qui expriment l'évolution du territoire et des familles qui l'habitent. De nombreux chapitres de l'histoire de l'Île sont couverts par des conférences du juge Pouliot; celui-ci y parle des notes et textes des colons, des curés, du régime seigneurial, du Chantier maritime Saint-Laurent. Une documentation a aussi été regroupée par paroisse (Saint-Laurent, Saint-Jean, Sainte-Famille, Saint-Pierre, Saint-François) et elle comprend des notes au sujet des familles, des transcriptions, des coupures de presse, des conférences lors d'anniversaires, des sermons, des lettres et déclarations de citoyens, etc. En parcourant l'Île d'Orléans, en 1929-1930 surtout, Joseph-Camille Pouliot avait accumulé un nombre considérable de documents du Régime français dont il a dressé des listes sous le titre «Papiers à moi donnés». (P436,S8/2). Ces papiers lui permirent, d'une part, d'étoffer ses connaissances topographiques et historiques de l'Île et, d'autre part, de dresser la généalogie des familles grâce aux testaments, aux inventaires après décès et à la transcription des registres paroissiaux. Ainsi, trouvons-nous des compilations par noms de famille, par paroisse et par ordre alphabétique des noms de famille. Certaines figurent en évidence, telles les d'Estimauville, les Mauvide-Genest, les Pouliot mais aussi les Asselin, les Blais, les Blouin, les Coulombe, les Gosselin, les Hébert, les Létourneau, les Poulin, les Royer, les Turcotte, etc. Nous trouvons, en outre, quelques dossiers relatifs aux familles de Château-Richer, de Montmagny (les ) et de l'Île-aux-Grues. Les documents qui portent sur le Manoir Mauvide-Genest et la famille sont toutefois peu nombreux. Les documents iconographiques de cette série concernent surtout le manoir Mauvide-Genest ainsi que quelques personnages, activités et édifices de l'Île d'Orléans. Les documents de l'acquisition numéro 2012-02-016 nous proviennent de Monsieur Guy Turcotte - famille Jean-Joseph Turcotte. Ces documents illustrent principalement les activités de certains membres des familles Mauvide, Genest, Pouliot et Turcotte. Les documents (principalement des documents notariés) couvrent les années 1732 à 1915 et permettent de retracer l’histoire de l’Île d’Orléans. Les documents de l'acquisition numéro 2013-08-004 nous proviennent de Monsieur Guy Turcotte - famille Jean-Joseph Turcotte. Cette acquisition contient quatre (4) documents textuels à savoir : un document officiel authentifiant que Jean Mauvide exerce la profession de chirurgien sur l'Île d'Orléans, signé le 20 juillet 1732 par Michel Sarrazin; un document signé par l’intendant François Bigot, daté du 11 mai 1753, nommant Jean Mauvide Chirurgien Major; un calepin dans lequel Wenceslas Turcotte décrivait toutes les tâches à accomplir pendant qu'il était lieutenant dans la milice en 1872; une liste des achats entre le 18 septembre 1875 et le 31 janvier 1876 de Mme veuve François Simard (née Olympe Clavet), épouse en secondes noces de Wenceslas Turcotte

Les documents iconographiques surtout constitués de photographies illustrant les édifices, bâtiments sur lesquels l'architecte a travaillé ou qui ont pu servir son imagination. On y trouve des reportages complets sur l'évolution des travaux comme c'est le cas pour le terminus postal de Québec, ainsi qu'un reportage précis des bâtiments de Port-Menier. Plusieurs des photos sont de Thaddé Lebel, Edwards, Livernois

La série «Documents iconographiques» s'explique par la nécessité de donner accès à ces documents avant l'élaboration du plan de classification pour l'ensemble du fonds. Les photos de cette série représentent Henri-Gustave Joly de Lotbinière, sa femme, Alain Joly et sa mère Lucy Campbell ainsi qu'Edmond de Lotbinière. On y voit Henri-Gustave en forêt et en ville, des travailleurs près d'une draisine, l'intérieur d'un bureau et le Manoir Montmorency; ainsi que des gens à l'entrée de serres et des dames dans un parterre. Un montage collé sur carton des reproductions photographiques de portraits anciens et contemporains représentant huit générations soit : Louis-Eustache Chartier de Lotbinière (1688-1749), Michel-Eustache-Gaspar Chartier de Lotbinière (1723-1770), Eustache-Gaspar Alain Chartier de Lotbinière (1748-1822), Pierre-Gustave Joy (1810-1887), Henri-Gustave Joly (1829-1908), Edmond Joly de Lotbinière (1859-1911), Alain Joly de Lotbinière (1886-1954) et Edmond Joly de Lotbinière (1922- ). Ce montage provient d'un transfert du Fonds Société des parcs de sciences naturelles du Québec (cote P884). On retrouve également une photo de H. Sylvester Williams, avocat noir en 1907 au Québec. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche. Quelques photos sont signées : J.E. Livernois

Les documents textuels de cette collection comprennent une copie manuscrite du cahier de scrutin de l'élection du quartier ouest de Montréal en 1832 (dont l’original se trouve sous la cote TL19,S41,D24) ainsi qu’une étude détaillée faite par Jacques Viger à la même époque des votes inscrits au cahier de scrutin et qu’il a divisés selon la date et le lieu du scrutin, le nombre d’heure d’ouverture du bureau de vote, le sexe des électeurs, le candidat choisi, le lieu de naissance et le statut de propriétaire ou de locataire des électeurs, le tout accompagné d'un index alphabétique et de courtes notes personnelles; des listes de témoins entendus relativement à l'enquête sur les événements survenus lors de l'élection de 1832 à Montréal; des lettres diverses (1770-1850), destinées à différentes personnes dont les sujets traités touchent les affaires financières, judiciaires et familiales; des documents concernant les travaux de rues (1796-1812), les travaux du pont de la rivière Prud'homme (1799), les permis de tavernes et débits de boissons (1800-1805). Les documents iconographiques et photographiques présentent trois grandes thématiques. La première s'intéresse à la fête des porteurs et crieurs du journal "La Presse" organisée au Parc Belmont aux environs de 1929. Elle montre l'achalandage aux manèges en plus des activités, équipements et membres du personnel de ce parc d'attraction. La deuxième montre les membres des clergés canadien, américain et français entre 1870 et 1880. Parmi les membres importants du clergé, notons le pape Pie IX, Alexandre-Antonin Taché (archevêque de Saint-Boniface), Antoine Racine (évêque de Sherbrooke), Georges Melançon (évêque de Chicoutimi), Louis-François Laflèche (évêque de Trois-Rivières), Jean-Jacques Lartigue (évêque de Montréal), Édouard Fabre (évêque de Montréal) et Ignace Bourget (archevêque de Montréal). Elle recèle aussi des images dont une mosaïque nous montrant la ville de Dorval et ses habitants les plus connus en 1913 et les finissants du collège Saint-Paul de Varennes en 1908. Les documents de cette série ont été créés par quelques-uns des plus importants photographes de l'époque, dont Archambault, Bazinet, Desmarais, Inglis, Laprés et Lavergne, Livernois, Parks. Les documents cartographiques comprennent des plans d'édifices, de construction de ponts, de seigneuries, de résidences à Montréal et dans les environs. Cinq atlas du Canada et un atlas mondial accompagnent le tout

Ce fonds documente le développement de la région de la Petite-Nation. Constitué principalement d'entrevues faites auprès des gens de la vallée de la Petite-Nation, il permet de connaître les us et coutumes de la population de la seule région de l'Outaouais ayant connu le régime seigneurial. On y retrouve également quelques photographies d'édifices de Montebello, Papineauville et Notre-Dame-de-la-Paix, ainsi que d'incendies à Montebello. Un inventaire des archives des municipalités et paroisses comprises dans la Seigneurie de la Petite-Nation, un historique de la Seigneurie et de Saint-André-Avellin, des copies de livres terriers de Saint-André-Avellin et de Papineauville et des procès-verbaux de la fabrique Notre-Dame-de-Bon-Secours de Montebello de 1881 à 1965 complètent le fonds

Cette pièce est un plan figuratif de la rive nord de la rivière Ottawa ou Grande Rivière, devenue rivière des Outaouais, entre les illustres rapides du Long-Sault dans le canton de Grenville et ceux, plus à l'est, de Chute Blondo (Ontario) en face du canton de Chatham. Elle montre en fait le tracé projeté du canal de Carillon, construit entre 1819 et 1834, ainsi que la division des terres et l'emplacement des bâtiments. Plusieurs noms de propriétaires y sont identifiés tels les Cammeron, Greece, Owens, Mc Phee, Mc Vicar, Du Verney, W. Millans. On y aperçoit également le lac Dollard-des-Ormeaux et l'île Struthers ainsi que le barrage et le moulin Hamilton situés du côté ontarien de la rivière. Il est par ailleurs probable selon une inscription à l'endos du plan que cette pièce ait été déposée à la Cour du banc de la reine à Montréal, en 1849, dans une cause opposant entre autres un dénommé Taylor

Ce fonds d'archives témoigne de la vie personnelle de Jacques-Yvan Morin, de même que de sa carrière politique en tant que député et ministre. Il est divisé en plusieurs dossiers: dossiers personnels, dossiers politiques, dossiers du ministère de l'Éducation et dossiers du ministère des Affaires intergouvernementales. Les dossiers personnels témoignent des jeunes années de Jacques-Yvan Morin (1931-1957), de la famille Morin, de ses études supérieures, de ses activités professionnelles, de son enseignement (1958-1973), de ses écrits et interventions, de ses voyages en Europe, Amérique, Afrique et Asie, de même que des ses biens meubles et immeubles. Les dossiers politiques témoignent, quant à eux, des écrits de Jacques-Yvan Morin et de ses activités antérieures à 1964, du droit de la personne et des droits des peuples, de la Constitution (écrits et interventions de 1964 à 1973), du Parti démocratique et du Parti socialiste du Québec, des États généraux du Canada français (1966-1969), du Mouvement Québec français, du Mouvement national des québécois (1970-1973), de l'Associations France-Québec et Québec-France, du Parti québécois, du rôle de député de Jacques-Yvan Morin dans le comté de Sauvé (1973-1984), de l'Opposition officielle (1973-1976) et du Gouvernement du Québec (1976-1984). Les dossiers du ministère de l'Éducation reflètent les activités de Jacques-Yvan Morin à titre de ministre. Ils contiennent plusieurs sous-dossiers en lien avec le ministre et le cabinet ministériel, le ministère, la Conférence des ministres de l'Éducation des pays d'expression française (CONFEMEN), du Conseil des ministres de l'Éducation du Canada (CMEC), des commissions scolaires, de l'enseignement primaire et secondaire (politiques), des écoles publiques, des comités d'écoles et de parents, de l'enseignement collégial (politique), de l'enseignement privé, des enseignants (syndicats et associations), de l'enseignement universitaire, de l'éducation des adultes (formation continue), des prêts et bourses, du Conseil consultatif du ministère et d'organismes divers tels que l'Association canadienne d'éducation de la langue française (ACELF) et autres. Finalement, les dossiers du ministère des Affaires intergouvernementales reflètent les activités de Jacques-Yvan Morin à titre de ministre. Ils donnent des éléments d'information sur le ministre et le cabinet ministériel, le ministère, La Direction des Affaires canadiennes et autochtones et les relations internationales (1982-1984). Une boîte contenant de la correspondance de Jacques-Yvan Morin complète ce fonds d'archives. Les documents iconographiques du fonds sont principalement photographiques et illustrent, d'une part, la vie familiale avec des portraits de la mère de Morin, Germaine Roy, de son père Arsène, des grands-parents, de son épouse et de plusieurs autres dont des enfants. On note également la présence de plusieurs photographies illustrant la carrière politique de Jacques-Yvan Morin à titre de député ou de ministre. D'autre part, plusieurs documents concernent la carrière de son père avec, entre autres, les T.D. Bouchard, Thérèse Casgrain, Mgr Joseph Charbonneau, Adélard Godbout et Camilien Houde, ainsi que ses activités de fonctionnaire qui l'amenèrent à effectuer divers voyages, particulièrement en Abitibi en 1926 et sur la Côte-Nord, ainsi qu'à l'Île d'Anticosti. Des pièces fort intéressantes témoignent de ces voyages avec des vues d'édifices, de mines et de barrages de Noranda, de Rouyn, du chemin de fer et de lacs abitibiens. Nous y trouvons aussi des vues des moulins de Shelter Bay, de Clarke City, Sept-Îles, Rivière-aux-Outardes, du manoir des Menier à Port-Menier, des travaux forestiers, des goélettes, des navires et des yachts, et des vues de la côte gaspésienne. Plusieurs dessins d'enfants et de membres de la famille complètent ces documents. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche. Les vidéocassettes contiennent une allocution de Morin en 1975 qui dénonce l'inaction des Libéraux et deux documents relatifs à l'éducation, dont une entrevue du Ministre. Enfin, tous les documents sonores sont des discours, entrevues, enregistrements de conférences de ministres et se rapportent à ses fonctions de ministre de l'éducation. Notons cependant la présence d'une bande magnétique d'un discours nationaliste du chanoine Lionel Groulx sur l'avenir politique du Québec

Les pièces composant ce corpus documentaire permettent surtout de rendre compte du sentiment de Lady Aylmer envers le Canada-français. En fait, le fonds comprend le journal de Lady Aylmer intitulé RECOLLECTIONS OF CANADA rédigé dans sa langue maternelle. Sous forme d'album relié, ses lettres ou notes crayonnées au jour le jour, pour elle-même et pour ses nièces restées en Angleterre, expriment les sentiments de Lord et Lady Aylmer qui sont, l'un et l'autre, sympathiques aux Canadiens français et n'ont aucune prétention contre les catholiques. Très religieux, ils admirent la fidélité des habitants du pays à leur foi. Il faut lire notamment les récits des visites de Lady Aylmer à l'Hôtel-Dieu, à l'Hôpital général et au monastère des Ursulines de Québec, où elle souligne avec admiration le dévouement des religieuses. Le journal comprend aussi des illustrations de Québec, Lorette, Montmorency, de la rivière et des lacs Saint-Charles et George, de Montréal, Sainte-Anne-de-Beaupré et de Saint-Ferréol. Dans la plupart des cas, il s'agit de paysages, de bateaux, de monuments, d'édifices, d'habitants, d'Amérindiennes et de clochers. Dans ses écrits, Lady Aylmer mentionne que la majorité des dessins non signés sont du colonel Cockburn; trois pièces sont signées J. Grant