Person

Boivin-Allaire, Émilia, 1912-2004

Fille cadette d'Alexandre-Aimé Boivin, industriel, et d'Adéla Lessard, fondatrice des Jeudis artistiques et littéraires, Émilia naquit à Québec dans la paroisse Notre-Dame-de-Québec le 27 mars 1912. De 1923 à 1930, elle fréquenta l'Institut Chanoine-Beaudet dirigé par les religieuses de la Congrégation Notre-Dame à Saint-Pascal-de-Kamouraska où elle obtint un brevet d'enseignement en sciences ménagères. Elle poursuivit tout au long de sa vie des études en langues, en littérature, en pédagogie et en sociologie avant d'enseigner le français dans les cours d'été de l'Université Laval. Émilia mena de front, dès 1935, une carrière à multiples facettes : journaliste, conférencière, bénévole, historienne, biographe et animatrice. En 1945, elle épousa Camille Allaire, agronome au ministère fédéral de l'Agriculture. La journaliste collabora simultanément comme pigiste au journal L'ACTION CATHOLIQUE, de 1935 à 1965, au journal au parti de l'Union nationale LE TEMPS, de 1950 à 1962 où elle rédigea les chroniques littéraire, féminine et artistique sous les pseudonymes Gilles Morand et Marie-Marthe, à la REVUE POPULAIRE, de 1960 à 1964 et à la revue CONCORDE pour la Ville de Québec de 1954 à 1962. La conférencière parcourt le Québec pour diffuser ses connaissances en sciences ménagères. La bénévole organisa et anima durant douze ans des activités culturelles et sociales au Sanatorium Bégin, dans Bellechasse, tout en collaborant aux relations publiques de la Société canadienne du cancer. L'historienne s'occupa d'histoire locale et régionale qu'elle cultiva dans QUAND LES MURS PARLENT..., en 1973 et NÉE PLACE ROYALE en 1984. Mais l'écrivaine s'illustra surtout avec la publication de TÊTES DE FEMMES en 1964 et PROFILS FÉMININS en 1967