Sous-série organique SS1 - Documents de Joseph-Camille Pouliot

Zone du titre et de la mention de responsabilité

Titre propre

Documents de Joseph-Camille Pouliot

Dénomination générale des documents

Titre parallèle

Compléments du titre

Mentions de responsabilité du titre

Notes du titre

Niveau de description

Sous-série organique

Dépôt

Cote

CA QUEBEC P436-S4-SS1

Zone de l'édition

Mention d'édition

Mentions de responsabilité relatives à l'édition

Zone des précisions relatives à la catégorie de documents

Mention d'échelle (cartographique)

Mention de projection (cartographique)

Mention des coordonnées (cartographiques)

Mention d'échelle (architecturale)

Juridiction responsable et dénomination (philatélique)

Zone des dates de production

Date(s)

  • 1883-1935 (Production)

Zone de description matérielle

Description matérielle

1,15 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) 144 photographie(s) 4 dessin(s) 2 peinture(s) 99 gravure(s)

Zone de la collection

Titre propre de la collection

Titres parallèles de la collection

Compléments du titre de la collection

Mention de responsabilité relative à la collection

Numérotation à l'intérieur de la collection

Note sur la collection

Zone de la description archivistique

Nom du producteur

Notice biographique

Originaire du Mans, l'ancêtre de Jean-Baptiste Pouliot s'est établi en Nouvelle-France vers 1677. Ce personnage, Charles Pouliot, né vers 1631, était le fils de Michel Pouliot et de Jacqueline Laurens. Il épousa à Château-Richer, le 6 juin 1667, Françoise Lemonnier. La lignée se poursuit sous quatre générations; Jean, né en 1674, François, né en 1708, Pierre, né en 1749 et François de Sales, né en 1777, puis s'étend davantage avec Jean-Baptiste, né le 27 mai 1816. Parmi les familles apparentées aux Pouliot, mentionnons les Lemieux (Eugénie, épouse de Joseph-Camille), les Loranger (Henriette-Mélanie, épouse de Charles-Eugène), les McDonald (Anne-Éva, épouse de Camille-Eugène), les Mathys (Louise, épouse de Paul-Louis), les Bouchard (Georges, époux de Marie-Crescence) et les Fraser (Julianne, épouse de Elzéard)

Nom du producteur

Notice biographique

Joseph-Camille, cadet des fils de Jean-Baptiste Pouliot et de Sophronie Blais, naît à Rivière-du-Loup le 1er août 1865. Il fait ses études secondaires au Petit-Séminaire de Québec, puis il complète une licence en droit à l'Université Laval obtenant la médaille d'argent décernée par Lord Stanley. Admis au Barreau en juillet 1888, il retourne dans sa ville natale et il s'associe avec son frère, Charles-Eugène, qui y exerce le droit depuis 1879. Après le décès de ce dernier, en 1897, il forme un bureau avec les avocats Émile Gagnon, Ernest Lapointe et Adolphe Stein. Dans une note dactylographiée du début des années 30 et adressée à son fils Paul-Louis, J.-Camille Pouliot se remémore ses premières activités politiques. S'y résume sa vie de fils de politicien et comment il en vint très tôt à la politique. En effet, élève de rhétorique au Séminaire de Québec, il accompagnait son père, Jean-Baptiste, dans ses «pérégrinations électorales», rédigeant des «manifestes... qui étaient distribués à chaque élection pour le comté de Témiscouata». Il s'occupait «du patronage», notamment lors de l'élection de son frère Charles-Eugène, le 24 juin 1896. Présenté pour être candidat libéral, il préféra, précise-t-il, se retirer au profit de Charles Gauvreau, mais il céda, en 1908, à la demande expresse de Wilfrid Laurier voulant qu'il affronte Sir Rodolphe Forget dans le comté de Charlevoix. Il perdit néanmoins ses élections par 209 voix et ce, même en dépit de la présence de Laurier qui y tint une assemblée publique «à laquelle assistèrent près de huit milles personnes». Ce fut «pour reconnaître les services que ma famille avait rendu au parti» que Sir Wilfrid Laurier «m'a nommé juge en 1910 pour le district d'Arthabaska, en remplacement du juge Tourigny, permuté au district de Rimouski». Durant son séjour à Rivière-du-Loup, l'avocat Joseph-Camille s'implique dans le «progrès» et l'évolution de sa ville. En fait, il organise et fait incorporer, en 1903, la Compagnie de téléphone de Kamouraska; il se fait «le promoteur de la Compagnie Trans Saint-Laurent», laquelle réussit à maintenir la navigation d'hiver entre la rive sud et la rive nord, c'est-à-dire relier Rivière-du-Loup à Saint-Siméon, Tadoussac, les Escoumins et Sept-Îles; il s'intéresse également à la vocation touristique de la région en créant le Syndicat des touristes. Parallèlement à ses fonctions d'avocat puis de juge, Joseph-Camille Pouliot s'occupe d'histoire et publie des RÉMINISCENCES DE VOYAGE ainsi qu'une vie de la vénérable Marie-Crescence de Kaufbeuren en Bavière où il avait séjourné en 1894. Par la suite, il s'intéresse à la généalogie et à l'histoire de l'Île d'Orléans, de même qu'à Jacques Cartier, notamment lors des fêtes du quatrième centenaire de la découverte du Canada. Ayant fait l'acquisition du Manoir Mauvide Genest en 1926, il se consacre à sa restauration ainsi qu'à son ameublement et, pour ce faire, il parcourt toute l'Île d'Orléans afin d'obtenir, de la part des habitants, des meubles et des «papiers» qui lui permettront d'accumuler une documentation «inestimable». Le juge Pouliot s'est expliqué de cette passion pour les vieux meubles et les vieux papiers dans NOTE MANUSCRITE adressée à son fils Paul-Louis (dossiers Souvenirs). Il écrit: «À cette fin, je visitai plusieurs maisons de l'Île d'Orléans. Au cours de mes démarches je réussis à acheter à des prix acceptables un certain nombre d'articles que j'installai dans le manoir. J'ai aussi la bonne fortune d'acheter de la succession de l'abbé Hudon, curé de Saint-Ignace et de la succession Dénéchaud de Berthier une partie de l'ameublement qui se trouve maintenant au manoir». Quant aux papiers de familles, il note que «plusieurs centaines de documents absolument inutiles pour leurs propriétaires, mais d'une grande valeur pour faciliter mes recherches généalogiques me furent ainsi donnés. Parmi ces documents se trouvaient des actes notariés, dûment authentiques notamment des contrats de mariage contenant des indications du plus haut intérêt sur les familles...». L'auteur parle, en outre, de ses travaux de compilations, d'analyse et d'indexation de ces actes notariés qui «contiennent bien de 4 à 5 000 noms». Joseph-Camille Pouliot se maria trois fois: d'abord avec Yvonne Hudon (1872-1901), puis, après le décès de celle-ci, avec Marie Bourgoin et, enfin, avec Eugénie Lemieux, fille de Hormidas-Alphonse Lemieux, inspecteur des douanes et de Anne-Philomène Bisaillon. Il meurt à Rivière-du-Loup le 25 décembre 1935

Historique de la conservation

Portée et contenu

Cette sous-série est composée des documents produits ou reçus par Joseph-Camille Pouliot depuis ses années de collège jusqu'à son décès en 1935. De l'étudiant au Séminaire de Québec, nous possédons ses notes de cours de philosophie (rédigées en latin) alors que l'étudiant en droit a conservé les questions d'examen pour l'admission à l'étude du droit en 1885 ainsi que celles de l'examen du barreau en 1887. Le citoyen, l'avocat, le candidat libéral et le juge ont prononcé de nombreux discours, conférences, adresses sur les sujets les plus divers, dont la Nation française (1885), Wilfrid Laurier, le journal l'UNION DES CANTONS DE L'EST, Laure Conan, l'agriculture, le barreau d'Arthabaska, la guerre 1914-18, la magistrature au Québec à l'occasion de l'ouverture des sessions judiciaires ou ouverture des tribunaux, l'histoire de l'Île d'Orléans, la société québécoise, les canadiens-français (à titre de président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Fraserville), l'éducation. Parmi les écrits de Joseph-Camille, nous possédons son journal de voyage en France pour 1894 (et non pas en 1884) ainsi que les documents relatifs à celui de 1906 en Angleterre, en Belgique et en France; nous possédons des textes manuscripts concernant Octave Crémazie, la notion de patrie, l'ordonnance de la marine de 1681, le capitaine J.-E Bernier, la VIE DE LA VÉNÉRABLE MARIE-CRESCENCE DE KAUFBEUREN, les historiques et familiales, qui traitent de l'Île d'Orléans de ses paroisses et de sa seigneurie; des notes historiques sur la ville de Québec, ses monuments et ses édifices (la Citadelle, l'Hôpital Laval, la Maison Maizerets, le Kent House, le couvent de Bellevue, l'Académie commerciale, le Château Bigot, etc.); nous avons également des poèmes et des chansons de circonstances dédiés parfois à Joseph-Camille (1899-1935), les commentaires manuscrits ou tirés de la presse à propos de ses publications à caractère historique (1927-28), l'enregistrement de ses droits d'auteur et brevets d'invention (mesure pour toiser le bois et poulie et courroie de sauvetage individuel en cas d'incendie). De l'avocat nous possédons ses livres de comptes (1902-1927) des activités de son bureau, alors que du juge nous avons des commentaires de la presse sur ses jugements ainsi que les dossiers, les causes qui l'opposèrent à la ville de Fraserville, (au sujet de l'expropriation de terrains) et à J.-Oscar Lavoie de Sainte-Cécile du Bic. Les documents de cette sous-série révèlent l'implication de Joseph-Camille dans diverses entreprises: propriétaire foncier, il fit construire ou aménager entre 1888 et 1917 des édifices qui abritèrent l'Hôtel Vandôme, l'Hôtel Victoria, la Maison dite «des Grecs», la Maison McKinnon; en octobre 1902, il se portait acquéreur d'un sixième de la Compagnie de téléphone de Kamouraska qui étendit bientôt ses activités aux comtés de Témiscouata, à Rimouski et jusqu'à Edmunston au Nouveau-Brunswick; dès 1901, il s'intéressa au pouvoir électrique en achetant «divers pouvoirs d'eau» à Saint-Pascal de Kamouraska, puis à Saint-Aubert, à la Rivière-Ouelle et au Bic et en se joignant, en 1903, la Corporation du Bic, du moins jusqu'en 1926; la même année, soit en 1901, il investit dans la St Lawrence Furniture Co dont il se retira bientôt en raison de conflits internes; il prit l'initiative de créer, vers 1908, la Compagnie Trans Saint-Laurent qui, grâce à Rodolphe Lemieux, recevait des subventions du gouvernement fédéral pour assurer la traversée entre Rivière-du-Loup et Tadoussac. Joseph-Camille Pouliot participa, de plus, à la création du Syndicat des touristes, compagnie formée pour faire l'acquisition du journal LE SAINT-LAURENT, et publier une revue hebdomadaire, LE SYNDICAT DES TOURISTES, ayant pour but de «faire connaître les endroits de villégiature du Bas Saint-Laurent et spécialement Saint-Siméon et la Rivière-du-Loup». Joseph-Camille Pouliot avait aussi accumulé des documents sur trois personnes: Roch Lyonnais, luthier, l'abbé F.X. Blais, beau-frère et curé de Rivière-du-Loup, J.-Elzéar Bernier, capitaine et explorateur. Les documents iconographiques de la sous-série portent essentiellement sur Joseph-Camille, sa famille, ses voyages et ses publications. Nous y trouvons des portraits du juge, de membres de sa famille, d'amis, comme le capitaine J.-Elzéar Bernier, le lieutenant-gouverneur Pierre-Évariste Leblanc ainsi que plusieurs photos de rencontres et d'activités familiales, particulièrement au manoir Mauvide-Genest de Saint-Jean sur l'Île d'Orléans. Les documents illustrent aussi des résidences, divers sites et personnages à Rivière-du-Loup, Québec, en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine et en d'autres lieux; quelques documents portent sur Jacques Cartier: plusieurs de ces photos, certaines sous forme de cartes postales, ont servi dans les publications de Pouliot. Enfin, la sous-série comprend quelques cartes de sympathie et de condoléances reçues lors du décès de J.-Camille Pouliot. Plusieurs photos ont été prises par Pouliot. Notons que les documents ont été classés en 11 dossiers. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche

Zone des notes

État de conservation

Source immédiate d'acquisition

Classement

Langue des documents

Écriture des documents

Localisation des originaux

Disponibilité d'autres formats

Restrictions d'accès

Délais d'utilisation, de reproduction et de publication

Instruments de recherche

Éléments associés

Éléments associés

Accroissements

Identifiant(s) alternatif(s)

Zone du numéro normalisé

Numéro normalisé

Mots-clés

Mots-clés - Lieux

Mots-clés - Genre

Zone du contrôle

Identifiant de la description du document

Identifiant du service d'archives

Règles ou conventions

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision et de suppression

Langue de la description

Langage d'écriture de la description

Sources

Zone des entrées

Lieux associés

Genres associés