La Société nationale Samuel de Champlain a été fondée le 3 juillet 1949 dans le but de se vouer à l'exaltation et à la glorification de Champlain comme étant le fondateur du Canada, un héro national, le patron de la jeunesse canadienne et le bienfaiteur de l'humanité pour avoir ouvert le nord continental à la civilisation et au christianisme. Le président de cette société a été, à partir de 1960, M. Georges Boulanger

Le laboratoire Kinéco, qui a commencé ses activités à Québec en juillet 1969, était la propriété de trois associés : Roger Marcoux, président; Maurice Edwards, trésorier et Pierre Rochette, secrétaire et gérant. Leurs premiers équipements ont été acquis du Parti de l'Union nationale. Ce laboratoire était le seul établissement du genre à opérer dans tout le Québec, à l'exception de Montréal, et les employés y traitaient les films tournés par divers cinéastes, dans les formats 16 mm surtout, ainsi que 8 mm et super 8 mm, en développant les pellicules et en imprimant des copies. Au cours de cette première période d'activité, les principaux clients du laboratoire ont été les deux stations de télévision de Québec, soit La Télévision de Québec limitée et Radio-Canada; celles de Trois-Rivières, Jonquière, Chicoutimi, Rimouski, Matane, Rivière-du-Loup, Radio-Québec à Québec ainsi que le Centre de recherches de Valcartier. Les autres clients sont des réalisateurs oeuvrant dans la région pour des documents réalisés à la demande des services gouvernementaux, l'Office du film du Québec en particulier, ainsi que pour diverses compagnies et d'autres institutions. Les documents confiés au laboratoire sont des reportages pour la télévision, des documentaires ainsi que des commerciaux et, exceptionnellement, des longs métrages. Les travaux particuliers d'un tel laboratoire ont intéressé et servi à former plusieurs jeunes de la région pour certains métiers liés au cinéma. L'apparition de la vidéo et, surtout, l'arrivée des équipements légers ont amené une utilisation quasi exclusive de ce médium à partir des années 1980, en plus de faire en sorte que le film a presque complètement été abandonné. Le laboratoire, forcé de se transformer, a dû renouveler ses équipements pour garder la clientèle et satisfaire les nouveaux besoins des clients qui utilisaient le support vidéo. Après le décès de Maurice Edwards, Pierre Rochette rachète, en 1987, les parts du dernier associé, Roger Marcoux. Pierre Rochette, lui-même cinéaste, tournait assez régulièrement à la demande de clients corporatifs, mais le laboratoire a cessé d'opérer en juillet 1996

Fondé en 1911 en Nouvelle-Angleterre par un dominicain d'origine française, soit le Père J.-A. Jacquemet, le mouvement Lacordaire a essentiellement pour objectif de promouvoir la sobriété et d'inviter les gens à l'abstinence totale dans un but religieux. Le mouvement, bien que laïc, a l'appui de l'épiscopat, en particulier celui du cardinal Rodrigue Villeneuve. L'oeuvre ne tarde pas à se propager au Canada et, dès 1940, les cercles Lacordaire et Sainte-Jeanne-d'Arc du Canada se séparent des cercles américains pour former une direction distincte sous la conduite du père Ubald Villeneuve, missionnaire Oblat de Marie-Immaculée. « Les cercles Lacordaire et Sainte-Jeanne-d'Arc veulent redonner à nos familles et à notre peuple, l'honneur, la santé et le bonheur que l'alcool voulait nous faire oublier ». Cette phrase extraite du journal RÉACTION, organe de l'Association, résume bien l'approche du mouvement qui a rapidement pénétré les villes et villages du Québec. Le mouvement a généré un réseau d'autres mouvements qui ont aussi oeuvré dans le milieu de l'alcoolisme, dont les Maisons Domrémy, l'Institut d'études sur l'alcoolisme, l'Office provincial sur l'alcoolisme et autres toxicomanies (OPTAT). En 1973, le mouvement Lacordaire devint Sobriété du Canada