Subseries SS8 - Dossiers spécifiques de la James MacLaren Company

Title and statement of responsibility area

Title proper

Dossiers spécifiques de la James MacLaren Company

General material designation

Parallel title

Other title information

Title statements of responsibility

Title notes

Level of description

Subseries

Repository

Reference code

CA QUEBEC P117-S3-SS8

Edition area

Edition statement

Edition statement of responsibility

Class of material specific details area

Statement of scale (cartographic)

Statement of projection (cartographic)

Statement of coordinates (cartographic)

Statement of scale (architectural)

Issuing jurisdiction and denomination (philatelic)

Dates of creation area

Date(s)

  • 1893-1971 (Creation)

Physical description area

Physical description

2 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s)

Publisher's series area

Title proper of publisher's series

Parallel titles of publisher's series

Other title information of publisher's series

Statement of responsibility relating to publisher's series

Numbering within publisher's series

Note on publisher's series

Archival description area

Name of creator

Administrative history

James Maclaren (1818-1892), fondateur de la compagnie Maclaren, est né le 19 mars 1818 à Glasgow, en Écosse. Ses parents, David Maclaren et Elizabeth Barnet, eurent six enfants, tous des garçons : James, l'aîné, suivi de John, David, Henry, William et Alexander. Propriétaire d'une quincaillerie à Glasgow (Écosse), David Maclaren père (né le 11 mars 1789) est nommé secrétaire-militaire du duc de Richmond et ce dernier est nommé gouverneur général du Canada. David Maclaren et sa famille quittent donc l'Écosse au printemps de 1821 pour venir s'établir au Canada. Ils vivent temporairement chez un certain M. Benedict, entre Bytown (Ottawa) et Aylmer, et s'installent ensuite à Richmond, dans le Haut-Canada (Ontario). Après le décès du duc de Richmond, David obtient le poste d'agent de la Couronne pour le Canada sur la rivière des Outaouais. Son emploi consiste, entre autres, à percevoir les tarifs gouvernementaux des radeaux provenant de différents endroits le long de la rivière des Outaouais, en route vers Québec. En 1840, David Maclaren s'établit à Wakefield, Bas-Canada (Québec). Il y meurt le 10 avril 1870. C'est à Wakefield que ses fils, James et John, deviennent partenaires et érigent leur premier « moulin à scie ». Le grand succès de la scierie les encourage à développer et à exploiter d'autres entreprises, dont un moulin à farine, un moulin à laine et une briqueterie, tous situés à Wakefield. James Maclaren, qui s'intéressait surtout à la scierie, se charge de l'achat du bois pour l'usine de Wakefield, et de la vente de bois à d'autres opérateurs de scieries de la vallée de l'Outaouais. Le 13 janvier 1848, James Maclaren épouse Ann Sully. Ils eurent 13 enfants : David, Elizabeth, John, William, James, Alexander, Louise, Colin Campbell, Thomas Henry, James Barnet, Mary Maud, Walter Campbell et Albert. C'est Alexander, fils de James, qui fit don à la communauté du cimetière Maclaren de Wakefield. À cet endroit reposent David, son épouse et plusieurs membres de la famille Maclaren. En 1853, James Maclaren et ses partenaires louent de Thomas Mackay une grosse scierie à l'embouchure de la rivière Rideau. Plus tard, ils achètent de ce dernier certaines terres et limites de bois. John Maclaren, qui occupait toujours ses fonctions à Wakefield, devient un des commanditaires de ce projet d'achat. Lorsque ses partenaires se retirent des affaires, James achète leurs actions et devient par ailleurs actionnaire d'une autre scierie, d'un moulin à farine et d'un moulin à laine, tous situés à New Edinburgh et propriété de M. William McLymont. NAISSANCE DE LA JAMES MACLAREN COMPANY À BUCKINGHAM En 1864, James Maclaren et son frère John décident de développer davantage leur potentiel. Ils achètent, avec l'aide de trois partenaires (Joseph Merrill Currier, William McNaughton et Jacques Félix Sincennes), la scierie de Baxter Bowman sur la rive ouest de la rivière du Lièvre, à Buckingham, qui desservait la région en bois de construction. L'année suivant l'achat de la scierie de Baxter Bowman, soit le 6 janvier 1865, un partenariat est formé et dès lors la compagnie est connue sous le nom de « James Maclaren and Company ». En 1872, les trois partenaires vendent leurs actions aux deux frères Maclaren. Après le décès de John Maclaren en 1875, James Maclaren achète les actions de son frère John dans la « James Maclaren & Co. » à Buckingham; la « J. Maclaren and Co. » à Wakefield et Ottawa; « McLymont and Co. », marchand de bois à New Edinburgh; et « Blackburn and Co. », bourre de laine et d'étoffe à New Edinburgh. L'île Verte (« Green Island »), site actuel de l'hôtel de ville d'Ottawa, fait partie de la transaction. Toutefois, après la Deuxième Guerre mondiale, « The James Maclaren Company Limited » revend l'île à la ville d'Ottawa. James Maclaren continue d'élargir ses intérêts et devient actionnaire d'entreprises de bois d'oeuvre au Vermont et au Massachusetts, de mines dans le comté de Hastings, en Ontario, de mines de sel et d'argent dans l'ouest des États-Unis, et de mines de fer dans la région de Hull. De 1874 à 1892, James Maclaren fonde la « Bank of Ottawa » dont il est le premier président. Son expertise en affaires contribue largement au succès de cette banque, achetée par la Banque de Nouvelle-Écosse en 1919. La renommée de la "Maclaren" ne cesse de grandir. La compagnie mérite des prix pour ses produits à l'exposition de Philadelphie en 1876, ainsi qu'à l'exposition internationale de Chicago en 1893. EXPANSION VERS MONT-LAURIER Pour alimenter ses opérations forestières d'une façon rationnelle, la compagnie ouvre un entrepôt de marchandises à Mont-Laurier vers 1885, dès que les premiers colons venant de Nominingue commencent à s'établir à Rapide de l'Orignal; ce genre de magasin général sert à l'approvisionnement des fermes, qui ont d'ailleurs donné les noms aux localités de Ferme Rouge, Ferme Wabassee, Ferme Neuve, Ferme Tapanee et Ferme Ox Bow. Les fermiers de l'époque font l'élevage du bétail qui sert à nourrir les bûcherons au cours de l'hiver, de chevaux qui servent aux opérations forestières et cultivent une grande partie des produits agricoles consommés par les employés de la Maclaren. Les colons de Buckingham continuent à défricher la région qui devait devenir, quelques années plus tard, le terminus du chemin de fer du Canadien Pacifique. INCURSION EN COLOMBIE-BRITANNIQUE La difficulté de voyager d'un bout à l'autre du pays est résolue lorsque, le 7 novembre 1885, le dernier crampon est enfoncé dans les rails du « Canadian Pacific Railway Company ». Le chemin de fer permet d'ouvrir l'Ouest canadien, ce qui encourage James Maclaren et James G. Ross (de Québec) à se rendre en Colombie-Britannique en 1887 pour voir de leurs yeux les sapins géants, qui atteignent jusqu'à 100 mètres de hauteur par 5 mètres de diamètre. Ils ont dû être très impressionnés par le potentiel de cette région car ils forment une compagnie à statut provincial sous le nom de « Maclaren-Ross Lumber Co. » afin d'obtenir des concessions forestières et exploiter un moulin à scie; puis une deuxième compagnie « The North Pacific Lumber Company Limited », pour les mêmes motifs. En 1902, la North Pacific acheta les actifs de la Maclaren-Ross. En 1909, l'usine de Barnet en Colombie-Britannique est détruite par le feu. L'usine reprend ses activités mais mettra fin à ses opérations en 1914. Les actifs de la compagnie sont liquidés, les créanciers et les actionnaires remboursés et la compagnie mise en vente. En 1920, l'usine et le solde des actifs sont vendus à « The Labelle Timber Company » qui opère le moulin à scie par la suite. La compagnie James Maclaren commençe, vers 1885, à fabriquer des manches de balais, de pelles et de haches à Buckingham. L'équipement nécessaire est installé, mais la production de manches ne dura que deux ans. Il était plus profitable de produire des piquets de pin d'un pouce carré pour la fabrication de rideaux à ciseaux et des garnitures de maisons. DÉCÈS DE JAMES MACLAREN Le 10 février 1892, à l'âge de 74 ans, James Maclaren meurt des suites de complications respiratoires. Toutes les places d'affaires à Buckingham sont fermées, leurs portes drapées de noir en un dernier hommage au défunt. Plusieurs centaines de personnes des régions avoisinantes, d'Ottawa et de Buckingham, se sont déplacées pour assister aux funérailles malgré un fort mauvais temps. Environ 150 traîneaux, contenant chacune de six à dix personnes font partie du cortège funèbre. Quand la première « sleigh » arrive au cimetière, la dernière quitte à peine la maison tant le cortège ést long, et ce malgré la distance de trois milles et demi (environ 6 km) séparant les deux endroits. Ses deux fils, David et Alexander, assurent la relève sous le nom de Succession de James Maclaren (« The Estate of James Maclaren »). Ils font l'acquisition des droits de pouvoir hydraulique sur la rivière du Lièvre entre Buckingham et Masson ainsi qu'à High Falls. En 1894, et ce pendant deux ans, les frères Maclaren exploitent une manufacture d'allumettes à Buckingham sous le nom de « The Maclaren Match Company Limited ». 1895 : L'INCORPORATION Le 28 juin 1895, la Compagnie James Maclaren Limitée est incorporée en vertu d'une loi spéciale du Parlement canadien par cinq fils de James : David, Alexander, John, James Barnet et Albert. En 1899, la compagnie d'électricité « Albert Maclaren Electric Light Company » obtient le droit exclusif de fournir de l'électricité d'éclairage des citoyens et des rues de la ville de Buckingham, et ce jusqu'en 1925. En 1901, la compagnie achète l'actif et les intérêts de « Ross Brothers » qui possédait la scierie sur la rive est de la rivière du Lièvre, à Buckingham, ainsi que des biens immobiliers et des concessions forestières dans la région. D'autres projets sont mis en branle, notamment la « Buckingham Valley Traction and Manufacturing Company », qui a pour but d'établir un réseau de petit train électrique - genre tramway - pour desservir les citoyens de Buckingham. Le projet proposé aurait relié tous les quartiers de la ville, y compris une ligne jusqu'au bassin de la Lièvre à Masson. Cependant, pour des raisons inconnues, ce projet est abandonné. UNE USINE DE PÂTE À BUCKINGHAM En 1902, la compagnie étend sa production dans le domaine de la pâte mécanique commerciale en érigeant sur la rive ouest de la Lièvre une usine (dont on peut encore voir les ruines en regardant à droite de la centrale Dufferin) fonctionnant à l'aide de turbines hydrauliques et produisant 60 tonnes de pâte par jour. À ses débuts, la pâte mécanique est empilée en ballots et mise dans un contenant qui traverse la rivière La Lièvre au moyen d'un câble aérien soutenu par deux tours, une de chaque côté de la rivière et finalement chargée dans des wagons. Cette pâte est vendue en ballots et acheminée par voie ferrée vers les différents marchés au Canada et aux États-Unis. La voie ferrée du C.P. avait un embranchement qui descendait où se trouve aujourd'hui la rue Lorrain à Buckingham, jusqu'à la cour de la compagnie Maclaren. Par la suite, la capacité de cette usine est portée à 90 tonnes en 1912 afin de répondre à la demande toujours croissante. En 1929, prévoyant la construction d'une usine de papier journal à Masson, la compagnie augmente sa capacité à 300 tonnes par jour. Avec la grande dépression de 1929, les retombées sont faibles jusqu'en 1933, mais l'expansion de la compagnie procure tout de même de l'emploi à la population. CONFRONTATION DE 1906 En1906, un groupe d'organisateurs syndicaux se rendent à Buckingham pour tenter de syndiquer les employés des usines Maclaren. Ne pouvant en arriver à une entente convenable pour tous, la compagnie embauche des non-sympathisants à la cause syndicale pour continuer le flottage du bois qui s'était dangereusement accumulé, ce qui engendre, le 8 octobre 1906, un affrontement au cours duquel deux sympathisants syndicaux et un détective engagé par la Maclaren trouvent la mort. De cette confrontation résulte un froid qui dure même après la reprise des activités. Ce n'est qu'en 1943 que les employés de la James Maclaren Company obtinrent leur accréditation syndicale. EXPANSION VERS MASSON En 1928, il est décidé de diversifier et de développer substantiellement les exploitations de la compagnie; en construisant une usine de pâte bisulfite et de papier journal à Masson (située à 3 milles - 5 km - au sud de Buckingham à l'embouchure de la Lièvre), en développant le pouvoir hydroélectrique de la Lièvre à High Falls, et en érigeant des centrales hydroélectriques à Masson. Effectivement, en 1930, la nouvelle usine de papier journal s'élevait à Masson ainsi que le siège social, et c'est l'usine de pâte mécanique de Buckingham qui lui fournissait la pâte dont elle avait besoin, au moyen d'un tuyau fonctionnant par gravité et par pompe et s'étendant sur une distance de 5 kilomètres (3 milles). Tout au long du tuyau courait une glissoire à bois transportant les billes de 4 pieds (environ 120 cm) de longueur destinées à l'usine de bisulfite. BARRAGES ET CENTRALES Entre 1928 et 1930, la compagnie Maclaren érige un nouveau barrage et une centrale hydroélectrique de 120 000 chevaux-vapeur (CV) à High Falls, à environ 25 milles (40 km) au nord de Buckingham. En même temps, la compagnie érige un barrage aux Chutes Rhéaume entre Buckingham et Masson qui alimente, par un tuyau souterrain, la centrale hydroélectrique située à Masson. En 1942, elle aménage un autre réservoir sur la rivière Mitchinamekus à 165 milles (260 km) au nord de Buckingham puis, en 1954, un troisième barrage à 140 milles (225 km) au nord de Buckingham, à la tête de la rivière Kiamika. En 1957, Maclaren érige la centrale hydroélectrique des chutes Dufferin, d'une capacité de 50 000 CV, pour alimenter une nouvelle usine de pâte mécanique à Masson ainsi qu'une usine de tronçonnage à Poupore, à 10 milles (15 km) au nord de Buckingham. Ce nouveau complexe remplace avantageusement les vieilles usines de Buckingham et centralise toutes les activités de fabrication de papier à Masson. ACHAT DE L'USINE DE PÂTE KRAFT À THURSO Les négociations en 1964 mènent à l'achat des installations de Thurso de la compagnie Singer. Cette entreprise produisait à tous les jours 300 tonnes de pâte kraft de bois de feuillu blanchi, et exploitait en outre une usine de meubles, une scierie de bois franc et un chemin de fer de 57 milles (90 km). Elle avait également des propriétés considérables et des concessions forestières du gouvernement couvrant quelque 675 milles carrés (plus de 1 000 km carrés). L'année 1926 marque, pour la Singer, la mise en exploitation de la scierie à laquelle vint s'ajouter, en 1940, une usine de fabrication de placage pour les hélices d'avion et les meubles de machine à coudre. En 1956, la compagnie Singer érige une usine de pâte kraft à Thurso. En 1960 débute la production d'une variété de meubles à laquelle s'ajoute peu après, en 1962, le doweloc (parquet de bois franc) pour les wagons de chemins de fer. EXPANSION À la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, Maclaren achète quatre petites scieries (Quebec Hardwood Ltd. situé à Deux-Rivières, Buckingham Lumber Company situé à Buckingham, Canadian Hardwood Ltd. situé à Casselman et la scierie Allaire de Notre-Dame-du-Laus). En 1974, elle fait l'acquisition de 50% de l'actif de Sogefor Limitée, une usine de panneaux de particules située au Lac-des-Îles. En 1982 Maclaren achète l'autre 50 % des actions de la Société Générale de Financement. En 1983, elle se porte acquéreur également de la scierie et des usines de parquet et de placage à Maniwaki. L'INTÉGRATION À NORANDA L'année 1980 marque un grand tournant : la compagnie Maclaren devient une filiale à part entière de Noranda Mines Limited Source : André Joyce http://maclaren.iquebec.com

Custodial history

Scope and content

Dossiers spécifiques concernant la succession MacLaren, l'usine Masson, l'administration "The River Lievre Navigation Company", le club de pêche du "River Sourd Club", la "Company electric light Albert MacLaren" et "The North Pacific Lumber Company"

Notes area

Physical condition

Immediate source of acquisition

Arrangement

Language of material

Script of material

Location of originals

Availability of other formats

Restrictions on access

Terms governing use, reproduction, and publication

Finding aids

Associated materials

Related materials

Accruals

Alternative identifier(s)

Standard number area

Standard number

Access points

Subject access points

Place access points

Name access points

Genre access points

Control area

Description record identifier

Institution identifier

Rules or conventions

Status

Level of detail

Dates of creation, revision and deletion

Language of description

Script of description

Sources

Accession area

Related subjects

Related people and organizations

Related places

Related genres