subgrp SSS1 - Écoles primaires supérieures

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Titre propre

Écoles primaires supérieures

Dénomination générale des documents

Titre parallèle

Compléments du titre

Mentions de responsabilité du titre

Notes du titre

Niveau de description

subgrp

Cote

CA QUEBEC P65-S6-SS8-SSS1

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Juridiction responsable et dénomination (philatélique)

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Date(s)

  • 1940-1956 (Production)

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Description matérielle

,04 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s)

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Nom du producteur

Histoire administrative

Le mouvement de la Jeunesse étudiante catholique (JEC) apparaît au Canada en 1932. Si sa première charte date de 1935, il n'acquiert son incorporation civile qu'en 1941. À cette date il est libéré de la tutelle de l'Action catholique de la jeunesse canadienne (ACJC) et prend en charge l'ensemble du monde étudiant, y compris les écoles spécialisées et les universités. Une branche féminine, la Jeunesse étudiante catholique féminine (JECF), est mise sur pied rapidement. Elle fonctionne parallèlement à la section masculine et encadre les étudiantes. En tant que mouvement d'Action catholique spécialisée, la JEC exclut l'action politique et nationale. Elle se fixe pour objectif d'influencer chrétiennement le milieu étudiant. Pour cela, elle oeuvre dans le sens d'une collaboration plus étroite entre clercs et laïcs, telle que l'ont prescrite les papes, en particulier Pie XI. La JEC s'inspire largement de ses homologues européens, en particulier français, mais aussi et surtout de la Jeunesse ouvrière catholique (JOC) belge qui apparaît dans les années vingt. Elle lui emprunte la méthode « Voir-Juger-Agir » et une partie de ses structures. Même si ses structures ont évolué, le mouvement a toujours été très hiérarchisé. Il s'organise sur trois plans : le national, le diocésain et le local qui sont tous sous la juridiction de la Commission épiscopale. Au plan national, le conseil rassemble une fois par an l'équipe nationale composée d'un représentant, d'une représentante pour la JECF et des aumôniers des Fédérations diocésaines. Le comité exécutif ou Centrale assure l'application des décisions et la coordination des actions diocésaines. Chaque Fédération diocésaine possède des dirigeants ainsi qu'un comité composé de l'aumônier diocésain et d'étudiants. Elles ont pour tâche de coordonner les activités du local. Le plan local, en particulier les équipes locales de travail, composées de militants, constituent la base du mouvement. Ces équipes appartiennent à une section qui correspond en général à une école. Chaque section possède ses dirigeants étudiants appelés le « trio ». Ils sont encadrés par deux adultes : un aumônier et un assistant. Parallèlement à ses structures verticales, la JEC s'organise en secteurs qui correspondent à des niveaux académiques ou à des branches de l'enseignement ( « JEC secondaire », JEC des écoles spécialisées...) La méthode de la JEC est fondée sur la responsabilisation de l'étudiant, le travail d'équipe et la notion de « chefs naturels ». Chaque année, le programme d'action met à l'honneur un thème différent qui sera étudié sous les trois aspects « Voir-Juger-Agir ». Des enquêtes sont lancées dans le milieu puis étudiées avant l'action concrète. Tous les moyens susceptibles d'influencer le milieu sont utilisés dans ce sens : les premiers journaux étudiants font leur apparition (Claire, François, Vie Étudiante), des semaines étudiantes sorte de grande campagne et des rencontres viennent tirer les étudiants de leur apathie. À l'origine, le programme de la JEC compte trois volets : social, religieux et technique. Rapidement, l'attention portée au milieu conduit à favoriser l'aspect social. La JEC réoriente les thèmes des programmes d'action, organise des services dans les écoles, crée des Villages étudiants nationaux et des coopératives. Le mouvement connaît un succès fulgurant. Très vite la grande majorité des institutions scolaires ont leurs sections jécistes. Les effectifs sont faibles en terme de militants mais un grand nombre d'étudiants profitent des services mis sur pied. En 1946, la création de la Jeunesse étudiante catholique internationale (JECI) permet au mouvement de s'ouvrir sur le monde. La tendance fléchit après les années 1950. En fait, la JEC est ballottée de crise en crise. Elle aspire à une indépendance de pensée et d'action qu'accepte mal la hiérarchie. Celle-ci lui reproche par exemple de ne pas être assez spirituelle. Parallèlement, le mouvement est en proie à des difficultés financières récurrentes. Ces tensions se cristallisent surtout en 1956 et pendant la crise des journaux de 1964. Mais c'est la crise d'Action Catholique qui, en 1969, lui inflige le plus dur coup. L'équipe nationale démissionne et seules quelques Fédérations diocésaines survivent. La JEC renaît dans les années 1972-1973 sur l'initiative de cinq diocèses : Québec, Joliette, Saint-Jean, Saint-hyacinthe et Rimouski. Le camp d'été national de 1974 baptisé « Big Brother » marque la volonté de faire redémarrer le mouvement, mais les divergences sur les orientations à lui donner ralentissent la reprise des activités. Diverses réflexions aboutissent en 1979 à l'adoption de bases communes. La JEC se définit alors comme un mouvement de chrétiens, soucieux de témoigner de leur foi mais désirant aussi « s'inscrire dans un processus de libération qui passe par le renversement du système capitaliste et l'établissement d'une société socialiste ». Sur le terrain, la JEC n'a ni la même audience, ni les mêmes moyens de propagande. Elle abandonne ainsi les villages étudiants, les services et la vente des journaux. Par ailleurs, elle continue d'être secouée par des crises qui entraînent de multiples restructurations. Même si elle n'a ni enrayée, ni ralentie la déchristianisation du milieu étudiant, la JEC l'a profondément marqué, par son ampleur et ses idées. Qualifiée d'« école de responsabilité », elle a inculqué une certaine forme d'engagement social à plusieurs générations de militants, dont un grand nombre ont acquis, par la suite, une place importante dans le monde politique ou culturel québécois. Mouvement d'Église, elle a également conduit à une réflexion critique sur le rôle de celle-ci dans la société et sur la place à accorder aux laïcs. À sa manière, la JEC a donc ouvert la voie aux remises en cause de la Révolution tranquille

Historique de la conservation

Portée et contenu

Cette sous-sous-série montre l'organisation du secteur des écoles primaires supérieures (EPS), issu de la division du secteur Grands en 1950. Lui-même a ensuite été englobé sous le secteur secondaire. Il correspond au niveau académique du même nom. La sous-sous-série révèle l'action concrète menée à ce niveau de la vie étudiante. Elle témoigne également de la tentative de relance du secteur au début des années cinquante. Elle contient sept dossiers. Le premier est une enquête sur l'orientation. Les dossiers deux et trois concernent les rassemblements de militants : rencontres et camps. Les autres dossiers montrent les activités des responsables parmi lesquels on retrouve Jean Fortier, Réal Michaud, Guy Paquet et Armand Tremblay

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État de conservation

Source immédiate d'acquisition

Classement

Langue des documents

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Localisation des originaux

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Restrictions d'accès

Délais d'utilisation, de reproduction et de publication

Instruments de recherche

Éléments associés

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Numéro normalisé

Mots-clés

Mots-clés - Lieux

Mots-clés - Noms

Mots-clés - Genre

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Identifiant de la description du document

Identifiant du service d'archives

Règles ou conventions

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision et de suppression

Langue de la description

Langage d'écriture de la description

Sources

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Personnes et organismes associés

Lieux associés

Genres associés