Ce dossier est composé d'une dédicace de Louis XIV au comte de Béthune, marquis de Chabris (1603-1665) deux copies (photostats) l'une en latin, l'autre en "lettres Canada": sorte de caractère utilisant des points et les côtés d'un carré. (Le comte de Béthune légua à Louis XIV 2500 manuscrits qui forment à la Bibliothèque Nationale le Fonds Béthune)

Le dossier contient 16 lettres dans lesquelles Pierre Vallières expose les conditions de vie en prison. Il y exprime également ses frustrations face à son incapacité à participer aux débats qui ont alors cours dans la société québécois. Il fait part à Claire Dupont des ouvrages qu'il rédige et demande son aide pour les dactylographier, notamment Nègres blancs d'Amérique. Une des lettres, datée du 14 avril 1968, est adressée à tous ceux qui l'ont soutenu au cours de son procès et est un appel à l'action révolutionnaire. Plusieurs des lettres ont été transmises à Claire Dupont par l'entremise de visiteurs de Vallières, comme son avocat

Le dossier contient 11 lettres dans lesquelles Charles Gagnon relate sa vie en prison lors de sa détention, exprime ses frustrations face à son impossibilité de participer à l'action révolutionnaire et discute des ouvrages qu'il lit et qu'il écrit. La correspondance comprend également un télégramme de Raymond Gagnon, frère de Charles, daté du 24 décembre 1966, qui demande à Claire Dupont de lui téléphoner en soirée

Simonne Monet-Chartrand, citoyenne politisée, fait la lecture de passages de son récit autobiographique «Ma Vie comme rivière». Il en va de même avec d'autres textes pour Gaston Miron, Pauline Harvey, Armand Vaillancourt, Yolande Villemure, Jean-Paul Daoust, Michèle Lalonde, Lucien Francoeur, Liliane Saint-Pierre Sabatier, David Homel et Raymond Chamberlain

L'entrevue porte entre autres sur son récit autobiographique «Ma Vie comme rivière», son amour de l'écriture, sa vie avec sa famille et Michel Chartrand, la spiritualité et le vieillissement

Cet enregistrement nous offre une captation vidéo de la dernière représentation de "La part des anges" sur la scène de l'Agora de la danse. Sylvain Daudier, directeur des Services éducatifs de l'Agora présente le spectacle, ses interprètes et son créateur. Il décrit "La part des anges" comme une variation sur le thème de l'intimité. Ce spectacle est jumelé avec une soirée "Littérature en direct", organisée par l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ). Trois écrivains québécois, Gaétan Soucy, Louise Dupré et Hélène Monette vont créer et livrer un texte inspiré par l'oeuvre à l'affiche. L'animateur s'entretient par ailleurs avec le chorégraphe sur la nature de son rapport à l'écriture. Paul-André Fortier a d'abord étudié et enseigné la littérature. Il considère que la littérature continue d'influencer et d'alimenter son travail de chorégraphe et d'interprète, car l'écriture constitue aussi pour lui un lieu de rythme, d'images et de métaphores, un refuge et une forme de ressourcement au cours du processus créatif