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Émissions radiophoniques et censure du cinéma
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Date(s)
-
1913-1972 (Creation)
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1,98 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s)
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Biographical history
Dans une lettre pastorale de 1907, le Cardinal Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, lance l'Oeuvre de l'Action sociale catholique et, pour la seconder, l'Oeuvre de la presse catholique, dont la direction est confiée à l'abbé Paul-Eugène Roy, curé de Notre-Dame de Jacques-Cartier. Il s'agit pour ce mouvement de regrouper, sous un même chef, toutes les oeuvres sociales existantes et d'en créer de nouvelles afin «d'affirmer dans nos populations canadiennes le sens de la vie catholique». On favorisera donc la publication de revues et de journaux quotidiens et hebdomadaires afin d'assurer «une bonne et saine littérature populaire». De cette initiative, souhaitée par Léon XIII dès 1890, dans l'encyclique «Sapientiae Christianoe», allait naître en 1907, le journal quotidien L'ACTION SOCIALE CATHOLIQUE, puis, en 1938, le Centre catholique d'action radiophonique de Québec, qui aurait pour objectif de réaliser, dans le domaine de la radiodiffusion, «les oeuvres de propagande» réalisées dans celui de la presse écrite. Le Centre de Québec sera chapeauté par un Centre catholique diocésain d'action radiophonique qui comprendra un Conseil supérieur, un comité permanent, un secrétariat et des sous-comités (de vigilance et de censure, des arts et de la technique radiophonique, et des radio-conférences). Wilbrod Bhérer et Jean-Paul Lemieux, membres du Centre de Québec, sont, pour leur part, désignés pour prendre entente avec les responsables des postes de radio. À la réunion du 9 novembre, ils avaient communiqué avec CBV, CHRC et CKCV à Québec, CBJ à Chicoutimi, CHNC à New Carlisle, CJBR à Rimouski et CKCH à Hull
Custodial history
Scope and content
Cette série, qui comprend tout une gamme de formes documentaires (correspondance, notes, procès-verbaux de comités, causeries et conférences, canevas d'émissions, rapports, études et mémoires, etc.), est d'abord et avant tout constituée des textes des émissions présentées aux postes CBV, CHRC et CKCV. Les principales s'intitulent ÉLÉVATIONS MATUTINALES, qui prendra ensuite le nom de PRIÈRE DU MATIN, et celles-ci comportent une brève prière, un calendrier liturgique, une lecture de spiritualité ou un chant religieux et, enfin, un «Billet du jour» ou commentaire sur l'actualité. L'HEURE DOMINICALE, quant à elle, s'avère une émission hebdomadaire faite de musique sacrée et de causeries prononcées, entre autres, par Jules Dorion, le père Francis Goyer, Louis-Philippe Roy, le père Georges Simard. Enfin, L'ÉVEIL DE L'ÂME se voit axée sur le calendrier liturgique. En début de série, nous trouverons des dossiers concernant la radio en général et la radiodiffusion d'émissions religieuses en particulier. Nous trouverons aussi les dossiers du Centre catholique d'action radiophonique de Québec (buts, statuts, règlements), du Bureau catholique international de radiodiffusion, du Bureau interdiocésain de la radio ainsi que la correspondance avec les postes de radio (Radio-Canada, CHRC, CKCV), laquelle évoque le plus souvent des projets d'émission. Parmi les émissions réalisées signalons L'HEURE RADIOPHONIQUE, le QUART D'HEURE DES MALADES, ainsi que la CROISADE DU ROSAIRE, le TROISIÈME CENTENAIRE DE L'HÔTEL-DIEU DE QUÉBEC et L'ARCHICONFRÉRIE DE LA GARDE D'HONNEUR DU SACRÉ-COEUR. Les documents sur le cinéma sont créés dans la foulée de l'encyclique VIGILANTE CURA de Pie XI qui charge alors -nous sommes en juin 1936- les évêques de la responsabilité de combattre les dangers que présentent le Septième art. Ces derniers devront donc rappeler à l'industrie cinématographique qu'ils sont garant à Dieu «de la moralité de leur peuple». Ils leur incombent de mettre sur pied des organismes qui assumeront la surveillance des films, leurs qualités morales et éducatives. À cette fin, le Pape cite l'organisme américain Legion of decency de New York, organisme présenté comme un modèle afin d'établir la cote morale des films. Ainsi, en 1938, L'Action sociale catholique emboîte-t-elle le pas et elle trouve appui auprès de la Ligue du cinéma formée, dès 1936, par le chanoine J. Alfred Chamberland, le notaire Oscar Hamel de même que Ernest Moreau et Jean-Paul Lemieux. Ce sont ces personnes, plus Wilbrod Bhérer, que nous retrouvons à la tête du Comité d'action cinématographique créé en 1937. Les documents portent surtout sur les questions de censure, de cotation morale des films et de modifications à la Loi du cinéma. Nous y proposons la fermeture des salles le dimanche et le vendredi saint, de même qu'un âge minimal pour l'assistance aux projections. La correspondance concerne le chanoine Adélard Harbour, les rédacteurs de la chronique «Ciné-Bulletin» dans le journal L'ACTION CATHOLIQUE, Robert Hamel et Georges Vekeman, ainsi que Jean-Paul Lemieux, Paul de Sainte-Colombe, le cardinal Jean Marie Rodrigue Villeneuve et, enfin, le Bureau de surveillance du cinéma