Fonds 2001.0012.FD - Fonds Alain Stanké

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Fonds Alain Stanké

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CA QUEBEC 2001.0012.FD

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Date(s)

  • 1961 - 1995 (Creation)

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Physical description

223 bobines de film, 144 bobines un pouce et cassettes Beta, 6346 documents photographiques et 34 bandes sonores.

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Name of creator

Biographical history

L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.

Name of creator

Biographical history

Alain Stanké est né à Kaunas, en Lituanie, en 1934. En 1944, après avoir subi l'occupation soviétique, on le déporte en Allemagne où il subit les affres des camps de concentration. À la fin de la guerre, il s'établit en France où il apprend une cinquième langue, le français. Immigré au Canada en 1951 il a entrepris des études universitaires (littérature française, études slaves, traduction et interprétariat). En 1954, il débute dans le journalisme au "Petit Journal" et à "Photo Journal". En 1961 il devient pigiste dans les médias écrits ("Maclean", "Châtelaine", "Perspectives", "La Presse", "Commerce", etc.), à la radio (CBF, CKAC) et à la télévision (CFTM, SRC et CBC à Toronto. Il a occupé également le poste de correspondant du quotidien parisien "France-Soir" et de "Figaro Magazine". À titre d'éditeur il a dirigé Les Éditions de l'Homme (1961-1971). Dix ans plus tard il a fondé Les Éditions La Presse et, en 1975, Les Éditions internationales Alain Stanké, avec succursales à New York et à Paris. Au cours de sa carrière d'éditeur, qu'il a exercée durant quarante ans, il a publié au-delà de 2000 livres. Il a également oeuvré comme membre du Comité d'études sur la politique culturelle fédérale (1982), édité la première "Encyclopédie du Canada" (1987 et 2000), et, à titre de producteur, a fait des centaines de reportages et interviewé une foule de personnalités à travers le monde. Il a également produit des séries télévisées, dont la populaire émission « Les Insolences d'une caméra » (1962-1967 et 1985-1988). Engagé dans divers organismes sociaux comme Développement et Paix, il est président du Bureau des gouverneurs de la Fondation Travail sans frontières. En 1967 il reçu le Prix Wilderness pour "Cent ans déjà", qui a été consacré le meilleur documentaire de l'année, le prix « Chef de file » de Toastmasters International pour son excellence en communication, et un parchemin honorifique du gouvernement du Québec pour « contribution exceptionnelle au rayonnement du Québec dans l'édition et le journalisme ». Alain Stanké est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages. Artiste peintre et sculpteur, il a participé à ce titre à de nombreuses expositions au Canada, en France, en Italie, au Mexique et en Lituanie. Il a reçu l'Ordre du Canada en 1998 et fait Chevalier de l'Ordre du Québec en 2003. Source: TQS

Custodial history

Alain Stanké a donné ses archives en 2001 et 2003.

Scope and content

Le fonds est constitué de plusieurs documents qui témoignent surtout de la carrière télévisuelle d'Alain Stanké. Il comprend des éléments de tirage film, des copies de visionnement film et vidéo, de copies maîtresses vidéo d'émissions produites et/ou animées par Alain Stanké, comme les deux premières séries des « Insolences d'une caméra », la série « Par lui-même », qui met en scène des personnalités du monde culturel québécois, la série « Montréal? Quel Montréal? », produite à l'occasion du 350e anniversaire de Montréal et de plusieurs autres émissions individuelles. Le fonds contient également des documents afférents à ces mêmes productions Stanké ainsi qu'à la série de Télé-Métropole « Venez donc chez moi ». Il s'agit essentiellement de photographies, de bandes sonores préparatoires ou concomitantes au tournage, et de documentation. Le fonds documente les divers aspects du travail de producteur et d'animateur et illustre plusieurs facettes de la production télévisuelle, surtout en ce qui concerne « Les Insolences d'une caméra », considérée comme la première émission de télé-réalité au Québec.

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Inventaire sommaire établi par l'archiviste.

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Description record identifier

RDAQ-286-2001_0012_FD

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Status

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Dates of creation, revision and deletion

2015-03-30

Language of description

  • French

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