La milice canadienne constitue la principale force armée du pays à partir du milieu du XVIIe siècle. Réorganisée par Frontenac vers 1675, elle est maintenue comme telle sous le Régime britannique. La fonction de capitaine de milice remonte à cette époque. Sous le Régime anglais, la milice canadienne se signale pour la première fois en 1762, lors de la guerre contre le chef indien Pontiac. Elle reprend de nouveau les armes contre les Américains en 1812. Des corps de milice volontaires se forment à l'occasion de divers conflits se déroulant tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières du Canada : événements de 1837 à 1838, problèmes de frontières avec l'Orégon durant les années 1840, guerre de Crimée de 1854 à 1856, guerre de Sécession aux États-Unis et attaques des Fenians au cours des années 1860. Au lendemain de la Confédération, soit en 1868, le gouvernement fédéral crée le ministère de la Milice et de la Défense et procède à la mise sur pied de ce qui sera la base de l'organisation militaire canadienne jusqu'en 1922, date de la réunion, sous la responsabilité du ministère de la Défense nationale, de l'armée, de la marine et de l'aviation