Title and statement of responsibility area
Title proper
Fonds Bernard Gosselin
General material designation
Parallel title
Other title information
Title statements of responsibility
Title notes
Level of description
Fonds
Repository
Reference code
Edition area
Edition statement
Edition statement of responsibility
Class of material specific details area
Statement of scale (cartographic)
Statement of projection (cartographic)
Statement of coordinates (cartographic)
Statement of scale (architectural)
Issuing jurisdiction and denomination (philatelic)
Dates of creation area
Date(s)
-
1950 - 1994 (Creation)
Physical description area
Physical description
0,9 m de documents textuels.
Publisher's series area
Title proper of publisher's series
Parallel titles of publisher's series
Other title information of publisher's series
Statement of responsibility relating to publisher's series
Numbering within publisher's series
Note on publisher's series
Archival description area
Name of creator
Biographical history
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Name of creator
Biographical history
Bernard Gosselin est né à Drummondville en 1934. Il étudie à l'Institut des arts graphiques, fait un peu de dessin commercial puis entre à l'Office national du film du Canada en 1956. Il travaille tout d'abord comme monteur, assistant-caméraman, puis comme chef opérateur. Compagnon de la première heure de Michel Brault, Pierre Perrault, Claude Jutra et Gilles Groulx, il collabore, à titre de caméraman, à de nombreuses productions du jeune cinéma québécois. Il délaisse le rôle de technicien pour se lancer lui-même dans la réalisation en 1969 en tournant le film "Capture". Puis, en 1970, Gosselin réalise le film pour enfants "Le Martien de Noël", une réussite dans le genre malgré ses limites budgétaires et des moyens techniques parfois approximatifs. Viennent après des films comme "César et son canot d'écorce" (1971), "Les Raquettes des Atcikameg" (1973), puis deux films : "Jean Carignan, violoneux" (1975) et "La Veillée des veillées" (1976), où il immortalise une soirée traditionnelle. Après il réalise des films pour une série intitulée « La Belle ouvrage » où des artisans exécutent des métiers d'autrefois. En 1986 suit "l'Anticoste" et, trois ans plus tard, en 1989, deux films tournés en France : "Dire de compagnons" où Bernard Gosselin suit le parcours de ces gens qui choisissent d'exécuter les métiers comme au moyen-âge et "En r'montant l'escalier", où il filme les diverses phases de la restauration d'un escalier plus que centenaire par des compagnons, tout en nous faisant découvrir ses origines et son itinéraire de France jusqu'au Québec. En 1994, à la veille de prendre sa retraite de l'ONF, Gosselin se voit confier la réalisation du long métrage "L'Arche de verre", un documentaire sur le Biodôme de Montréal alors en construction. Bernard Gosselin a toujours été associé au cinéma direct mais l'appellation de « documentaire d'auteur » convient davantage à son uvre originale et personnelle. En 1982 et 1983, il occupe la présidence de la Cinémathèque québécoise. Bibliographie : COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Custodial history
Bernard Gosselin a donné ses archives en 1988, 1989, 1992 et 1994.
Scope and content
Ce fonds offre une vue d'ensemble de la carrière de Bernard Gosselin. On y retrouve des documents sur les films qu'il a réalisés et auxquels il a participé en tant que co-réalisateur ou technicien. Le fonds renseigne également sur les différents projets de films non réalisés. Il rend compte des activités professionnelles entretenues par M. Gosselin avec divers organismes et festivals reliés au cinéma. Le fonds fournit en outre des informations sur la vie personnelle du cinéaste. Il contient des scénarios, des transcriptions, des notes de production, des coupures de presse, plusieurs rapports de recherche. Le fonds englobe également de la correspondance professionnelle, de nombreuses photographies, notamment de "La Veillée des veillées" (1976), des planches contacts et des négatifs de films. Il nous renseigne également sur les diverses recherches et projets mis en branle par le créateur du fonds. Cependant, la série la plus imposante, celle qui concerne ses activités de réalisation, demeure la plus intéressante car elle mentionne par ordre chronologique une suite de films qu'il a réalisés, de "Capture" (1969) à "L'arche de verre" (1994). Le fonds présente également une série sur les co-réalisations du cinéaste comprenant deux films où il s'est associé avec Pierre Perrault : "Un royaume vous attend" (1976) et "Le goût de la farine" (1977). Le fonds témoigne aussi des activités de technicien de M. Gosselin; tant au niveau du montage que de l'image. Notons particulièrement les films tournés à l'Île-aux-Coudres : "Pour la suite du monde" (1962) et "le Règne du jour" (1967). Enfin, le fonds renferme série pour les films non-réalisés où l'on retrouve plusieurs projets de films qui n'ont pas été mené à bien, que ce soit des scénarios ou des cahiers de projets. Cette série comprend beaucoup de photographies et de document de recherche tels que des publications. Pour finir, le fonds contient des informations sur les activités professionnelles de M. Gosselin. On y retrouve des documents sur son implication à l'Office Nationale du Film, au Comité du programme, ainsi qu'avec les Cinéastes associés dont il fut un des co-fondateurs. On découvre de la correspondance entre la Cinémathèque québécoise (dont il fut le président) et M. Gosselin ainsi que des documents administratifs et des publications sur divers festivals auxquels il a participé. Enfin, le fonds présente aussi des informations sur les intérêts personnels, qu'ils soient ou non cinématographiques, de son créateur.
Notes area
Physical condition
Immediate source of acquisition
Arrangement
Language of material
Script of material
Location of originals
Availability of other formats
Restrictions on access
Terms governing use, reproduction, and publication
Finding aids
Inventaire complet du fonds établi par l'archiviste. Disponible à la Médiathèque Guy L. Coté.
Associated materials
Accruals
Alternative identifier(s)
Standard number area
Standard number
Access points
Subject access points
Place access points
Name access points
Genre access points
Control area
Description record identifier
Institution identifier
Rules or conventions
Status
Level of detail
Dates of creation, revision and deletion
2015-03-30
Language of description
- French