Claude de Bonnault est né en France en 1887 et il est décédé en 1958. Il habitait, au cours des dernières années de son existence du moins, au 39 rue Du Marché à Neuilly-sur-Seine, près de Paris. De 1924 à 1958 - sauf pour les années de la Seconde Guerre mondiale, soit de 1939 à 1945 - il fut le correspondant des Archives de la Province de Québec en France, bien que sur ses cartes, l'historien se désigne comme « conseiller historique de la province de Québec ». Son travail consistait à favoriser la recherche historique en permettant l'accès aux archives françaises par l'envoi, au Québec, de transcriptions, de photostats, de documents et d'imprimés qui concernaient le Canada et, bien sûr, le Canada français surtout. Claude de Bonnault recevait un traitement pour ses recherches, des indemnités pour ses frais de déplacements et même une allocation pour les coûts d'une secrétaire-transcriptrice. Il fut, au cours des dernières années de sa collaboration, considéré tel un fonctionnaire du Secrétariat de la Province et, à ce titre, dépendait de Jean Bruchési
La Société nationale Samuel de Champlain a été fondée le 3 juillet 1949 dans le but de se vouer à l'exaltation et à la glorification de Champlain comme étant le fondateur du Canada, un héro national, le patron de la jeunesse canadienne et le bienfaiteur de l'humanité pour avoir ouvert le nord continental à la civilisation et au christianisme. Le président de cette société a été, à partir de 1960, M. Georges Boulanger
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03Q-P8
Ce fonds est composé de lettres reçues et adressées (1917-1956), de manuscrits autographes ou dactylographiés (1935-1955) concernant soit l'histoire du Canada, soit l'histoire de l'Europe; il est également constitué de recensions d'ouvrages canadiens ou européens, de textes sur la généalogie des familles, de comptes rendus et de commentaires sur son HISTOIRE DU CANADA FRANÇAIS publié en 1950 et, enfin, d'écrits publiés en brochure ou dans des revues françaises. Ces documents, certes, complètent la correspondance et les rapports de recherches effectuées par Claude de Bonnault avec les conservateurs des Archives de la province de Québec. La correspondance concerne l'histoire du Canada : elle est le fait de chercheurs ou d'archivistes à qui de Bonnault s'adresse pour des recherches ponctuelles et des travaux de transcriptions ou autres; elle comprend des lettres avec Paul Rainville, conservateur du Musée de la Province (1947-1948), de même que quelques lettres personnelles. Ses écrits se rapportent à l'histoire sociale et aux Semaines sociales de France, à l'Islande française, aux protestants au Canada avant 1760, à Napoléon et le Canada, aux archives canadiennes en Espagne (rapport publié dans le RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUÉBEC de 1951-1952 : pp. 415-446), aux divertissements et au logement, et à l'ameublement en Nouvelle-France, etc. Les essais de généalogie portent sur les familles de Saint-Ours, Antoine, Dazemard de Lusignan, de Coigne, Chartier de Lotbinière, signalons une lettre d'Alain Chartier de Lotbinière dans la correspondance, et Taschereau. À propos de son livre HISTOIRE DU CANADA FRANÇAIS, on trouvera des recensions ainsi que des lettres d'appréciation de cette oeuvre dont celles de Roger Duhamel et de Lionel Groulx; mentionnons encore une note du romancier Roger Martin du Gard. Le fonds comprend également des pièces iconographiques : des photographies de Thadée Lebel et de W.B. Edwards, une gravure et un dessin de A. d'Auriac. Les photographies portent sur l'édifice du Musée du Québec où logeaient les archives, en vues extérieures et intérieures; une photographie d'un groupe de participants à un colloque UNESCO-ICOM, tenu à Paris le 28 juin 1948; le dessin illustre des costumes militaires à l'échelle et enfin la gravure est une affiche pour l'Exposition rétrospective des colonies françaises de l'Amérique du Nord. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche
Ce fonds a été acquis de Madame Claude de Bonnault, en vertu d'une entente proposée dans une lettre datée du 9 octobre 1958. La veuve du «représentant des Archives du Québec en France» accepte l'offre dans sa réponse du 29 octobre 1958. L'entente fut complétée par l'envoi d'un chèque de 78 000 francs le 11 février 1959