Parmi les membres de cette illustre famille de politiciens québécois, notons Honoré Mercier, père (1840-1894), Honoré Mercier, fils (1875-1937) et Honoré Mercier, petit-fils (1908-1988)
Lomer Gouin (1861-1929), né à Grondines au Québec, épouse Élisa Mercier, fille d’Honoré Mercier, premier ministre du Québec du 29 janvier 1887 au 21 décembre 1891. Ils ont deux enfants, Léon Mercier-Gouin et Paul Gouin. Lomer Gouin fait des études en droit et est admis au barreau de la province de Québec le 2 avril 1884. Il exerce sa profession avec, entre autres, son beau-père Honoré Mercier. Il connaît une carrière politique florissante en occupant plusieurs fonctions dont celle de premier ministre du Québec du 23 mars 1905 au l8 juillet 1920. Léon, son fils, fait également des études de droit, discipline qu’il enseigne à l’École des Hautes Études Commerciales à Montréal. Il donne aussi plusieurs cours à l’École des sciences sociales, économiques et politiques de l’Université de Montréal qu’il fonde en 1919 avec Édouard Montpetit. À l’instar de son père, il se lance en politique et devient sénateur de 1940 à 1976. Il est aussi membre de plusieurs organismes et nommé à des postes prestigieux. Il devient, entre autres, Chevalier de la Légion d’honneur en 1947. Le 20 novembre 1917, il épouse Yvette Ollivier, fille de Nazaire Ollivier et d’Héloïse Roy. Femme aux talents artistiques multiples, elle s’adonne à la peinture et à l’écriture. Elle est aussi émailleuse. Scripteure pour Radio-Canada, c’est surtout à titre de dramaturge qu’elle se fait connaître durant les années 1930. Elle écrit plus de 14 pièces de théâtre, dont « Cocktail » en 1935. Quatre enfants sont issus de leur union : Lisette, Lomer, Thérèse et Ollivier. Le contrat de mariage de ce couple se trouve dans le greffe du notaire H.-Alexandre-A. Brault, CN601,S429 daté du 23 mai 1888
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06M-P764
Le fonds d’archives porte sur les activités personnelles et professionnelles de membres de la famille Mercier-Gouin. Il concerne Joseph-Nérée Gouin (notes de cours de philosophie), 1840; Lomer Gouin (notes de cours en droit criminel, 1883, livres de comptes personnels, correspondance, textes de discours, 1903-1919, des photographies); Léon-Mercier Gouin (correspondance, discours, diplômes, notes de cours, écrits, journal de voyage, des photographies); Élisa Mercier (journal intime, correspondance, des photographies); Honoré Mercier (correspondance, coupures de presse, des photographies); Yvette Ollivier (journaux personnels, correspondance, programmes de théâtre, des photographies)
Ce fonds a été donné à la Direction du centre de Montréal et des archives privées, judiciaires et civiles de Bibliothèque et Archives nationales du Québec en juin 2006 par madame Thérèse Gouin Décarie. Il a fait l'objet d'un ajout de Madame Gouin Décarie en janvier 2008
Léon Mercier-Gouin naît à Montréal le 24 décembre 1891. Il est le fils de Lomer Gouin et Élisa Mercier et le frère aîné de Paul Gouin. Le 20 novembre 1917, il épouse Yvette Ollivier. De leur union naissent Lisette, Lomer, Thérèse et Ollivier. Il décède à Montréal le 16 octobre 1983. Entre 1909 et 1911 il étudie au collège Sainte-Marie puis au collège Loyola où il obtient un baccalauréat ès arts. En 1911, il étudie à Oxford. Il revient ensuite à l’Université de Montréal et y obtient en 1915 une licence en droit. En 1919, il devient professeur agrégé de droit industriel à l’école des Hautes études commerciales à Montréal. La même année, il fonde, avec Édouard Montpetit, l’École des sciences sociales, économiques et politiques à l’Université de Montréal dont il devient le vice-doyen en 1949. Il y enseigne la Législation ouvrière, l’initiation au Droit civil, l’Histoire diplomatique et la psychologie des peuples anglo-saxons. À la Faculté de Droit de l’Université de Montréal, il est titulaire de la Chaire de Droit international public. En 1940, il fait le saut en politique et occupe le poste de sénateur du Parti Libéral de la division électorale de Salaberry à Ottawa. En 1944-1945, durant la Seconde Guerre mondiale, il part en mission auprès des services éducatifs des forces armées canadiennes. En 1964, il démissionne de son poste d’enseignant et quitte la fonction de sénateur en 1976. Au cours de sa carrière, il publie des notes de cours, des articles et divers ouvrages. Parallèlement, il écrit des poèmes et des récits dont plusieurs sont également publiés dans des journaux. Il est aussi membre de plusieurs organismes et nommé à des postes prestigieux. Il devient, entre autres, Officier de l’Instruction publique de France et Chevalier de la Légion d’honneur en 1934. Il est nommé Président de la section française de la Société royale du Canada en 1938 et Chef d’escadrille de la Section du Corps universitaire de l’Aviation en 1943
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Cette série contient des documents qui portent principalement sur les activités professionnelles de Léon Mercier-Gouin à titre d’enseignant de droit, et des sciences sociales, économiques et politiques à l’Université de Montréal et à l’école des Hautes études commerciales à Montréal ainsi que sur sa carrière politique à titre de sénateur du Parti libéral à Ottawa. Cette série témoigne également de son implication dans divers organismes. La série contient de la correspondance (Jean Désy, William Lyon Mackenzie King, Louis-Alexandre Taschereau, Wilfrid Laurier, Édouard Montpetit, Adélard Godbout, Maurice Duplessis, Camillien Houde, Winston Churchill, Frère Marie-Victorin, cardinal Paul-Émile Léger, Pierre Elliott Trudeau), des discours, des ouvrages publiés, des poèmes et récits et des notes de cours. Nous y retrouvons aussi des documents relatifs à son service militaire, des diplômes, des procès-verbaux et des rapports portant sur des organismes dont il a fait partie et des coupures de presse. L'ajout de janvier 2008 comprend, entre autres, de la correspondance de Léon à ses parents, un journal de voyage en Europe et un livre de visiteurs à Vertefeuille (maison de Pointe-au-Pic)
Marie-Olive-Béatrice-Aline dite Yvette Ollivier naît à Québec le 29 mars 1895. Elle grandit dans le milieu politique. Elle complète sa formation par un stage d'études ménagères au couvent des Ursulines, à Roberval. En 1917, elle épouse le fils de sir Lomer Gouin, Léon Mercier-Gouin, qui deviendra sénateur. Femme aux talents multiples, elle s'adonne à la peinture, à l'écriture autant qu'aux bonnes oeuvres. Scripteur radiophonique, elle anime pendant cinq ans les émissions "Face à l'ennemi", "Visages de France" et "La Vie de Maisonneuve" sur les ondes de Radio-Canada. C'est toutefois comme dramaturge qu'elle retient l'attention. Avec "Cocktail" elle inaugure la section française du Montreal Repertory Theatre; avec "La Réussite", elle gagne le public parisien. Elle a aussi écrit des contes et prononcé de nombreuses conférences. Source: "Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec". - Montréal : Fides, 1980"
Marie-Olive-Béatrice-Aline dite Yvette Ollivier naît à Québec le 29 mars 1895. Elle est la fille du député au Parlement du Québec Nazaire Nicolas Ollivier et d’Héloïse Roy et la sœur de Maurice Ollivier. Le 20 novembre 1917, elle épouse Léon Mercier-Gouin. De leur union naissent Lisette, Lomer, Thérèse et Ollivier. Elle décède en 1984. Yvette Ollivier grandit dans un milieu politique. Elle complète sa formation par un stage d’études ménagères au couvent des Ursulines à Roberval. Femme aux multiples talents artistiques, elle s’adonne à la peinture et à l’écriture. Elle est aussi émailleuse. Scripteure radiophonique, elle anime, pendant les cinq années que dura la Seconde Guerre mondiale, les émissions « Face à l’ennemi », « Visage de France », et « La Vie de Maisonneuve » sur les ondes de Radio-Canada. Elle avait la double tâche d’écrire les discours des personnalités marquantes invitées à parler en public au Saint-Denis dans le cadre du programme radiophonique le plus important durant la guerre, « L’heure de la victoire ». C’est surtout à titre de dramaturge qu’elle retient l’attention. Elle inaugure en 1935 la section française du « Montreal Repertory Theatre » avec la pièce de théâtre « Cocktail », une comédie en trois actes. En 1937, sa pièce « La Réussite » joue souvent au théâtre Danou à Paris et quitte l’affiche au moment de la déclaration de la guerre. À Paris toujours, cette pièce est diffusée intégralement à la radio. Elle est la seule canadienne à avoir été jouée à Paris. Elle écrit au total plus de 14 pièces de théâtre. Plusieurs de ses pièces sont publiées, traduites et jouées dans les plus importantes villes du Canada. En 1950, elle remporte le trophée « Canadian Drama Award » décerné par la Colombie-Britannique au meilleur auteur dramatique de l’année. Elle devient aussi gouverneure pour la province de Québec des festivals dramatiques. Elle travaille pendant 10 ans au succès de ce mouvement théâtral. Auteure prolifique, Yvette Ollivier-Mercier-Gouin écrit à la demande de Radio-Canada plus de cinquante programmes. À C.K.O.I., elle écrit et réalise au-delà d’une cinquantaine de contes. Elle prononce aussi des conférences et s’implique dans plusieurs bonnes œuvres
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Cette série contient des documents qui portent principalement sur la vie d’écrivain d’Yvette Ollivier-Mercier-Gouin. Elle témoigne surtout de ses réalisations à titre d’auteur de pièces de théâtre présentées à Montréal, mais aussi à Paris. Elle traite également de ses relations familiales, principalement avec son mari, Léon Mercier-Gouin et son beau-père, Lomer Gouin. La série contient aussi des documents témoignant de son poste de scripteure à Radio-Canada à Montréal et de son implication dans des organismes. La série contient de la correspondance (Lucille Desparois (Tante Lucille), Pauline Vanier, Jean Lesage, Pierre Dupuy (commissaire d’Expo 67) et Gérard Parizeau), des « Year Book » dans lesquels elle écrivait ses pièces de théâtre, des journaux intimes, un journal de voyages, des programmes de ses pièces de théâtre, des discours, des écrits, des documents sur Louis Hémon et Maria Chapdelaine. Elle comprend aussi des dossiers concernant sa famille, tels que des dossiers de succession et un dossier portant sur la mort de son frère Maurice Ollivier. La série contient finalement des notes de Louis Verneuil avec qui elle a écrit « Zone libre », des contrats avec la Société Radio-Canada et des coupures de presse. L'ajout de janvier 2008 comprend deux journaux personnels d’Yvette Ollivier-Mercier-Gouin dont un comprend des pages, dont un journal de voyage, écrites par Lomer Gouin. Yvette Mercier-Gouin décrit la souffrance de son beau-père et exprime les sentiments qu’elle éprouve après le décès de l’ancien premier ministre du Québec. L'ajout compte aussi une lettre d'Adrienne Roy-Vilandré et un disque de chants amérindiens interprétés par cette chanteuse
Né à Saint-Athanase en 1840, Honoré Mercier est le fils de Jean-Baptiste Mercier et de Marie-Catherine Timineur. Il fait ses études au collège Sainte-Marie de Montréal. Il devient rédacteur pour le Courrier de Saint-Hyacinthe et fonde le quotidien le Temps. Par la suite, Honoré Mercier devient avocat, député libéral de Rouville à la Chambre des Communes (1872-1874), député libéral de Saint-Hyacinthe (1879-1890) et de Bonaventure à l'Assemblée législative (1890-1894), Premier ministre du Québec (1887-1891), président du conseil exécutif et procureur général. Il est membre fondateur de la section montréalaise du Parti national. Apôtre de la colonisation et du développement du chemin de fer, nationaliste, protecteur des minorités de langue française hors du Québec, il s'implique dans l'Affaire Riel. Sa vie politique est troublée par une série de scandales tel celui du chemin de fer de la Baie des Chaleurs. Il épouse, le 29 mai 1866, dans la cathédrale de Saint-Hyacinthe, Léopoldine Boivin, fille de Narcisse Boivin, marchand, et d'Élisabeth Maillette. Au même endroit, le 9 mai 1871, il épouse Virginie Saint-Denis, fille de Jean-Baptiste Saint-Denis, marchand, et d'Hermine Boivin. Il est le père d'Honoré Mercier (fils). Il meurt à Montréal le 2 novembre 1894 à l'âge de 54 ans
Honoré Mercier naît à St-Athanase à Saint-Jean-sur-Richelieu le 16 octobre 1840. Il est le fils de Jean-Baptiste Mercier et Marie-Catherine Kemener (Timeneur). Le 29 mai 1866, il épouse Léopoldine Boivin. Ils ont un enfant, Élisa. Léopoldine décède le 16 septembre 1869. Le 9 mai 1871, il se remarie avec Virginie Saint-Denis. Ils auront quatre enfants : Iberville (meurt avant l’âge d’un an), Heva, Honoré et Paul-Émile. Il décède à Montréal le 30 octobre 1894. Mercier fait ses études au collège Sainte-Marie à Montréal et étudie ensuite le droit à Saint-Hyacinthe de 1854 à 1862. Il est admis au barreau du Bas-Canada en 1865. Il exerça la profession d’avocat à Saint-Hyacinthe jusqu’en 1881. Bâtonnier du barreau de Montréal en 1885 et 1886, il devient bâtonnier du barreau de la province de Québec en 1886 et 1887. En 1890, il obtient un doctorat en droit honoris causa de l'université Laval et des universités de Fordham (New York) et de Georgetown. Il se remet à la pratique du droit en 1892 en s’associant à Lomer Gouin (premier ministre du Québec de 1905 à 1920) et Rodolphe Lemieux (député à la Chambre des communes de 1896 à 1930 et sénateur de 1930 à 1937). Dans le domaine journalistique, il est rédacteur au Courrier de Saint-Hyacinthe à partir du 11 juillet 1862 jusqu’en mai 1866. Il fonde à Montréal, en 1883, le quotidien le Temps, avec Félix-Gabriel Marchand et Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme (député à la Chambre des communes de 1872 à 1878). Membre fondateur de la section de Montréal du Parti national, il en devient secrétaire en 1872. Il est élu député libéral à la Chambre des communes dans Rouville en 1872, mais ne se représente pas en 1874. Aux élections fédérales de 1878, il est défait dans Saint-Hyacinthe. Du 30 avril 1879 au 31 octobre 1879, il occupe le poste de solliciteur général dans le cabinet provincial de Joly de Lotbinière. Élu député libéral à l'Assemblée législative dans Saint-Hyacinthe à l'élection partielle du 3 juin 1879, il est réélu sans opposition en 1881. En 1883, il est Chef de l'Opposition libérale et peu après, en 1885, il devient fondateur et chef d'un nouveau Parti national regroupant libéraux et conservateurs. Élu de nouveau dans Saint-Hyacinthe en 1886, son siège devint vacant lors de son accession au cabinet. Il fut réélu sans opposition à l'élection partielle du 12 février 1887, puis dans Bonaventure en 1890, toujours sans opposition. C’est le 29 janvier 1887 qu’il est assermenté premier ministre de la province de Québec. Il dirigera la province jusqu’au 21 décembre 1891, car le 16 décembre 1891 il est renvoyé par le lieutenant-gouverneur Auguste-Réal Angers à la suite du scandale de la Baie-des-Chaleurs. Il est acquitté le 4 novembre 1892 après avoir été traduit en justice sous une accusation de pot-de-vin dans un contrat de papeterie avec J.-A. Langlais. Réélu dans Bonaventure en 1892, il conserva ce siège jusqu'à son décès deux ans plus tard. Durant ses activités à titre de premier ministre du Québec, il est successivement président du Conseil exécutif du 29 janvier 1887 au 30 juin 1890, procureur général du 29 janvier 1887 au 8 mai 1888, puis commissaire de l'Agriculture et de la Colonisation du 8 mai au 7 décembre 1888 et du 30 juin 1890 au 21 décembre 1891
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La série porte essentiellement sur les activités politiques d’Honoré Mercier. Elle témoigne de ses réalisations et de ses relations avec d’autres figures du monde politique et elle dévoile également de l’information sur certains membres de sa famille. La série contient de la correspondance, notamment des lettres de Wilfrid Laurier et de Lomer Gouin, des discours prononcés par Honoré Mercier, des écrits sur ce dernier, un cahier de sa première épouse, Léopoldine Boivin, dans lequel nous retrouvons des poèmes attribués à Honoré Mercier. Elle contient également des dossiers portant sur les familles Mercier et Boivin. Nous y retrouvons finalement des dossiers de coupures de presse, dont un soulignant le centenaire de sa naissance, un spicilège comportant presqu’exclusivement des articles portant sur sa mort
Les documents de moins de 100 ans cédés par un ancien ministre sont accessibles uniquement sur autorisation du responsable de l’accès de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, en réponse à une demande écrite
Lomer Gouin naît à Grondines le 19 mars 1861. Il est le fils de Joseph-Nérée Gouin et de Séraphine Fugère. Le 24 mai 1888, il épouse Élisa Mercier, fille d’Honoré Mercier. Ils ont deux enfants, Léon Mercier-Gouin (sénateur de 1940 à 1976) et Paul Gouin. Il épouse, en deuxièmes noces, Alice Amos, le 19 septembre 1911. Il décède en fonction à Québec le 28 mars 1929. Il étudie aux collèges de Sorel et de Lévis et à l’Université Laval à Montréal. Il est admis au barreau de la province de Québec le 2 avril 1884 et créé conseil en loi de la reine le 9 juin 1899. Il reçoit des doctorats honoris causa en lettres et en droit. Il exerce la profession d’avocat avec, entre autres, son beau-père Honoré Mercier et Rodophe Lemieux, député à la Chambre des communes de 1896 à 1930, puis sénateur de 1930 à 1937. Il représente plusieurs compagnies ferroviaires et devient bâtonnier général du barreau de la province de Québec en 1910 et 1911. Il est directeur ou administrateur de nombreuses compagnies et établissements et est directeur politique du journal La Presse d’août à décembre 1920. Candidat libéral défait dans Richelieu aux élections fédérales de 1891, il est élu député libéral dans la circonscription de Montréal en 1897. En 1900, il devient commissaire des Travaux publics. En 1901, il obtient le poste de ministre de la Colonisation et des travaux publics qu’il occupe jusqu’en 1905. C’est le 23 mars de la même année qu’il succède à Parent à titre de premier ministre du Québec. Parallèlement, il occupe les fonctions de procureur général (1905-1919) et de ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries (1907). Il démissionne de son poste de premier ministre le l8 juillet 1920, mais continue à évoluer dans le milieu politique en devenant, entre autres, ministre de la Justice dans le cabinet King du 29 décembre 1921 au 3 janvier 1924. Le 10 janvier 1929, il est nommé lieutenant-gouverneur de la province de Québec, poste qu’il occupe jusqu’à son décès
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Cette série contient des documents qui témoignent essentiellement de la carrière politique de Lomer Gouin au Québec. Elle porte également sur ses relations familiales. La série contient des discours qu’il a prononcés, surtout à titre de premier ministre du Québec, de la correspondance (Rodolphe Lemieux, Baron de l'Épine), des notes de cours de droit, des écrits portant sur sa vie politique et des coupures de presse. Nous y retrouvons également un dossier sur son épouse, Élisa Mercier, des documents relatifs à sa succession, des actes notariés concernant différents membres de sa famille et un dossier de correspondance, portant entre autres sur la question des écoles catholiques au Manitoba, échangée entre Sir Wilfrid Laurier, Israël Tarte, Gustave Adolphe Drolet, Christophe Alphonse Geoffrion et James Prendergast. L'ajout de janvier 2008 comprend des documents généalogiques portant sur la famille Gouin, des recueils de pensées et des notes de lectures de Lomer Gouin, l'arbre généalogique d'Élisa Mercier et un spicilège de messages de sympathie (dont une lettre de Mgr Paul Bruchési) et de coupures de presse portant sur le décès d'Élisa Mercier
Les documents de moins de 100 ans cédés par un ancien ministre sont accessibles uniquement sur autorisation du responsable de l’accès de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, en réponse à une demande écrite
Fils du sénateur Léon Mercier-Gouin et d'Yvette Ollivier, Lomer Gouin est né à Westmount le 9 janvier 1921. Diplômé du Barreau de la province de Québec en 1947, il fut aussi auteur dramatique comme sa mère, compositeur, peintre et officier de réserve. Il a reçu sa formation chez les Jésuites au collège Sainte-Marie (B.A., 1941). Il a aussi étudié le dessin à Paris (Prix de Rome), la peinture, à l'École des Beaux-arts de Montréal et le piano, avec le professeur Arthur Letondal, à Montréal. En 1950, il a fait jouer à Montréal une pièce en trois actes, « Polichinelle ». Il est aussi l'auteur d'une pièce en un acte, « L'Imbécile », créée à Ottawa en 1954. Auteur radiophonique, il a vu ses sketches joués à Radio-Canada et en Suisse et il a gagné, en 1951, le trophée national de la Radio (Canadian Award). Comme peintre, il a tenu en 1949 sa propre exposition au musée des Beaux-arts de Montréal. Il a aussi illustré des oeuvres de François Mauriac, Jean Giono et la « Suite marine » de Robert Choquette. Comme compositeur, son Trio en sol pour piano, violon et violoncelle a été joué à Ottawa en 1940 et il avait composé lui-même la musique du ballet de sa pièce, Polichinelle. Il est décédé à Montréal le 11 octobre 1955. Il avait épousé Monique Jobin en 1942
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La série porte essentiellement sur les activités littéraires et artistiques de Lomer Gouin et témoigne de ses réalisations dramatiques, musicales et picturales. Elle contient les pièces de théâtre « Pierrot » et « Polichinelle » de Lomer Gouin, de la correspondance, des photographies, des coupures de presse sur son oeuvre et sur son décès et un dossier sur sa succession. L'ajout de janvier 2008 comprend la pièce « L'imbécile », des textes et illustrations de Lomer Gouin ainsi qu'un extrait des mémoires de Georges-Émile Lapalme évoquant Lomer Gouin
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Cette série comprend des notes généalogiques de Sir Wilfrid Laurier et de la correspondance d'Arthur Buies et Louis Fréchette destinée à la journaliste Anne-Marie Gleason (Madeleine Huguenin). L'ajout de janvier 2008 comprend des causeries de Robert Rumilly à CKAC (1949-1950); de la correspondance de Georges Martin-Zédé, gestionnaire de l'île d'Anticosti, du ministre Antonin Galipeault et de Rodolphe Lemieux portant sur la vente de lots en Gaspésie (1918-1920); des documents relatifs à l'achat et à la renonciation d'actions de la compagnie Factory Sites (1919); un livre de renvoi du village d'Hochelaga (devenu ville de Maisonneuve) décrivant les subdivisions de lots appartenant à Factory Sites et des plans du village d'Hochelaga
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Cette série compte des photographies de membres de la famille Mercier-Gouin, de même que des photographies des personnes qu’ils ont fréquentées et des lieux qu'ils ont visités ou habités. La série réunit des photographies de Léon, d’Yvette Mercier-Gouin et de leur famille, d’Honoré Mercier, de Lomer Gouin. Elle contient de plus un dossier sur Louis, Lydia et Marie Hémon. Parmi les personnes fréquentées par Yvette Mercier-Gouin, nous voyons les comédiens Jean Duceppe, Jacques Auger, Antoinette Giroux, Germaine Giroux, Marcel Chabrier, Jeanne Demons, Roger Garceau et Albert Duquesne. Nous reconnaissons également Antoine Godeau, Jean Despréz (pseudonyme de Laurette Larocque-Auger) et le maire de Montréal, Adhémar Raynault, Marcel L’Herbier, Jaque Catelain, Jacques Erwin, Arlette, Fernand et François-Didier Gregh, Louis Verneuil, Jean Sablon, Lin Yutang, Dr Stéphane Langevin, Édouard Montpetit et son épouse, Hortense Varin, Adélard Godbout, le marquis Ernest de Geoffroy du Rouret, Michel Robida, Pauline Archer et Georges Vanier, Jean Brunhes, Charles Lussier, Sir Wilfrid Laurier, William L. MacKenzie King, Louis Saint-Laurent, les sénateurs Rodolphe Lemieux et Léo Dandurand. Les principaux photographes et studios qui ont réalisé ces oeuvres sont : Quéry Frères,Henri Larin, Laprés & Lavergne, J. E. Livernois, M. A. Montminy et Cie, Vaillancourt, Chs. Ed. Robitaillle, Dupras et Colas, Studio V. Garcia, Roger Janelle, Rice, Albert Dumas, A. Louis Jarché, R. Carrière, Lucien Desjardins, Gaby, Notman & Son Ltd, Photographie Larose, Armour Landry, Ayers Studio, Harvey Marjeau, Yousuf Karsh et l'Office national du film du Canada. L'ajout de janvier 2008 compte, entre autres, des photographies de Léon Mercier-Gouin, d'Élisa Mercier et de Jean Désy (par Yousuf Karsh)