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Fonds France Film
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Fonds
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Date(s)
-
1936 - 1998 (surtout 1960 - 1980) (Creation)
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Physical description
0,34 m de documents textuels et iconographiques.
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Name of creator
Biographical history
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Name of creator
Biographical history
C'est en 1932 que le Français Robert Hurel fonde la société France Film, première importante compagnie canadienne-française à distribuer des films français au Canada. Dans les années qui suivent, Hurel s'assure du contrôle de salles d'exploitation à Montréal puis dans les autres villes du Québec (le St-Denis et les divers Cinémas de Paris), puis il cède sa place à Alban Janin. En 1934, France Film fusionne avec Franco-Canada Films et Joseph-Alexandre DeSève devient vice-président de la compagnie. En 1945, DeSève, en conflit avec Janin, démissionne. À la mort de ce dernier, DeSève, déjà président et directeur-gérant de Renaissance Films Distribution le devient aussi de France Film, et dirigera la compagnie jusqu'à sa mort en 1968. Les activités de France Film furent surtout tournées vers la distribution et l'exploitation. Mais la compagnie fut également mêlée à la production dans les années 40 et 50. France Film diversifie aujourd'hui son action : en plus de la distribution et de l'exploitation (France Film est notamment propriétaire du complexe cinématographique « Quartier Latin »), elle investit dans l'édition vidéo et l'immobilier. Bibliographie : Véronneau, Pierre, « Histoire du cinéma au Québec vol.2 », Montréal : Cinémathèque québécoise, 1979. Les dossiers de la Cinémathèque (illustrations). Dossier de presse France Film.
Custodial history
France Film a donné ses documents à la Cinémathèque de manière régulière au cours des années 1980, en même temps qu'elle laissait en dépôt des films qu'elle détenait, ainsi qu'en 1998. Ces documents semblent provenir des caves du cinéma St-Denis où ils étaient entreposés.
Scope and content
Le fonds France Film est constitué de matériel publicitaire tel que des communiqués de presse, slogans et pavés publicitaires destinés aux journaux. On peut suivre le processus de fabrication de ce matériel par les différentes formes qu'il prend : collage, montage, maquette, plaque d'impression puis version définitive. Ces documents ont souvent été visés par le Bureau de surveillance du cinéma du Québec, qui ajoutait une note explicative en cas de refus des propositions soumises (ce qui est fréquent pour les films érotiques). Figurent également des notes internes évaluant la valeur commerciale des films dont France Film envisageait la distribution. Les dossiers de presse qui constituaient l'essentiel de ce fonds ont été acheminés à la Médiathèque Guy L. Coté et intégrés aux dossiers de films. Les documents conservés par les collections afférentes témoignent des différentes facettes que peut prendre la promotion des films.
Notes area
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Dates of creation, revision and deletion
2015-03-30
Language of description
- French