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Fonds Georges Dufaux
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-
1947 - 1999 (Creation)
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2,7 m de documents textuels et iconographiques.
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Name of creator
Biographical history
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Name of creator
Biographical history
Georges Dufaux naît à Lille en 1927. Après des études à l'École nationale de photographie et de cinématographie et un séjour au Brésil de 1953 à 1956, il arrive au Canada où il entre rapidement à l'ONF comme assistant à la caméra pour des films destinés à la télévision, dont les séries « Passe-Partout » (1956) et « Candid Eye » (1958-1959). Sa caméra sert brillamment les films de Michel Brault ("Geneviève", 1964), Fernand Dansereau ("Le festin des morts", 1965) et plusieurs autres, ce qui en fait un des plus importants directeurs photo de son époque. Sa carrière prend un tournant déterminant en 1974 avec la réalisation d'un grand film du cinéma direct : "À votre santé". Il s'agit d'une enquête filmée sur les services d'urgence d'un grand hôpital. La caméra de Dufaux s'autorise toutes les indiscrétions mais l'émotion l'emporte sur le voyeurisme. Le spectateur vit une expérience unique que seul ce cinéma à l'épaule peut proposer. Au cours des années suivantes, il poursuit avec "Au bout de mon âge" (1975) et "Les jardins d'hiver" (1976). En 1979, il réalise une oeuvre gigantesque, "Les enfants des normes". Cette chronique en huit épisodes d'une heure, où il se livre à une plongée dans l'univers des écoles polyvalentes, est complétée en 1983 avec "Les enfants des normes post-scriptum". En 1986, Dufaux signe un long métrage, "10 jours ...48 heures" et interrompt ensuite sa carrière de réalisateur pour assurer de 1986 à 1989, la direction de la Production française de l'ONF. Ensuite il travaille avec André Forcier ("Une histoire inventée", 1990) et Léa Pool ("Hotel Chronicles", 1990). Il retourne périodiquement à la réalisation, notamment en 1992 avec un film autobiographique : "Rue Sainte-Catherine est... to West", en 1998 avec "Voyage illusoire", un portrait de l'écrivain montréalais d'origine chinoise Ying Chen, puis en 1999 avec un film consacré à Denys Arcand : "De l'art et la manière chez Denys Arcand". Au cours de sa carrière, Georges Dufaux a développé une oeuvre avec une identité et une originalité propre de documentariste ainsi qu'un cinéma de constat social. Le gouvernement du Québec lui remet le prix Albert-Tessier en 1998. Bibliographie : COULOMBE, Michel et Jean, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Custodial history
Georges Dufaux a donné ses archives en avril 2000.
Scope and content
Le fonds est constitué de documents de travail qui témoignent des activités du donateur comme réalisateur et directeur photo auprès de Francis Mankiewicz, Jacques Godbout, Anne Claire Poirier et Léa Pool. On trouve aussi des documents relatifs à son enseignement à l'Université du Québec à Montréal. On documente les différentes étapes de son travail : repérages, les tests d'éclairage et de sensitométrie et sa conception des images. Le fonds comprend quelques documents sur son travail et sa formation avant son arrivée au Canada. Ce fonds comporte également des documents sur sa période à la direction de la Production française de l'Office national du film qui témoignent de ses orientations et de ses réflexions. Il contient des photographies, scénarios, projets non réalisés, de la correspondance professionnelle et personnelle. Ce fonds documente donc l'ensemble de sa carrière.
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Physical condition
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Inventaire raisonné établi par l'archiviste. Disponible à la Médiathèque Guy L. Coté.
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Dates of creation, revision and deletion
2015-03-30
Language of description
- French