Title and statement of responsibility area
Title proper
Fonds Georges Robert
General material designation
Parallel title
Other title information
Title statements of responsibility
Title notes
Level of description
Fonds
Repository
Reference code
Edition area
Edition statement
Edition statement of responsibility
Class of material specific details area
Statement of scale (cartographic)
Statement of projection (cartographic)
Statement of coordinates (cartographic)
Statement of scale (architectural)
Issuing jurisdiction and denomination (philatelic)
Dates of creation area
Date(s)
-
1900-2009 (Creation)
Physical description area
Physical description
1,87 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) 2129 plan(s) 1 dessin(s) 213 carte(s) 18 photographie(s) aérienne(s) 110 croquis 301 dessin(s) d'architecture 392 dessin(s) d'ingénierie et technique(s) 2 vidéo(s) 10 bande(s) magnétique(s) 80 photographie(s)
Publisher's series area
Title proper of publisher's series
Parallel titles of publisher's series
Other title information of publisher's series
Statement of responsibility relating to publisher's series
Numbering within publisher's series
Note on publisher's series
Archival description area
Name of creator
Biographical history
Georges Robert est né en Tunisie le 29 août 1928. Il étudie en architecture à l’École des beaux-arts de Tunis, puis à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Paris. Avec sa famille, il vient s’installer et travailler au Québec en 1956 suite à l’indépendance tunisienne. Il travaille dans le secteur privé durant 20 ans; puis au sein de la fonction publique québécoise jusqu’à sa retraite en 1996. Urbaniste, Georges Robert s’intéressera de près à l’aménagement du paysage durant sa carrière. « Georges Robert a commencé sa pratique au Québec dans les années 1950. L’originalité de sa carrière vient du fait qu’au fil des années, il a bordé l’urbanisme à partir de perspectives fort différentes les unes des autres. L’élément de continuité de son action – le fil conducteur – réside dans l’ardeur qu’il a toujours mise à établir des relations entre le public en général, les urbanistes et les personnalités politiques du Québec et de l’étranger. Que ce soit par l’organisation de colloques ou par des publications, il cherchera sans cesse à faire émerger et à faire circuler les idées, à tisser des liens, à susciter des débats pour enclencher l’action. Peu enclin à souscrire aux idéologies à la mode, Georges Robert en philosophe et humaniste qu’il est, aime bien s’interroger sur les raisons profondes des choses et exprimer ses réflexions en de larges considérations au centre desquelles se trouve la personne humaine, jeune ou vieillissante, pauvre ou riche… Durant la première moitié de sa carrière, il est urbaniste-conseil auprès de nombreuses municipalités, petites et moyennes, et ce, dans pratiquement toutes les régions du Québec. Il sera plus tard, haut fonctionnaire du gouvernement du Québec et s’intéressera tout particulièrement à la conurbation montréalaise et à la recherche dans le domaine du logement. (…) Georges Robert travaille avec Benoît Bégin en 1956 et 1957. En 1958, c’est l’association d’où nait l’Agence d’urbanisme Bégin & Robert. En 1961, Benoît Bégin quitte l’agence pour prendre la direction de l’Institut d’urbanisme qui venait d’être créé à l’Université de Montréal. Georges Robert demeure à Trois-Rivières jusqu’en 1966. La clientèle s’étendait déjà à l’ensemble du Québec, (…) Fin 1965, Jean-Claude LaHaye, un ami de Benoît et de Georges Robert, propose à ce dernier de fusionner leurs équipes. Celle de Trois-Rivières comprenait alors 17 personnes et La Haye en comptait une quarantaine. « Nous avons fusionné nos bureaux en janvier 1966. La Société LaHaye et Robert venait de naitre et dura jusqu’à mai 1968. De l’équipe, trois sont restées à Trois-Rivières, 10 m’ont suivi à Montréal. Charles Carlier et Danièle Routaboule sont allés à Québec avec deux collaborateurs pour y structurer le bureau. Puis, ce furent l’agence d’urbanisme Larouche et Robert, l’agence d’urbanisme Robert, Carlier, Lavoie et le groupe pluridisciplinaire SEREQ (Société d’étude et de recherche du Québec). » (…) Georges Robert fait sienne, résolument, cette mission de diffusion et de vulgarisation. Très rapidement, il cherchera à aller plus loin, par la création d’un réseau d’échanges et de relations entre le public, les urbanistes, les universitaires et les élus. Ainsi qu’il organisera, au Québec, des activités nationales et internationales sur l’urbanisme et l’aménagement du territoire. Entre 1962 et 1984, il est directement associé à une impressionnante cascade de manifestations et de grands évènements dont les quatre premiers, les « Journées de l’urbanisme », ont lieu à Trois-Rivières et les autres à Montréal. Ces manifestations, tenues grâce à la collaboration d’une petite équipe, auront une influence considérable sur l’évolution au Québec de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. (…) La première « Journée de l’urbanisme » a lieu en janvier 1962, à Trois-Rivières. Georges Robert organise cette rencontre déjà mentionnée sous le thème : « Pour un urbanisme québécois ». L’année suivante, en février 1963, il collabore étroitement à l’organisation des « Journées internationales du film en urbanisme ». Pas moins de 400 personnes y participent dont Pierre Laporte, ministre des Affaires municipales et René Lévesque, ministre des Ressources naturelles. (…) En 1964, Georges Robert est associé à l’organisation et au déroulement, encore à Trois-Rivières, d’un colloque international sur l’aménagement du territoire et l’urbanisme. (…) Dans son discours, Georges Robert insiste déjà sur l’urgente nécessité pour le Québec de se donner des politiques et de légiférer en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme. En octobre 1967 – à titre de président de la FQHUAT (Fédération québécoise pour l’habitation, l’urbanisme et l’aménagement du territoire) –, Georges Robert organise des journées d’études sur le thème : « le Québec face à l’aménagement régional. » Les conférenciers, Français et Québécois, personnalités politiques, universitaires ou praticiens, témoignent d’expériences et de sujets alors tout à fait d’actualité au Québec. (…) À la fin des années soixante, Georges Robert fonde le CEFAT (Centre d’études et de formation en aménagement du territoire). Il s’agissait d’un lieu de rencontre et de dialogue où les acteurs de l’aménagement du territoire (spécialistes, élus, élites locales, patrons, syndicalistes, etc.) contribueront à la préparation des cadres nouveaux pour l’avenir de l’aménagement et de développement. (…) En 1976, devenu haut fonctionnaire au ministère des Affaires municipales, Georges Robert se met en tête d’organiser à Montréal un congrès international d’urbanisme et il atteint son but. L’évènement, dont il accepte la présidence, a lieu du 1er au 6 octobre 1978. « L’évolution de l’urbanisme face aux changements de la société » en était le thème. Pour la première fois, l’Association internationale des urbanistes (ISOCARP (International Society of City and Regional Planning)) tenait un colloque à Montréal et des représentants de 34 pays se réunissaient en Amérique du Nord. (…) Enfin, Georges Robert sera directeur général du comité organisateur du XIe congrès de la Fédération mondiale des villes jumelées/citées unies. Cette rencontre a eu lieu au Palais des Congrès de Montréal, du 24 au 28 septembre 1984. Il s’agit d’un évènement international d’une grande importance organisé depuis Montréal par un conseil d’administration réunissant, entre autres, à titre de président Guy Descary, maire de Lachine, Charles Carlier, directeur général adjoint de l’OUQ (Ordre des Urbanistes du Québec), Roger Nicolet de l’UMRCQ (Union des municipalités régionales de comté du Québec) et Luc Lacharité de l’UMQ (Union des municipalités du Québec), Pierre Viau, avocat et Guy Martin de la firme RCMP. De nombreux thèmes étaient reliés de près à l’urbanisme : santé publique et protection du milieu, financement municipal, vie municipale au Québec, communication et informatique, alimentation en eau et évacuation des déchets, des cœurs pour nos villes, la cité et la maitrise de l’énergie, le milieu naturel dans la ville, le financement des organismes régionaux, le transport dans la ville, ainsi que la croissance urbaine : de l’extension à la démesure. (…) L’engagement international de Georges Robert a connu deux moments particulièrement forts. Entre 1979 et 1983, il est un des cinq vice-présidents de l’Organisation internationale des urbanistes et est chargé des relations Europe-Amérique. Entre 1989 et 1993, il préside la commission internationale sur le vieillissement des populations et ses incidences sur l’habitat, les services et les soins tenu sous l’égide de la FIHUAT (Fédérations internationale de l’habitation, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire). Cette commission était appuyée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et par le Conseil de l’Europe. Georges Robert a aussi contribué à plusieurs publications. En 1981, il dirige la préparation d’un numéro spécial de la revue française Métropolis consacré à l’aménagement du territoire au Québec. Dix ans plus tard, il dirige la préparation d’un autre numéro spécial de la même revue sur le thème du vieillissement et du logement. Ces publications permettront à des auteurs québécois d’avoir un rayonnement plus large et d’établir des liens durables avec l’ensemble de la francophonie. » Source : Boisvert, André. Aménagement et urbanisme au Québec, D’où venons-nous, que sommes-nous, où allons-nous?, à paraître
Custodial history
Le Centre d’archives de la Mauricie et du Centre-du-Québec de BAnQ a acquis ce fonds de Monsieur Georges Robert par conventions de donation en décembre 2011 et mai 2012
Scope and content
Le fonds témoigne principalement des activités professionnelles de Georges Robert en tant qu’urbaniste travaillant dans le secteur privé entre 1956 et 1975 et en tant que haut-fonctionnaire au sein de la fonction publique entre 1975 et 1996. De plus, le fonds témoigne de son implication et de ses activités para-professionnelles au sein de la communauté urbanistique québécoise. Le fonds est constitué en grande partie des dossiers de projets d’urbanisme et d’aménagement du paysage réalisés par les différentes firmes privées au sein desquelles Georges Robert a œuvré. Il se compose principalement de plans, de cartes, de dessins techniques, de dessins d’architecture et de croquis. De plus, le fonds contient une plus petite quantité de documents relatifs à la carrière de Georges Robert au sein de la fonction publique et à son implication au sein de sa communauté professionnelle : correspondance, coupures de presse, rapports, textes, photographies, etc. Le fonds est divisé en cinq séries : - série 1 : Urbanisme et aménagement du paysage; - série 2 : Carrière dans la fonction publique; - série 3 : Implication dans des organismes nationaux et internationaux; - série 4 : Relations pour des conférences, articles et autres textes; et, - série 5 : Documents divers portant sur la carrière de Georges Robert. Le fonds contient deux vidéocassettes VHS. L'une concerne le onzième congrès mondial des cités unies (#296) et l'autre est issue de voyages en Bourgogne en 1990 et à l'auberge Hatley en 1991 (#297)
Notes area
Physical condition
Immediate source of acquisition
Arrangement
Language of material
Script of material
Location of originals
Availability of other formats
Restrictions on access
Les documents de cette unité ne sont pas accessibles. Pour plus de détails, adressez-vous au personnel
Terms governing use, reproduction, and publication
Finding aids
Associated materials
Accruals
Alternative identifier(s)
Standard number area
Standard number
Access points
Subject access points
Place access points
Name access points
Genre access points
Control area
Description record identifier
Institution identifier
Rules or conventions
Status
Level of detail
Dates of creation, revision and deletion
2015-03-30
Language of description
- French