Fonds P597 - Fonds Gérard Morisset

Zone du titre et de la mention de responsabilité

Titre propre

Fonds Gérard Morisset

Dénomination générale des documents

Titre parallèle

Compléments du titre

Mentions de responsabilité du titre

Notes du titre

Niveau de description

Fonds

Dépôt

Cote

CA QUEBEC P597

Zone de l'édition

Mention d'édition

Mentions de responsabilité relatives à l'édition

Zone des précisions relatives à la catégorie de documents

Mention d'échelle (cartographique)

Mention de projection (cartographique)

Mention des coordonnées (cartographiques)

Mention d'échelle (architecturale)

Juridiction responsable et dénomination (philatélique)

Zone des dates de production

Date(s)

  • 1696-1974 (Production)

Zone de description matérielle

Description matérielle

2,43 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) 191 dessin(s) d'architecture 300 gravure(s) 200 photographie(s) 100 dessin(s) 4 autre(s) document(s) 1 vidéo(s)

Zone de la collection

Titre propre de la collection

Titres parallèles de la collection

Compléments du titre de la collection

Mention de responsabilité relative à la collection

Numérotation à l'intérieur de la collection

Note sur la collection

Zone de la description archivistique

Nom du producteur

Notice biographique

La loi instituant le ministère des Affaires culturelles est sanctionnée le 24 mars 1961. Le ministère se voit confier la tâche de favoriser l'épanouissement des arts et des lettres au Québec et de promouvoir leur rayonnement à l'extérieur. Il assure aussi de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine québécois. L'adoption de cette loi marque une première en Amérique du Nord et démontre tout l'intérêt et la valeur que le Québec octroie à cet aspect. Ce nouveau ministère assume dans les années 1960 et 1970 les responsabilités de certaines activités jusqu'alors rattachées au ministère de la Jeunesse et au Secrétariat de la province à savoir les musées provinciaux, les bibliothèques publiques, les conservatoires de musique et d'art dramatique, les concours littéraires, scientifiques et artistiques et, enfin, la Bibliothèque Saint-Sulpice et les Archives de la province de Québec, qui deviendront respectivement la Bibliothèque nationale du Québec (BNQ), en 1967, et les Archives nationales du Québec (ANQ), en 1969. De plus, certains organismes sont placés sous sa juridiction pour des périodes variables: l'Office de la langue française, le Département du Canada français d'outre-frontières, le Conseil provincial des arts et la Commission des monuments historiques, auxquels s'ajoutent l'Office du film du Québec, en 1967, et le Bureau de surveillance du cinéma, en 1969. À partir de 1982, certaines composantes du ministère des Affaires culturelles acquièrent un statut juridique particulier tout en demeurant sous sa responsabilité ministérielle. C'est le cas de la Société du Grand Théâtre de Québec (1982), du Musée du Québec, du Musée de la civilisation et du Musée d'art contemporain qui, en vertu de la Loi sur les musées nationaux, deviennent des sociétés d'État en 1983. Plus récemment, en 1989, la Bibliothèque nationale du Québec (BNQ) est devenue une corporation autonome. En 1992, le ministère des Affaires culturelles change de nom lorsque le Parlement du Québec sanctionne le 22 décembre de cette même année la Loi sur le ministère de la Culture. Le champ d'action du ministère s'élargie le 17 juin 1994 lorsque l'on sanctionne la Loi sur le ministère de la Culture et des Communications. Le nouveau ministère intègre certains des champs de compétence de l'ancien ministère des Communications soit sa compétence concernant les médias, les télécommunications, la francophonie, les technologies de l'information et les entreprises de communications. Dès 1994, le ministère de la Culture et des Communications a pour mission de favoriser l'expression et la démocratisation de la culture au Québec ainsi que le développement des communications et de contribuer à leur rayonnement à l'étranger. À la suite du décret 306-2007 du 19 avril 2007, la ministre et le ministère de la Culture et des Communications sont désignés sous le nom de ministre et de ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Les responsabilités en matière d'égalité entre les femmes et les hommes sont confiées à la ministre qui est assistée dans son mandat par le Secrétariat à la condition féminine. Dans des visées de protection et de mise en valeur du patrimoine culturel, le fonds du patrimoine culturel québécois est crée en 2007. Financé par les revenus de la taxe sur le tabac, il vise essentiellement à accroître et à stabiliser les subventions destinées au patrimoine. Le 19 septembre 2012, le Secrétariat à la condition féminine est dorénavant rattaché au Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Cette même année, la Loi sur le patrimoine culturel entre en vigueur et dénote toute la fierté en matière de protection de l'héritage. Cette loi est le témoin de l'évolution de la notion même de patrimoine sur le plan mondial en couvrant notamment de nouveaux aspects, soit les paysages culturels patrimoniaux et le patrimoine immatériel. Outre le Ministère, le portefeuille du ministre comprend un réseau de treize organismes et sociétés d'État qui appuie l'action du Ministère dans la mise en œuvre de la mission liée à la culture et aux communications. Il s'agit de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), du Conseil du patrimoine culturel du Québec (CPCQ) – connu anciennement sous l’appellation de la Commission des biens culturels du Québec, du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec - établissement d'enseignement public autonome depuis 2007 -, du Musée d'art contemporain de Montréal, du Musée de la civilisation, du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Régie du cinéma, de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), de la Société de la Place des Arts de Montréal, de la Société de télédiffusion du Québec et de la Société du Grand Théâtre de Québec. Enfin le Centre de conservation du Québec est une institution nationale qui relève directement du Ministère. Bien que leur budget soit alloué en partie ou en totalité à même le portefeuille du Ministère, ces organismes et ces sociétés d'État ont un fonctionnement autonome et produisent leur propre rapport annuel de gestion ou d'activité en fonction de leurs engagements respectifs. Le ministre est aussi responsable de l'application de la Charte de la langue française et le Secrétariat à la politique linguistique le soutient dans ces responsabilités. Trois organismes à vocation linguistique découlent de la Charte - et sont également sous la responsabilité du ministre. Il s'agit de la Commission de toponymie, du Conseil supérieur de la langue française et de l'Office québécois de la langue française. (Mise à jour : février 2013)

Nom du producteur

Nom du producteur

Notice biographique

Gérard Morisset est né à Cap-Santé, le 11 décembre 1898. Après des études au Collège de Lévis entre 1911 et 1918, puis à la Faculté de droit de l'Université Laval, il est reçu notaire en 1922. Davantage attiré par les arts et l'architecture, il part étudier en France en 1929, à Lyon d'abord, puis à Paris où il obtient, en 1934, son diplôme de l'École du Louvre avec une thèse intitulée LA PEINTURE AU CANADA-FRANÇAIS. De retour au Québec, il prend charge, en 1937, d'un projet d'inventaire des oeuvres d'art du Québec. Nommé secrétaire de la Commission des monuments historiques en 1951, Morisset donne aussi des cours d'histoire de l'art à l'Université Laval. En 1953, il prend la direction du Musée du Québec (1953-1965) tout en poursuivant son travail d'inventaire. Malgré ses nombreuses responsabilités, il trouve le temps de prononcer plusieurs conférences, d'animer une série de causeries radiophoniques, d'écrire quelque deux cents articles pour diverses revues et journaux, en plus de publier une dizaine d'ouvrages dont PEINTRES ET TABLEAUX (1936-1937), COUP D'OEIL SUR LES ARTS EN NOUVELLE-FRANCE (1941) et L'ARCHITECTURE EN NOUVELLE-FRANCE (1949). Il meurt, à Québec, le 28 décembre 1970, laissant derrière lui une oeuvre de pionnier dans l'interprétation du patrimoine québécois et son nom se perpétue dans la création d'un Prix du Québec

Historique de la conservation

L'essentiel du fonds a été acheté de la veuve de Gérard Morisset en mars 1981 via Claude Galarneau; en novembre 1990, son fils Jean-Paul donnait, par convention, certains autres documents encore détenus par la famille

Portée et contenu

Le corpus documentaire qui constitue ce fonds contient autant d'images et de textes permettant de jeter un regard sur la vie de ce pionnier et sur l'histoire de l'art québécois. Les documents textuels du fonds sont constitués de la correspondance du créateur du fonds, de ses causeries sur l'architecture, les musées et les métiers d'art, de ses conférences ainsi que de sa thèse LA PEINTURE AU CANADA-FRANÇAIS. Il s'y trouve encore ses articles publiés, ses dossiers de recherche, la bibliographie de ses oeuvres, divers diplômes et un manuscrit intitulé NOVEMBRE 1775. Quelques albums contiennent une documentation rassemblée par Morisset et couvrant la période 1930-1965. Cette documentation porte sur les sculptures à travers le monde, classées par sculpteurs et sur les oeuvres architecturales, classées par lieux. Le fonds comprend aussi des dessins originaux de Morisset, divers travaux ayant servi à de nombreuses publications et des photographies du contenu de la collection de Gérard Morisset: reproductions de ses oeuvres, de celles de son fils Denys, de sculptures et d'objets d'orfèvrerie avec annotations sur les auteurs, les acquisitions et les dimensions. Il y a également des photos de Morisset à son cabinet de travail et avec divers groupes, ainsi qu'un dossier sur Brouage. Le fonds comprend également une vidéocassette concernant Denys Morisset. Le fonds se compose finalement de quatre (4) médailles décernées à Gérard Morisset (Les Dix; Société Royale Pierre Chauveau; Société d'archéologie et de numismatique de Montréal; Société St-Jean-Baptiste de Montréal). Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche

Zone des notes

État de conservation

Source immédiate d'acquisition

Classement

Langue des documents

Écriture des documents

Note de langue et graphie

Français et anglais

Localisation des originaux

Disponibilité d'autres formats

Restrictions d'accès

Délais d'utilisation, de reproduction et de publication

Instruments de recherche

Inventaire du Fonds Gérard Morisset

Éléments associés

Éléments associés

Accroissements

Identifiant(s) alternatif(s)

Zone du numéro normalisé

Numéro normalisé

Mots-clés

Mots-clés - Lieux

Mots-clés - Noms

Mots-clés - Genre

Zone du contrôle

Identifiant de la description du document

03Q-P597

Identifiant du service d'archives

Règles ou conventions

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision et de suppression

2015-03-30

Langue de la description

  • français

Langage d'écriture de la description

Sources

Zone des entrées