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Title proper
Fonds Guy L. et Nancy Coté
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Fonds
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Date(s)
-
1975 - 1991 (Creation)
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Physical description
2,1 m de documents textuels et iconographiques, des films et des artefacts.
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Name of creator
Biographical history
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Name of creator
Biographical history
Guy L. Coté est né à Ottawa, en Ontario, en 1925. Après des études à Ottawa puis à l'Université Laval et à Oxford, il débute comme cinéaste amateur en 1951 avec "Between Two Worlds". Ce film gagne le trophée Victor Saville en Écosse, comme meilleur film amateur de l'année. En août 1952, Guy L. Coté entre au service de l'Office national du film du Canada et devient scénariste-réalisateur, monteur et producteur. De 1954 à 1956, il travaille à Londres comme représentant européen de l'ONF à la division de la distribution. En 1967, il occupe le poste de superviseur de la production française à l'ONF et devient chef de studio documentaire à la production française en 1969. Critique cinématographique, il collabore avec différentes revues spécialisées. Par ailleurs, Guy L. Coté collectionne une somme imposante de documents, revues et volumes sur le cinéma, et s'engage dans plusieurs domaines de l'activité cinématographique québécoise. En 1954, il crée la Fédération canadienne des ciné-clubs et en 1960, il est très actif dans la mise sur pied du Festival international du film de Montréal. En 1963, il est l'un des fondateurs de l'Association professionnelle des cinéastes et préside la même année un groupe de cinéastes et de cinéphiles qui fonde en avril une corporation privée sans but lucratif : « Connaissance du Cinéma », organisme qui devient par la suite « Cinémathèque canadienne », puis « Cinémathèque québécoise » en 1972. Comme réalisateur, Coté opte pour le documentaire, où il fait montre d'une honnêteté scrupuleuse dans l'approche et d'une belle sûreté technique dans le traitement. Parmi ses réalisations, on compte une trilogie de courts métrages sur les métiers ("Railroaders", 1958, "Fishermen", 1959 et Roughnecks", 1960), "Cattle Ranch" (1961), "Cité savante" (1962), "Regards sur l'occultisme" (1965), "Tranquillement pas vite" (1972) et "Les deux côtés de la médaille" (1974). Il réalise aussi un ensemble de film sur le troisième âge en 1976, ainsi que trois courts métrages sur la coopération internationale pour le programme alimentaire mondial de l'ONU en 1979. Guy L. Coté a également contribué à l'éveil d'un nouveau cinéma québécois en tant que producteur avec des films comme "Le règne du jour" (1966), "Les voitures d'eau" (1968) et "Un pays sans bon sens" (1970) de Pierre Perrault, "Chantal en vrac" (1967) et "Nominingue depuis qu'il existe" (1967) de Jacques Leduc, "Où êtes-vous donc?" (1968) de Gilles Groulx et "De mère en fille" (1967) de Anne Claire Poirier. Ses dernières années à l'ONF sont également consacrées à la tâche de producteur. Guy L. Coté s'éteind en septembre 1994 à la suite d'une carrière exemplaire. Bibliographie : COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Custodial history
Nancy Coté, épouse et collaboratrice de Guy L. Coté, a fait régulièrement don d'archives à la Cinémathèque québécoise suite au décès de ce dernier en 1994.
Scope and content
Ce fonds offre une vue d'ensemble de la carrière de Guy L. Coté. On y retrouve entre autres des documents sur les films qu'il a réalisés et produits, ainsi que sur différents projets de films non réalisés. Nous y retrouvons des scénarios, des transcriptions, des notes de production et des diplômes reflétants des prix et honneurs reçus par M. Coté au cours de sa carrière. Il y a également de la correspondance professionnelle et quelques photographies, notamment en noir et blanc sur "Winter in Canada", une partition musicale du film "Railroaders" (1958). Le fonds nous renseigne également sur la collaboration qu'a pu apporter Guy L. Coté, surtout à la scénarisation et à la traduction de films étrangers, et parfois canadiens. Cependant, la série la plus imposante, celle qui concerne ses activités professionnelles, demeure la plus intéressante car elle relate les événements majeurs de la carrière du créateur du fonds. Pensons au rôle qu'il a joué dans la fondation de la corporation privée sans but lucratif Connaissance du cinéma, ancêtre de la Cinémathèque québécoise. Pensons aussi à son implication dans la Fédération internationale des archives du film, à son rôle dans la programmation du Festival international du film de Montréal, et surtout à son énorme contribution pour la Rétrospective mondiale du cinéma d'animation, dans le cadre de l'Exposition universelle de 1967 à Montréal. Évidemment, on ne peut passer sous silence son travail effectué à l'Office national du film du Canada et à la Fédération canadienne des ciné-clubs, puis au sein de l'ASIFA, de l'Office des communications sociales, de l'Association professionnelle des cinéastes, du Conseil d'orientation économique du Québec, de la Fédération professionnelle des réalisateurs et réalisatrices de télévision et de cinéma et du Conseil québécois pour la diffusion du cinéma. En ce qui concerne cette série, la correspondance et les procès-verbaux y occupent une grande place. Enfin, le fonds présente aussi des informations sur les intérêts personnels, qu'ils soient ou non cinématographiques, de Guy L. Coté. Le fonds comprend enfin des éléments collectionnés par Guy L. Coté ou ayant appartenu au grand-père de Nancy Coté : une lanterne magique, des transparents pour lanternes magiques (articulées ou mues par tirettes), des diapositives sur verre montrant des photographies de divers paysages européens, une visionneuse à plaques sur verre dépoli, des stéréogrammes de scènes européennes, des plaques de verre montrant des dessins d'histoires pour enfants (de Benjamin Rabier et d'un artiste non-identifié), des encres sur papier à décalque et des crayons sur papier (planches montrant des ébauches de "Gertie the Dinosaur", 1909), des esquisses pour le film "The Sinking of the Lusitania" (1918), un carnet de notes, des dessins et des photographies du pionnier du cinéma d'animation Winsor McCay, ainsi qu'une caricature de Colin Low par Jean-Paul Ladouceur (1950). Nancy Coté a aussi donné des films réalisés par son mari ou lui ayant appartenu.
Notes area
Physical condition
Immediate source of acquisition
Arrangement
Language of material
Script of material
Location of originals
Availability of other formats
Restrictions on access
Terms governing use, reproduction, and publication
Finding aids
Inventaire complet du fonds établi par l'archiviste. Disponible à la Médiathèque Guy L. Coté. Une partie du fonds est cataloguée.
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Accruals
Alternative identifier(s)
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Access points
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Rules or conventions
Status
Level of detail
Dates of creation, revision and deletion
2015-03-30
Language of description
- French