Né à Birmingham (Angleterre) le 21 juin 1805, Henry Wilkes est le fils de John Aston Wilkes et de Susanna Philips. En 1820, sa famille immigre au Haut-Canada et, dès 1822, il obtient à Montréal un poste de commis dans la compagnie de remorquage maritime de John Torrance. En 1827, devenu l'associé de John Torrance, il en profite alors pour entreprendre les études théologiques auxquelles il aspire pour devenir ministre congrégationaliste. Il étudie à Glasgow (Écosse) à la Theological Academy of the Independants et est ordonné ministre en 1832. Il commence son ministère à Édimbourg (Écosse) en avril 1833 et profite de ce séjour en terre écossaise pour recruter des ministres en vue de les envoyer au Canada. Il revient à Montréal en 1836 et exerce son ministère auprès de la First Congregational Church (église de Zion), rue Saint-Maurice, maintenant connu sous le vocable de Montreal Zion Congregational Church. Outre ses fonctions officielles d'administateur et de ministre congrégationaliste, il assume, pendant 12 ans, la fonction de président du Bureau d'examinateurs des écoles protestantes. Il s'adonne également au journalisme en fondant le «Harbinger» (Montréal), l' «Observer» (Montréal) et le «Canadian Independant» (Toronto). Nommé président de la Congregational Union of Canada, il publie, à Montréal, en 1859, un ouvrage sur le congrégationalisme intitulé «Internal Administration of the Churches». Il épouse en premières noces, à Montréal, le 5 juin 1832, Lucy Hedge puis, en secondes noces, en septembre 1839, Susan Holmes, veuve de John McDonnell. Il meurt à Montréal le 17 novembre 1886 à l'âge de 81 ans. Source : «Dictionnaire biographique du Canada», Vol. XI, pp. 1022-1024