Fonds P560 - Fonds J. E. Livernois Ltée

Zone du titre et de la mention de responsabilité

Titre propre

Fonds J. E. Livernois Ltée

Dénomination générale des documents

Titre parallèle

Compléments du titre

Mentions de responsabilité du titre

Notes du titre

Niveau de description

Fonds

Dépôt

Cote

CA QUEBEC P560

Zone de l'édition

Mention d'édition

Mentions de responsabilité relatives à l'édition

Zone des précisions relatives à la catégorie de documents

Mention d'échelle (cartographique)

Mention de projection (cartographique)

Mention des coordonnées (cartographiques)

Mention d'échelle (architecturale)

Juridiction responsable et dénomination (philatélique)

Zone des dates de production

Date(s)

  • 1860-1970 (Production)

Zone de description matérielle

Description matérielle

2,6 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) 109000 photographie(s)

Zone de la collection

Titre propre de la collection

Titres parallèles de la collection

Compléments du titre de la collection

Mention de responsabilité relative à la collection

Numérotation à l'intérieur de la collection

Note sur la collection

Zone de la description archivistique

Nom du producteur

Notice biographique

Fils aîné de Pierre-Gustave Joly de Lotbinière et de Julie-Christine Chatier de Lotbinière, Henri-Gustave naquit à Epernay (France) en 1829. Après des études à Paris, il rejoignit sa famille au Canada. Il poursuit ses études à Québec, et est reçu membre du barreau canadien en 1855. Député de Lotbinière en 1861, il représente le comté jusqu'en novembre 1885, date à laquelle il résigna son siège, à la suite de l'agitation provoqué par la pendaison de Louis Riel. Il est Premier ministre de la province de Québec de mars 1878 à octobre 1879, puis chef de l'opposition parlementaire de 1879 à 1883, où il céda son poste à Honoré Mercier. Son premier passage en politique se distingue par l'élan qu'il donne à la construction ferroviaire, puisque chargé du ministère des Travaux publics en plus de son poste de premier ministre. De 1885 à 1896, Joly s'éloigne de la politique pour se consacrer à ses affaires, seigneurie et commerce du bois. En 1896, il revient en politique, se faisant élire député de Portneuf. En 1897, il entre dans le cabinet Laurier à titre de ministre du Revenu de l'Intérieur, poste qu'il occupe jusqu'en juin 1900, anné de sa nomination comme lieutenant gouverneur de la Colombie Britannique. En 1906, il revient à Québec, où il meurt en 1908

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Nom du producteur

Histoire administrative

Nom du producteur

Histoire administrative

Nom du producteur

Histoire administrative

Nom du producteur

Histoire administrative

Nom du producteur

Histoire administrative

Nom du producteur

Notice biographique

Les documents du fonds ont été produits par quatre générations de Livernois: Jules-Isaïe Benoît dit Livernois (1830-1865) et son épouse Élise L'Heureux-Livernois (1827-1896), leur fils aîné Jules-Ernest (1851-1933), Jules (1877-1952) issu du premier mariage de Jules-Ernest et enfin, divers opérateurs sous la direction de Victor (1911-) et de Maurice (1920-) jusqu'à la fermeture des ateliers en 1974. J. B. (Jules-Benoît), après une vie assez mouvementée, ouvre un commerce de daguerréotype en décembre 1854, d'abord dans la paroisse Saint-Roch de Québec, puis en mars 1855, à la Haute-Ville, sur la rue de la Fabrique. Cette première période de production s'étend de 1854 à 1865, et nous remarquons les signatures suivantes, d'entre autres, J.B. Livernois, Au soleil d'or et Livernois, artiste-photographe. Peu après le décès de celui que l'historien Michel Lessard décrit comme le "photographe d'histoire", en octobre 1865, son épouse Élise L'Heureux poursuit les activités de photographie et, en 1866, elle s'associe à Louis Fontaine, dit Bienvenu, qui avait appris son métier chez Livernois entre 1861 et 1865. Cette période est d'ailleurs nommée "l'intermède Livernois Bienvenu" par Lessard. Cette brève période, qui commence en 1866 et se termine en 1873, laisse ses traces sous les noms de Livernois et Compagnie, Livernois & Bienvenu et Livernois, Bienvenu et Cie. En avril 1873, le fils aîné, Jules-Ernest, fait partie d'une nouvelle société avec Bienvenu. Cette société est dissoute en décembre de la même année et J.-Ernest devient seul propriétaire: il reprend alors les activités du commerce et s'amorce soixante ans de prospérité. À ce propos, Arthur Buies décrit son ami comme "le plus artiste des photographes". En 1893, le commerce de Livernois, qui vend déjà des produits photographiques et chimiques, ajoute les produits pharmaceutiques et rapidement, les profits sur les ventes de ces derniers dépassent ceux des studios. Il s'agit là d'une période importante qui s'amorce en 1873 pour se poursuivre jusqu'en 1900, sous les appellations J.E. Livernois et enfin J.E. Livernois Ltée, à partir de 1909. En 1900, J.-Ernest remet le studio de photographie à son fils Jules pour se concentrer sur la seule gestion du commerce. Celui-ci, considéré comme "le photographe officiel de la capitale", dirige, à compter de 1933, un atelier où plusieurs artistes travaillent en studio aussi bien qu'à l'extérieur. À compter de 1954, soit deux ans après le décès de Jules et cent ans après l'ouverture du commerce, c'est le déclin. Victor et Maurice, qui ont opté pour la pharmacie et la gestion, ferment les portes de l'atelier en 1974 et, en janvier 1979, une faillite met fin à l'histoire photographique des Livernois

Historique de la conservation

Le Centre d'archives de Québec a obtenu la majorité des documents du fonds en deux principales acquisitions et le reste, par petits lots. En janvier 1972, les ANQ achètent du photographe Marc Ellefsen environ 125 000 négatifs originaux d'individus de la période 1930-1970 et les registres s'y rapportant. Le 30 mai 1972, le Service de l'Inventaire des oeuvres d'art verse 1595 originaux photographiques et 3716 épreuves de la période 1880-1930. Ces documents avaient été achetés de Marc Ellefsen par l'Institut national de la civilisation en mars 1969. Les autres documents proviennent d'un prêt de Victor Livernois en mars 1975 et d'achats de Victor et Maurice Livernois le 2 février 1979, de Victor le 31 mars 1982 et le 26 mars 1985. Le Musée du Québec a fait un versement le 3 août 1972, Michel Gaumond un don en juin 1979, Radio-Québec un don le 18 décembre 1990 et les archives ont procédé à deux autres achats, l'un du libraire Roger Auger le 30 mars 1990, l'autre de Laurent Simard le 3 mai 1990

Portée et contenu

Cette importante entreprise de photographie des XIXe et XXe siècles québécois laisse derrière elle un fonds permettant la reconstitution de son histoire et d'une partie de celle de la province. Les quatre premières séries se rapportent à la production photographique de Jules-Isaïe, de Jules-Ernest et de Jules Livernois et se présentent comme suit: photos-reportages édités, portraits et autres photos-reportages, portraits de citoyennes et citoyens et l'édifice Livernois. La dernière série, exclusivement composée de documents textuels, concerne la pharmacie et les activités commerciales. La majeure partie du fonds, soit la partie la plus récente, est quant à elle composée de portraits de clients de la région de Québec, portraits réalisés dans le studio des Livernois. La partie la plus ancienne contient surtout des paysages et des reportages, quelques portraits de personnages publics tels les hommes politiques et les autorités religieuses, de même que des portraits de familles, de groupes d'étudiants, de religieux et religieuses. Les Livernois ont témoigné, entre autres, de la construction du chemin de fer Québec-Lac-Saint-Jean et d'une tournée du Premier ministre Mercier. Certaines villes touristiques comme Cacouna, La Malbaie, Tadoussac sont souvent dans la mire des photographes. Une place spéciale est aussi faite à Québec et sa région; de nombreux panoramas, des bâtiments, des rues, des maisons religieuses, des églises ainsi que le port, ont été photographiés par les Livernois. Nous y trouvons encore des scènes d'hiver et d'été, des événements comme l'éboulis sur la rue Champlain, des dévoilements de monuments, les fêtes du tricentenaire et autres. En ce qui concerne la série intitulée : «Entreprise commerciale», elle contient les documents comptables ainsi que de la correspondance et divers imprimés Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche

Zone des notes

État de conservation

Source immédiate d'acquisition

Classement

Langue des documents

Écriture des documents

Localisation des originaux

Disponibilité d'autres formats

Restrictions d'accès

Délais d'utilisation, de reproduction et de publication

Instruments de recherche

Éléments associés

Éléments associés

Accroissements

Identifiant(s) alternatif(s)

Zone du numéro normalisé

Numéro normalisé

Mots-clés

Mots-clés - Genre

Zone du contrôle

Identifiant de la description du document

03Q-P560

Identifiant du service d'archives

Règles ou conventions

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision et de suppression

2015-03-30

Langue de la description

  • français

Langage d'écriture de la description

Sources

Zone des entrées

Genres associés