Claude-Henri Grignon est né à Sainte-Adèle le 8 juillet 1894. Il fréquente pendant deux ans le collège Saint-Laurent et continue ensuite ses études avec ses professeurs privés. Sa formation est surtout celle d'un autodidacte. Agent de douanes à Montréal, puis publiciste au ministère de l'Agriculture à Québec, il publie son premier article dans L'Avenir du Nord" en 1916. Il collabore à divers journaux et revues, "Le Nationaliste" (1921-1922), "La Minerve" (1920), "La Nation de Québec" (1930), "Le Canada" (1931-1933), "Le Petit Journal" (1931), "La Revue populaire" (1931-1934), "L'Ordre" (1934-1935), "La Renaissance" (1935). De 1937 à 1939, il dirige la page littéraire d'"En avant". À partir de 1941, il rédige une chronique pour "Le Bulletin des agriculteurs" qu'il poursuivra jusqu'en 1970. Membre de l'École littéraire de Montréal de 1920 à 1926, il fonde en 1936, un périodique célèbre dès sa parution, "Les Pamphlets de Valdombre". Il y signe, jusqu'en 1943, de nombreux articles où il ne manque pas de se mesurer à ses adversaires littéraires et politiques. Paru en 1933, "Un homme et son péché" demeure son oeuvre majeure. Ce roman qui lui valut le prix David en 1935, est un récit de moeurs paysannes qui explore le thème des fortunes et infortunes d'un avare, Séraphin Poudrier. Les adaptations de cette oeuvre pour la radio et la télévision ont contribué à faire entrer dans la légende ce fameux personnage et obtinrent une grande popularité auprès du public canadien-français. Maire de son village pendant plusieurs années, Grignon est admis à la Société royale du Canada en 1962. Il consacre ses derniers loisirs à la rédaction de ses mémoires et meurt le 3 avril 1976

Alain Grandbois naît à Saint-Casimir de Portneuf le 25 mai 1900. Après ses études primaires dans son village natal, il fréquente de façon assez irrégulière le collège de Montréal, puis le séminaire de Québec. Il passe un an à Saint-Dunstan University avant de parfaire ses études de droit à l'Université Laval. Bien qu'inscrit au Barreau, il n'exerce pas sa profession. Un substantiel héritage lui permet de réaliser immédiatement un rêve d'enfance, visiter le monde. De 1918 à 1938, il voyagera presque sans arrêt dans la plupart des parties du monde. À la veille de la guerre, il rentre au pays et se fixe à Montréal où il travaille comme bibliographe à la Bibliothèque Saint-Sulpice. C'est pendant cette période que paraissent les recueils qui lui assureront la gloire littéraire. À partir de 1961, il est muté au Musée provincial de Québec. Lauréat de nombreux prix littéraires dont troix prix David (1941, 1944, 1961) et deux prix Duvernay (1950, 1963), il meurt à Québec le 18 mars 1975. Source: Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec". - Montréal : Fides, 1980"

Fils de Jean Fauteux, avocat, et de Léonide Charron, Jacques Fauteux naît le 29 janvier 1933 à Montréal. À la suite du décès de son père, en 1938, sa mère se remarie à Wilfrid Lemoine. Jacques Fauteux étudie au Mont-Jésus-Marie, à l’Académie Saint-Germain, au Séminaire Sainte-Thérèse et au Loyola High School avant de poursuivre ses études à l’Université de Georgetown (Washington, D.C.), dont il obtient un certificat de diplomate en 1956. Lors de ses études en sciences politiques, il fait un séjour à l’Université de Madrid en 1954 et 1955. Durant les saisons estivales de 1953-1954, Jacques Fauteux est annonceur de relève pour la station radiophonique CBJ de Chicoutimi affiliée à Radio-Canada. En 1956, il amorce une carrière d’annonceur, de reporter et d’animateur à la radio et à la télévision de Radio-Canada. Journaliste pour différentes éditions de l'émission « Caméra » dans les années 1950 et 1960, il anime également de nombreuses émissions telles que « Sur place » (1957), « F=MA » (1962-1965), « Tous pour un » (1964-1968), « Notre monde » (1967), « Carnet Expo » (1967), et « S’il vous plaît » (1969). Il couvre aussi les funérailles de Sir Winston Churchill en 1965. Jacques Fauteux est ensuite annonceur à l’émission « Studio 11» avec Lise Payette et Guy Provost (1970-1972). De 1972 à 1975, il est coanimateur du talk show « Appelez-moi Lise » et des « Galas du plus bel homme du Canada ». Il poursuit son travail d’animateur avec l’émission radio « Relaxe » (1975-1977). Après son départ de Radio-Canada, le 16 juin 1986, il anime « Un bon programme » (1988) et « Fauteux prise deux » (1992) à Télé-Métropole. En 1961, il épouse la comédienne Gisèle Mauricet, dont il a un fils Nicolas. Il publie son autobiographie, « L'envers du décor », en 1989. Jacques Fauteux est décédé le 30 juin 2009