Zone du titre et de la mention de responsabilité
Titre propre
Fonds Jean Pierre Lefebvre
Dénomination générale des documents
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
Niveau de description
Fonds
Dépôt
Cote
Zone de l'édition
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Zone des précisions relatives à la catégorie de documents
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Zone des dates de production
Date(s)
-
1960 - 1995 (Production)
Zone de description matérielle
Description matérielle
2,4m de documents textuels et iconographiques.
Zone de la collection
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Zone de la description archivistique
Nom du producteur
Notice biographique
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Nom du producteur
Notice biographique
Jean Pierre Lefebvre est né en 1941 à Montréal. Ses activités dans le cinéma sont multiples : réalisateur, acteur, producteur et scénariste. Venu du milieu littéraire, des ciné-clubs et de la critique, Lefebvre signe une vingtaine de films entre 1964 et 1984. En 1968, il travaille à l'Office national du film du Canada pendant une assez brève période, le temps de réaliser "Mon amie Pierrette" et "Jusqu'au coeur" et de produire plusieurs films de fictions dans la série « Premières oeuvres ». Il fonde ensuite ses propres compagnies de productions, Les Films J. P. Lefebvre, puis Cinak en 1969 avec son épouse Marguerite Duparc, qui est également monteuse et productrice. L'activité de Lefebvre est prolifique, il réalise une quantité impressionnante d'oeuvres, passant par les thèmes de la violence et de la souffrance héritées et intériorisées à la découverte de valeurs humaines et du bonheur possible. Un de ces personnages, Abel, revient dans trois de ses films : "Il ne faut pas mourir pour ça" (1967), "Le vieux pays où Rimbaud est mort" (1977) et "Aujourd'hui ou jamais" (1998). Cette triologie, qui s'étend sur une période de 31 ans, fait preuve d'une longévité exceptionnelle pour une association personnage-acteur-réalisateur. Le long métrage "Les Dernières fiancailles", réalisé en 1973, est le film de Lefebvre qui obtient le plus important succès populaire. Parmi ses dernières réalisations, on compte "La boîte à soleil" (1988), "Le fabuleux voyage de l'ange" (1991) et la série « L'âge des images » (1993-1995). Pendant des années, il s'est aussi fait le porte-parole des cinéastes québécois et de leurs revendications, et a occupé durant plusieurs années le poste de président de l'Association des réalisateurs et réalisatrices de films du Québec. Jean Pierre Lefebvre remporte le prix Wendy Michener en 1971, le prix spécial d'excellence cinématographique de l'Ontario Film Institute et le prix de l'Alliance du cinéma indépendant en 1984. Il obtient aussi un diplôme honorifique du Ryerson Polytechnical Institute en 1987. Bibliographie : COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), Le dictionnaire du cinéma québécois, Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Historique de la conservation
Jean Pierre Lefebvre a donné ses archives en 1980, 1983, 1990 et 1997.
Portée et contenu
Le fonds est constitué de divers documents relatifs à la production d'uvres filmiques auxquelles Jean Pierre Lefebvre a participé, surtout à titre de réalisateur. On y retrouve des scénarios, écrits par Lefebvre ou bien reçus par celui-ci à titre de producteur, mais aussi des photographies, des documents de tournage, des fiches techniques et des coupures de presse. Parmi ces oeuvres, on compte "Q-bec my love" (1969), "Jusqu'au coeur" (1969), "Les maudits sauvages" (1971), "Mon oeil" (1971), "La maudite Galette" (Denys Arcand, 1972), "On n'engraisse pas les cochons à l'eau claire" (1973), "Réjeanne Padovani" (Denys Arcand, 1973), "Les dernières fiancailles" (1973), "Le pays où Rimbaud est mort" (1977), "L'hiver bleu (Abitibi 1978)" (André Blanchard, 1979) et "Les fleurs sauvages" (1982). Le fonds contient aussi des affiches, des disques, des négatifs, des tirages, des planches-contact et des diapositives qui documentent soit la production des films, soit les activités du plateau de tournage. Il offre une documentation unique sur l'oeuvre privée de Jean Pierre Lefebvre, un des pionniers du cinéma québécois. En plus des scénarios, la plupart annotés, le fonds permet au chercheur d'obtenir un éclairage supplémentaire sur la manière de travailler du réalisateur et sur la plupart de ses productions. Les documents photographiques permettent de retrouver des clichés uniques de plusieurs acteurs et autres artisans des débuts du cinéma québécois.
Zone des notes
État de conservation
Source immédiate d'acquisition
Classement
Langue des documents
Écriture des documents
Localisation des originaux
Disponibilité d'autres formats
Restrictions d'accès
Délais d'utilisation, de reproduction et de publication
Instruments de recherche
Inventaire sommaire existant pour une partie du fonds seulement, établi par l'archiviste. Disponible à la Médiathèque Guy L. Coté.
Éléments associés
Accroissements
Identifiant(s) alternatif(s)
Zone du numéro normalisé
Numéro normalisé
Mots-clés
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Mots-clés - Noms
Mots-clés - Genre
Zone du contrôle
Identifiant de la description du document
Identifiant du service d'archives
Règles ou conventions
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
2015-03-30
Langue de la description
- français