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Fonds Journal Métro-Express
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Fonds
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Date(s)
-
1964-1965 (Creation)
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Physical description
,08 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) 310 dessin(s) 12 photographie(s)
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Name of creator
Biographical history
Né le 6 mars 1931 à Alger de parents français, Jean-Pierre Girerd s'inscrit en 1947 à l'École nationale des beaux-arts où il étudie le dessin, la peinture et la décoration. En 1952, il expose pour première fois avec le Groupe des jeunes peintres français à Alger. Après son service militaire et sa mobilisation (guerre d'Algérie), il est engagé en 1955 au Journal d'Alger comme caricaturiste. En 1961, il quitte l'Algérie pour les États-Unis où il est engagé à la Tribune of Minneapolis. Il participe alors à une exposition au Walker Art Center. En 1964, il quitte les États-Unis pour le Québec. À titre de caricaturiste, il collabore à plusieurs journaux avant d'être engagé par La Presse en 1968. Il y restera jusqu'en 1996. Depuis lors, il travaille assidûment à sa peinture. Depuis 1980, Jean-Pierre Girerd a participé à plusieurs expositions dont l'une à la Galerie des HEC (1981). En 1985, il s'est mérité le Grand prix international de la caricature ainsi que le Prix des communications du Québec
Name of creator
Biographical history
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Biographical history
Jacques Brillant profite du lock-out imposé aux typographes de La Presse pour fonder, le 21 juillet 1964, le journal Métro-Express. Ce conflit de travail, qui dure sept mois, permet au journal de tenter sa chance dans le marché montréalais des médias écrits francophones. La compétition est féroce. Le journal doit affronter les anciens joueurs (La Presse, Le Devoir et Le Montréal-Matin) comme les nouveaux. Entre autres, Métro-Express voit son marché directement grignoté par le Journal de Montréal. Ce dernier, fondé à peine un mois avant Métro-Express, vise sensiblement le même lectorat. Dans ce contexte très concurrentiel, le journal cesse de paraître le 14 septembre 1965. Mais auparavant, la direction tente une relance en présentant le prototype d’un nouveau journal ayant pour titre Le Quotidien. L’échec qui s’en suit ne fera que précipiter la faillite. Le journal Métro-Express fait parti des médias de masse des années 60. Du type tabloïd, souvent sensationnaliste, il cible un large public et traite d’actualité, mais aussi de sports et de culture populaire. L’information y est présentée succinctement, laissant ainsi toute la place voulue aux images. Référence : BEAULIEU, André, BOUCHER, Jean, DUFRESNE, Jacqueline, LEVALLÉE-LAFLAMME, Julie, HAMELIN, Jean, JAMET, Jean, LAURENCE, Gérard, La Presse québécoises des origines à nos jours, Tome dixième, 1964-1975, Québec, Les presses de l’université Laval, 1990, pp. 23-25
Custodial history
Ce fonds a été donné par monsieur Charles-Henri Dubé en juin 2007
Scope and content
Ce fond porte sur l’administration du journal Métro-Express. Il touche aux questions de gestion quotidienne du journal ainsi qu’aux défis relevés par la direction. Les documents qu’il contient concernent l’administration (budget, comptabilité, loyer, études de marché, tirages, etc…), le fonctionnement du journal (liste du personnel, salaires, pression des lobbies, plan de l’atelier, politique éditoriale, etc…) ainsi que la fermeture de Métro-Express et sa tentative de lancer un nouveau journal : Le Quotidien. Le fond contient aussi des photographies de l’équipe du journal sur lesquelles, notamment, paraissent Charles-Henri Dubé, Jacques Filteau, Michel Giroux et les frères Paiement. Des photographies de charme ayant servies à illustrer une chronique du journal sont également présentes. Celles-ci sont accompagnées de dessins de Jean-Pierre Girerd. Enfin, notons des centaines de caricatures originales de Girerd ainsi que quelques-unes de Gauthier. Les caricatures embrassent un large éventail de sujets. Leurs auteurs abordent des sujets d’actualité fédérale et provinciale, en passant par l’international. Ces personnalités publiques, québécoises et canadiennes, y sont représentées: Adrien Arcand, Bona Arsenault, Harold Bank, John Diefenbaker, Jean Drapeau, Daniel Johnson (père), Pierre Laporte, Jean Lesage, René Lévesque, Lester B.Pearson, Gérard Pelletier et Claude Wagner; nous retrouvons, à l’internationale : les Beatles, Léonid Ilyich Brejnev, Ho Chi Minh, Charles de Gaule, Barry Morris Goldwater, Nguyen Khanh, Lyndon Johnson, Nikita Khrouchtchev et Élizabeth II. Sur la scène canadienne et québécoise, les sujets abordés sont: le débat sur l’adoption du drapeau canadien, la préparation de l’Exposition universelle de Montréal, les luttes syndicales et les mouvements ouvriers (grève à la Régie des Alcool, grève des facteurs, grève des enseignants, grève des débardeurs), la construction du métro, le nationalisme québécois (RIN, FLQ, manifestations violentes), les relations fédérales-provinciales (la formule Fulton-Favreau, fédéralisme coopératif, débat sur le bilinguisme), les questions sociales, moralité et mœurs (confusion des genres, alcool, la pauvreté à Montréal, la censure cléricale, débats sur la peine de mort). Notons des sujets de politique internationale : la perception de la Chine, l’exploration spatiale, la Guerre froide (armements et désarmements nucléaires, guerre du Viêt-Nam, l’intervention américaine en République dominicaine), la lutte des afro-américains pour les droits civiques (les émeutes raciales, le racisme, les inégalités du système juridique et policier des États-Unis), les relations canado-américaines, le Gaullisme (volonté d’affirmation et d’indépendance de la France)
Notes area
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Dates of creation, revision and deletion
2015-03-30
Language of description
- French