Zone du titre et de la mention de responsabilité
Titre propre
Fonds Léo-Ernest Ouimet
Dénomination générale des documents
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
Niveau de description
Fonds
Dépôt
Cote
Zone de l'édition
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Zone des précisions relatives à la catégorie de documents
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Zone des dates de production
Date(s)
-
1900 - 1967 (Production)
Zone de description matérielle
Description matérielle
0,3 m de documents textuels et iconographiques, ainsi que des appareils.
Zone de la collection
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Zone de la description archivistique
Nom du producteur
Notice biographique
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Nom du producteur
Notice biographique
Pionnier du cinéma québécois, Léo-Ernest Ouimet est né en 1877 à Saint-Martin-de-Laval. D'abord électricien, il prépare pour le théâtre National et le parc Sohmer de Montréal d'ingénieux éclairages et trucages pour des spectacles, ce qui le met en contact avec divers projectionnistes ambulants. Vers 1904, il achète un projecteur et présente lui-même des spectacles et, deux ans plus tard, il ouvre le premier vrai cinéma de Montréal, le Ouimetoscope, qui connaît un succès phénoménal. Également distributeur, c'est chez lui que ses concurrents doivent se procurer films et appareils. Il se fait producteur dès l'automne 1906 en filmant l'actualité montréalaise et en projetant ces films au Ouimetoscope et en les vendant aux autres exploitants. Il rase ce premier cinéma en 1907 pour en construire un nouveau, considéré comme un des premiers palaces de cinéma du monde. Il est forcé de vendre son commerce de distribution en 1908, les magnats du cinéma américain fournissant presque tous les films vus au Québec. Il revient toutefois à la distribution en 1914 en mettant sur pied Pathé Famous Feature Film Syndicate of Quebec, qui deviendra l'année suivante Specialty Film Import. En 1919, Ouimet présente de nouvelles actualités deux fois par semaine, il produit également de nombreux films publicitaires et trois documentaires-fictions tournés en 1918 : "The Call of Freedom", "Le feu qui brûle" et "Sauvons nos bébés". En 1922, Ouimet se voit obligé de vendre Specialty à son rival le plus féroce, ce qui ne l'empêche pas de fonder une nouvelle compagnie, Laval Photoplays, afin de produire des longs métrages de fiction. La compagnie est incorporé au Canada et aux Etats-Unis et Ouimet s'installe à Hollywood. Le seul film produit par cette compagnie, "Why Get Married?" (P. Cazeneuve), est achevé vers la fin de 1923 mais n'obtient pas le succès escompté. Il revient à Montréal en 1933 alors que l'on commence à exploiter le film parlant français. Ouimet collabore avec les Films des Éditions Édouard Garand et loue le cinéma Impérial pour y présenter des films français et du théâtre, mais doit abandonner en 1936 lorsqu'un incendie à l'Impérial fait deux victimes. Dans les années 40, il expérimente un procédé de projection en relief pour lequel il désire obtenir un brevet d'invention. Cet homme hors du commun s'éteint à Montréal en 1972. De 1981 à 1994, l'AQCC remet le prix L.E.-Ouimet-Molson au réalisateur du meilleur long métrage québécois. Le film de André Gladu La conquête du grand écran (1996) reconstitue la carrière de Léo-Ernest Ouimet au cinéma. Bibliographie : COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Historique de la conservation
Une partie du fonds a été achetée par la Cinémathèque québécoise à un revendeur qui l'avait acquise de madame Raoul Rickner (collaborateur de Ouimet) à la suite du décès de ce dernier. Léon-Henri Bélanger, neveu de Léo-Ernest Ouimet, a donné les archives de son oncle en 1983.
Portée et contenu
Le fonds est surtout constitué de photographies, montrant des aspects de la vie et du travail de Léo-Ernest Ouimet, mais aussi des scènes d'actualités servant de sujet à ses films. On y retrouve également certains objets provenant du milieu de travail de Ouimet comme une caméra datant de 1914, une épinglette, une paire de jumelles, une plaque et un trophée. Ces documents constituent une source d'information précieuse et unique pour l'étude des premiers pas du cinéma québécois. Le fonds comprend aussi divers documents tel le cahier de production du film "Why Get Married?" (1923), de la correspondance, des notes et un texte de 1944 traitant du Ouimetoscope.
Zone des notes
État de conservation
Source immédiate d'acquisition
Classement
Langue des documents
Écriture des documents
Localisation des originaux
Disponibilité d'autres formats
Restrictions d'accès
Délais d'utilisation, de reproduction et de publication
Instruments de recherche
Inventaire sommaire, établi par l'archiviste. Disponible à la Médiathèque Guy L. Coté. La plupart des documents sont catalogués.
Éléments associés
Accroissements
Identifiant(s) alternatif(s)
Zone du numéro normalisé
Numéro normalisé
Mots-clés
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Mots-clés - Noms
Mots-clés - Genre
Zone du contrôle
Identifiant de la description du document
Identifiant du service d'archives
Règles ou conventions
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
2015-03-30
Langue de la description
- français