Zone du titre et de la mention de responsabilité
Titre propre
Fonds Robert Favreau
Dénomination générale des documents
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
Niveau de description
Fonds
Dépôt
Cote
Zone de l'édition
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Zone des précisions relatives à la catégorie de documents
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Zone des dates de production
Date(s)
-
1971 - 1999 (Production)
Zone de description matérielle
Description matérielle
0.6 m de documents textuels
Zone de la collection
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Zone de la description archivistique
Nom du producteur
Notice biographique
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Nom du producteur
Notice biographique
Robert Favreau est né à Montréal en 1948. Il est d'abord organisateur syndical et animateur social avant de se lancer dans le cinéma. Il fut assistant-réalisateur de Fernand Dansereau, André Melançon, Alain Chartrand et Jean Pierre Lefebvre. Son premier film, "C'est pas l'argent qui manque", sort en 1972. En 1975, il réalise "Le soleil a pas d'chance", un documentaire choc sur l'élection d'une reine du Carnaval de Québec qui nous montre un cinéaste engagé dont les films doivent provoquer réflexion et choc émotif. Il signe ensuite, avec Guy Dufaux, deux documentaires amers et noirs, "Corridors" (1980) et "Pris au piège" (1980), qui offrent un portrait pessimiste de familles de milieu défavorisé. À partir de 1986, Favreau laisse le documentaire et se réoriente vers la fiction avec "La ligne brisée" (1986). Il tourne ensuite un premier long métrage de fiction, "Portion d'éternité" (1989). Ce film raconte l'histoire d'un couple qui, incapable de se reproduire, s'en remettent à la science; leur mort accidentelle entraîne une enquête sur les questions d'éthique reliée à la fécondation in vitro. Avec ce film, Danielle Proulx obtient un prix d'interprétation au FFM et le film remporte un réel succès auprès du public. Cela permet à Favreau d'enchaîner avec "Nelligan" (1991). Il travaille ensuite pour la télévision, pour laquelle il tourne le téléfilm "Trois femmes, un amour" (1993) et la populaire série « L'ombre de l'épervier » (1998). Il revient ensuite au cinéma en portant à l'écran une pièce dramatique de Michel Marc Bouchard, "Les Muses orphelines" (2000), retrouvailles forcées de quatre frères et soeurs que leur mère a abandonnés des années plus tôt. Actif au CQDC puis à l'ARRFQ, il occupe la présidence de la Cinémathèque québécoise de 1987 à 1989. Bibliographie : COULOMBE, Michel et Jean, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Historique de la conservation
Robert Favreau a donné ses archives en 1989 et 2002.
Portée et contenu
Le fonds est constitué de plusieurs documents sur le film "Portion d'éternité", qui traite de la fécondation in vitro. On y retrouve plusieurs versions du scénario, des documents de recherche sur le sujet de la reproduction assistée et des coupures de presse. Ces documents témoignent de l'important travail de recherche effectué par le donateur sur plusieurs années auprès de spécialistes québécois et étrangers. Les différentes versions du scénario nous montrent toutes les étapes que franchit un film et l'évolution du travail d'un scénariste. Le fonds comprend également différentes versions du scénario du film Les "Muses orphelines", ainsi que le scénario des films "Taureau" (Clément Perron, 1973) et "La Piastre" (Alain Chartrand, 1976), pour lesquels Robert Favreau collaborait en tant qu'assistant-réalisateur. Ce fonds permet donc de connaître tout le travail relatif à la scénarisation d'un film.
Zone des notes
État de conservation
Source immédiate d'acquisition
Classement
Langue des documents
Écriture des documents
Localisation des originaux
Disponibilité d'autres formats
Restrictions d'accès
Délais d'utilisation, de reproduction et de publication
Instruments de recherche
Inventaire raisonné, établi par l'archiviste. Disponible à la Médiathèque Guy L. Coté. Le fonds est en partie catalogué.
Éléments associés
Accroissements
Identifiant(s) alternatif(s)
Zone du numéro normalisé
Numéro normalisé
Mots-clés
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Mots-clés - Noms
Mots-clés - Genre
Zone du contrôle
Identifiant de la description du document
Identifiant du service d'archives
Règles ou conventions
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
2015-03-30
Langue de la description
- français