Zone du titre et de la mention de responsabilité
Titre propre
Fonds Roger Frappier
Dénomination générale des documents
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
Niveau de description
Fonds
Dépôt
Cote
Zone de l'édition
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Zone des précisions relatives à la catégorie de documents
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Zone des dates de production
Date(s)
-
1940 - 1996, surtout 1970 - 1996 (Production)
Zone de description matérielle
Description matérielle
Env. 15 m de documents textuels et iconographiques et des accessoires.
Zone de la collection
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Zone de la description archivistique
Nom du producteur
Notice biographique
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Nom du producteur
Notice biographique
Né à Sorel en 1945, Roger Frappier commence sa carrière comme monteur et réalisateur. Il réalise des documentaires qui témoignent d'un vif intérêt pour le phénomène de la création artistique : "Le grand film ordinaire" (1970) et "L'infonie inachevée " (1973), ainsi qu'un film où la matière documentaire se mêle au tissu fictionnel : "Le dernier glacier" (1984). Mais, c'est surtout comme producteur qu'il fait sa marque. Il est associé à ce titre à plusieurs des principaux succès du cinéma québécois de fiction des années 80 dont "Anne Trister" (Léa Pool, 1986), "Le déclin de l'empire américain" (Denys Arcand, 1986), "Sonia" (Paule Baillargeon, 1986), "Un zoo la nuit" (Jean-Claude Lauzon, 1987) et "Jésus de Montréal" (Denys Arcand, 1989). Il produit de nombreux films pour l'ONF avant d'y prendre la direction du studio C en 1984. Il quitte l'ONF en 1986 et s'associe à Pierre Gendron pour créer Max Film. Frappier est par ailleurs à l'origine de la comédie "Ding et Dong, le film" (Alain Chartrand, 1990), qui remporte un important succès commercial. En 1991, Gendron quitte Max Film et Frappier se positionne ouvertement sur le marché international. Il coproduit un long métrage du cinéaste argentin Eliseo Subiela, "Le côté obscur du cur" (1992), et produit un long métrage de Denys Arcand tourné en anglais, "Love & Human Remains" (1993). Toutefois, au cours de la décennie 1990, son action est davantage tournée vers les jeunes cinéastes québécois tels Pierre Gang ("Sous-sol", 1996), Manon Briand ("2 secondes", 1998), Denis Villeneuve ("Un 32 août sur terre", 1998, "Maelström", 2000), Jean-Philippe Duval ("Matroni et moi", 1999) et Gabriel Pelletier ("La vie après l'amour", 2000). Roger Frappier devient président des Rendez-vous du cinéma québécois de 1997 à 1999 et président de la soirée des Jutra à partir de 1998. Bibliographie : COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Historique de la conservation
Roger Frappier a donné ses archives en octobre 1975, puis de façon régulière entre 1981 et 1997.
Portée et contenu
Le fonds regroupe des centaines de scénarios et projets de film auxquels Roger Frappier a collaboré. Il contient également plusieurs scénarios non réalisés, ce qui permet d'obtenir une meilleure idée de l'ensemble des scénarios proposés à un producteur comme Roger Frappier, ou encore de retrouver des versions premières de projets qui ne se réaliseront que plus tard ou par d'autres producteurs. Les documents se rapportant à des productions comme "Ding et Dong, le film", "Jésus de Montréal" ou "Love & Human Remains" fournissent un matériau utile pour la recherche sur la plupart des aspects de la production de ces longs métrages. Certains contiennent des éléments d'un grand intérêt pour des expositions illustrant diverses méthodes de travail du cinéaste et des artisans de ces productions et permettent d'en étudier de multiples aspects reliés à la conception des décors et la confection des accessoires et des costumes. Concernant le film "Ding et Dong", notons que le fonds possède tous les costumes utilisés dans cette production, ce qui constitue une source d'information unique. Le fonds comprend aussi un bon nombre de photographies et de documents divers dont de la correspondance, des cahiers de productions, des rapports, des horaires de tournage et des maquettes. Ces documents contiennent des informations essentielles à l'étude des films produits par Max Film.
Zone des notes
État de conservation
Source immédiate d'acquisition
Classement
Langue des documents
Écriture des documents
Localisation des originaux
Disponibilité d'autres formats
Restrictions d'accès
Restriction de consultation d'une durée de 20 ans sur tous les documents écrits.
Délais d'utilisation, de reproduction et de publication
Instruments de recherche
Inventaire sommaire établi par l'archiviste. Le fonds est presque entièrement catalogué et disponible sur la base de données de la Cinémathèque.
Éléments associés
Accroissements
Identifiant(s) alternatif(s)
Zone du numéro normalisé
Numéro normalisé
Mots-clés
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Mots-clés - Noms
Mots-clés - Genre
Zone du contrôle
Identifiant de la description du document
Identifiant du service d'archives
Règles ou conventions
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
2015-03-30
Langue de la description
- français