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Title proper
Fonds William Shaw
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Fonds
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Date(s)
-
1887 - 1959 (Creation)
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Physical description
0,30m de documents textuels, ainsi que des appareils, des objets et des films.
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Name of creator
Biographical history
L'ACPAV est née le 18 janvier 1971 à l'initiative de onze cinéastes, dans « le but de faciliter et de promouvoir la conception et la production de films de court et de long métrage et autres oeuvres audiovisuelles par des jeunes artistes québécois ». L'association fourni une aide technique et administrative à plusieurs cinéastes indépendants dont Alain Chartrand, Roger Frappier, André Forcier et Jean-guy Noël. En 1972, Mireille Dansereau y tourne "La vie rêvée", le premier long métrage de fiction réalisé par une femme dans l'industrie privée au Québec. À partir de 1973, la formule de gestion coopérative est redéfinie : « L'ACPAV est un groupe de cinéastes et d'artisans qui se donnent ensemble les moyens de production afin d'organiser, produire, distribuer, mettre en marché toute production audiovisuelle pour ses membres et pour d'autres et considèrent le cinéma comme une industrie, un lieu de production culturelle et un moyen de communication de masse. » L'ACPAV rompt ainsi avec l'idée d'être une maison de service et adhère à l'Association des producteurs de films du Québec (A.P.F.Q.). L'ACPAV se différencie des autres maison de production parce qu'elle ne vise pas le profit. Elle doit néanmoins s'autofinancer et les artisans de la coopérative investissent une partie de leur salaire, à perte ou en différé, pour la production d'une oeuvre. Sa position déjà précaire au sein de l'A.P.F.Q. se détériore en 1976, alors qu'elle s'en dissocie pour appuyer les techniciens du CSN dans leur négociation avec les producteurs. Au début des années 80, l'ACPAV organise des ateliers de scénarisation et, plus tard, de direction d'acteurs. Au cours de cette décennie, la coopérative s'oriente vers le long métrage, quelques films sortis en salle commerciale redorent son image, et à partir de la fin des années 80, elle parvient à produire des longs métrages dont les budgets se rapprochent des standards de l'industrie. Dans les années 90, l'ACPAV retourne au court métrage et au film documentaire en plus de continuer sa production de longs métrages. L'ACPAV est aujourd'hui toujours en activité et poursuit encore ses mêmes objectifs. Bibliographie : « L'Association coopérative de productions audio-visuelles. Première décade », "Copie Zéro", Cinémathèque québécoise, No 8 (1981), 46p. COULOMBE, Michel et JEAN, Marcel (sous la direction de), "Le dictionnaire du cinéma québécois", Les éditions du Boréal, Montréal, 1999.
Name of creator
Biographical history
William Shaw est né dans le Sussex, en Angleterre, le 7 juin 1878. Il est adopté jeune enfant par un pasteur anglican d'Island Brook, en Estrie, qui se charge de son éducation. Très jeune, il s'établit sur une ferme où il exerce plusieurs petits métiers. En 1898, il s'achète une série de plaques et une lanterne simple et devient conférencier ambulant. Il est surtout actif de mai à décembre, le reste du temps il s'occupe de sa ferme. En 1902, il se procure un Cineograph Lubin et un tourne-disque. À partir de cette date, Shaw combine la projection de plaques et de films. Le 13 octobre 1904 il épouse Isabella Edith Simpson et huit jours plus tard naît leur premier enfant; il assure désormais des responsabilités familiales. En 1909, il suspend ses activités et les reprendra en 1912. La même année, il achète un nouvel appareil et renouvelle ses films. Il abandonne la lanterne magique en 1914 pour se consacrer au cinéma dans sa région. Les comtés qu'il visite régulièrement sont : Compton, Brome, Stanstead, Sherbrooke, Missisquoi, Wolf, Huntingdon, Chateauguay, Mégantic, Lotbinière, Richmond et même le New Hampshire. En 1925 il s'achète une Ford T de 1914 pour projeter presque douze mois par année. Shaw effectue sa promotion par des affiches et des affichettes, elles sont déposées dans les boîtes aux lettres et les lieux de rencontre des villages une semaine avant la projection. Il les confie aussi à des voyageurs contre des laissez-passer. Shaw imprime lui-même ses affichettes, qui sont parfois bilingues. Il opère seul mais, pour certaines destinations rapprochées, sa femme ou son fils l'accompagnent. Shaw achète des films usagés et tente de se faire donner des films promotionnels, qui revêtent un intérêt industriel, touristique et éducatif susceptible de séduire un public rural. À la fin des années 20, il ne présente que des comédies, des westerns et des mélodrames américains. La provenance de ces films est surtout de petites compagnies américaines. L'arrivée du sonore rend disponible une quantité importante de films muets. À cette époque, plusieurs ambulants abandonnent leur métier. Avec l'automobile, c'est le client qui se déplace. Dans les années 30, Shaw, qui a maintenant dans la cinquantaine, est partagé quant à son avenir. Il se procure encore quelques Chaplin mais ses sources de cinéma éducatif se sont taries. Le coût du matériel pour le parlant étant trop cher, Shaw reste avec le muet. Il est alors moins actif et il présente les même titres. La fréquentation diminue et ses revenus aussi. Au début des années 40, il finit par comprendre que sa pratique n'a plus de place au Québec. Shaw, qui ne se résout pas à vendre, conservera jusqu'à sa mort environ 200 bobines de films et tout son matériel de projection. Il meurt le 30 décembre 1954. Bibliographie : Véronneau Pierre, Cinéma ambulant et implantation urbaine : l'activité de William Shaw dans le contexte des Cantons-de-l'Est, "Cinémas", vol. 6 no. 1, automne 1995, pp. 47-80.
Custodial history
Carole Fournier et Jean-Marc Rivard ont donné les archives de William Shaw, trouvées dans leur ferme en Estrie, en 1990. Certains documents ont été fournis, pour compléter le fonds, par un descendant de William Shaw.
Scope and content
Le fonds est constitué de plusieurs affiches et des registres qui nous montrent les titres de films et le nombre d'entrées pour chacun des villages visités. On y retrouve également sa documentation : catalogues de films et d'appareils, ainsi que de la correspondance avec ses distributeurs. Enfin, des documents personnels qui témoignent de sa vie privée et de ses activités de fermier. Il est très rare d'avoir un fonds si complet et qui couvre une si longue période de l'histoire du cinéma muet au Québec (1910-1930). Il s'agit d'un des seuls fonds d'archives au Québec qui documente très bien les activités d'un projectionniste ambulant du début du siècle.
Notes area
Physical condition
Immediate source of acquisition
Arrangement
Language of material
Script of material
Location of originals
Availability of other formats
Restrictions on access
Terms governing use, reproduction, and publication
Finding aids
Inventaire raisonné établi par l'archiviste. Disponible à la Médiathèque Guy L. Coté.
Associated materials
Accruals
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Access points
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Status
Level of detail
Dates of creation, revision and deletion
2015-03-30
Language of description
- French