Identity area
Type of entity
Person
Authorized form of name
Forget, Claude E. (Claude-Edmond), 1936-
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Standardized form(s) of name according to other rules
Other form(s) of name
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Dates of existence
History
Né à Montréal le 28 mai 1936, Claude E. Forget obtient une licence en droit de l'Université de Montréal et il est ensuite admis au barreau en 1959. L'année suivante, il part pour Londres, y épouse Monique Jérôme, et poursuit des études à la London School of Economics and Political Sciences où il reçoit une maîtrise. Recherchiste à la Commission royale d'enquête sur la fiscalité (Carter) en 1963, il fréquente, de 1964 à 1966, la John Hopkins University à Baltimore pour des études en vue d'un doctorat en économique. De retour au Québec, Claude Forget accepte un poste de professeur en sciences économiques à l'Université de Montréal, poste qu'il occupera entre 1966 et 1969. Il s'engage, parallèlement, dans des activités de consultant (secrétaire et coordonnateur d'un comité des sous-ministres chargés de l'étude de la réforme des lois de l'impôt en 1967; conseiller à la Commission d'enquête sur la santé et le bien-être social) et de militant à la Ligue des droits de l'homme où il exerce les fonctions de secrétaire et de président en 1967 et 1968. Ces tâches, ainsi que celle de directeur de la recherche du Comité canado-américain de l'Institut C.D. Howe (1969-1970), le préparent au poste de sous-ministre adjoint au financement au ministère des Affaires sociales, poste qui lui reviendra de 1971 à 1973. Cette dernière année, il sera élu député de la circonscription de Saint-Laurent puis nommé ministre des Affaires sociales dans le gouvernement Bourassa (1973-1976). Forget poursuit, dans la foulée de son prédécesseur, Claude Castonguay, la réforme des services de santé au Québec, mais il rédige également, et quasi intégralement, entre autres projets, la LOI DE LA PROTECTION DE LA JEUNESSE. Réélu aux élections générales de 1976, il devient, dans l'Opposition officielle, le critique des politiques gouvernementales en matière d'affaires sociales et de travail (1976-1978) et, dans le cadre du débat référendaire, le critique de la position constitutionnelle du Parti québécois. Après sa démission comme député, Claude E. Forget, le consultant, accepte de diriger des dossiers sur les perspectives économiques du Canada et les droits intellectuels; il préside, au surplus, la Commission d'enquête sur l'assurance-chômage (1985-1986) ainsi que l'Institut de l'amiante (1987-1989) avant de se joindre au Groupe La Laurentienne au titre de vice-président aux affaires corporatives