Identity area
Type of entity
Authorized form of name
Grands voyers
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Other form(s) of name
Identifiers for corporate bodies
Description area
Dates of existence
History
En Nouvelle-France, c'est le Conseil souverain créé en 1663, qui assume la responsabilité de la construction et de l'entretien des routes. En 1667, le Conseil désigne le premier grand voyer sur le modèle parisien. À partir de 1687, le grand voyer exerce ses fonctions sous la juridiction de l'intendant, mais son rôle demeure effacé et son administration ne laisse que peu de traces, du moins jusqu'au début du XVIIIe siècle. Il se déplace régulièrement entre Québec et Montréal, mais ce sont ses subalternes, le capitaine de milice et le commis du grand voyer, qui se chargent de faire exécuter les travaux par les habitants. À compter de 1730, l'action du grand voyer se fait de plus en plus manifeste, à en juger par l'accroissement des procès-verbaux et par leur contenu plus substantiel. Sous le Régime anglais, la voirie devient une préoccupation majeure du gouvernement. En 1760, le gouverneur Murray divise la province de Québec en trois districts: Québec, Montréal et Trois-Rivières, et nomme un grand voyer pour chacun d'eux. Les grands voyers sont chargés de l'inspection régulière des chemins et des ponts. En 1775, le gouverneur Dorchester y ajoute un poste de grand voyer responsable pour l'ensemble de la province, fonction qui sera maintenue jusqu'en 1820. En 1796, la Chambre d'assemblée vote une loi pour faire réparer et changer les grands chemins et les ponts, structurant et encadrant davantage la fonction de grand voyer. À compter de 1832, les grands voyers sont peu à peu remplacés par des commissaires de paroisse et, en 1842, la fonction même de grand voyer disparaît