La collection est constituée de reproductions de documents d'archives d'arpenteurs, de documents émanant de la compagnie Price et du père Jean-Baptiste Honorat. On y retrouve des documents cartographiques, audiovisuels et manuscrits. Le fonds compte également d'importantes notes manuscrites sur les activités sacerdotales de M. Simard

Le fonds de la James Maclaren Company constitue une source documentaire de première main pour l'histoire de l'industrie forestière et du développement économique de l'Outaouais, de la première partie du XIXe siècle jusqu'aux années 1980. Le fonds illustre le rôle important joué par les frères Maclaren (David et John à Wakefield, mais surtout James à Buckingham) dans le développement de toute une région. Les documents qui composent le fonds couvrent toutes les facettes des activités de la compagnie et comprennent des documents textuels, des cartes et plans et des photographies. Nous y trouvons d'abord une imposante correspondance d'affaires (envoyées et reçues), tantôt classée par ordre chronologique, tantôt classée selon les compagnies concernées (Maclaren Québec Power Company, Thurso Pulp and Paper Company, Noranda Mines Limited), de nombreux documents financiers (registres, grands livres, factures, reçus), des documents juridiques se rapportant aux achats et constructions ou aux ententes de transport, ainsi que plusieurs dossiers administratifs (organisation de la main-d'oeuvre, listes d'employés, contrats d'engagement, livres de temps et de travail effectué, inventaires des marchandises, permis d'exploitation); plusieurs dossiers portent sur la Succession James Maclaren (1893-1910). De nombreux documents cartographiques (cartes et plans) portent sur les concessions forestières, le peuplement forestier, les camps forestiers et les barrages. En plus, des photographies se rapportent aux activités industrielles et forestières de la compagnie Maclaren et illustrent les débuts de la ville de Buckingham, les installations industrielles de la Maclaren le long de la rivière La Lièvre à Buckingham, la construction de barrages (notamment High Falls) et la construction de l'usine de Masson. C'est toute l'évolution de l'industrie forestière qui y est documentée. Jusqu'environ 1850, c'est le commerce du bois "équarri", acheminé via la rivière Outaouais jusqu'au port de Québec pour y être ensuite envoyé par bateau jusqu'en Angleterre; puis c'est le remplacement du marché britannique par le marché américain (Traité de réciprocité1854) et la demande accrue pour le bois de sciage; ensuite c'est le déclin du marché américain et la crise économique (1870-1880), pour redémarrer avec une demande très forte pour la pâte à papier à l'orée du XXe siècle. Le fonds met en lumière tous les liens commerciaux, financiers et politiques de l'entrepreneur James Maclaren. Ce dernier, par des ententes et des associations, a diversifié considérablement ses activités, ayant investi dans des mines de fer dans le comté de Hull et en Ontario (Hull Iron Company Ltd), dans l'industrie forestière en Colombie-Britannique (North Pacific Lumber Company) et aux Etats-Unis (Sheppard & Morse Lumbert Company, Saginaw Lumber Company), dans la construction de chemin de fer (Ontario Central Railway) et dans la fabrication de pâte à papier (Buckingham Pulp Company Limited). Le fonds permet aussi de comprendre les difficultés financières de l'industrie forestière. Ainsi, lors d'une période de crise économique (1870-1880), James Maclaren fonde en 1874 la Banque d'Ottawa (surnommée "la banque du bûcheron") pour venir en aide aux entrepreneurs forestiers, principalement de l'Outaouais. Cette banque sera fusionnée avec la Banque de Nouvelle-Écosse en 1919. Le fonds permet également de connaître les conditions de vie des travailleurs, autant ceux des scieries que ceux des camps forestiers (bûcherons); en effet, on y trouve des registres nominatifs ("day books") et des registres comptables en grand nombre qui donnent des renseignements quotidiens sur ces travailleurs (salaires, heures travaillées, biens consommés, etc.). Le fonds est divisé en trois grandes séries : documents photographiques; documents cartographiques; documents textuels. Cette dernière série se subdivise en sous-série : P117,S1 DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES P117,S1,SS1 PHOTOGRAPHIES HISTORIQUES P117,S1,SS2 TRACÉS ET CONTOURS DE PEUPLEMENT FORESTIER P117,S1,SS3 PHOTOS AÉRIENNES P117,S2 DOCUMENTS CARTOGRAPHIQUES P117,S3 DOCUMENTS TEXTUELS P117,S3,SS1 GESTION JURIDIQUE ET LÉGALE P117,S3,SS2 GESTION DES RESSOURCES FINANCIÈRES P117,S3,SS3 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES P117,S3,SS4 CORRESPONDANCE P117,S3,SS5 MÉMOIRES ET PÉTITIONS P117,S3,SS6 GESTION DES TERRES ET DES COUPES P117,S3,SS7 CARNETS DE NOTES D'INGÉNIEURS, D'EXPLOITEURS ET D'ARPENTEURS P117,S3,SS8 DOSSIERS - ACTIVITÉS DE LA JAMES MACLAREN COMPANY P117,S3,SS8,SSS1 ESTATE OF JAMES MACLAREN COMPANY P117,S3,SS8,SSS2 MASSON NEWSPRINT MILL P117,S3,SS8,SSS3 HIGH FALLS DEVELOPMENTS P117,S3,SS8,SSS4 THE RIVER LIEVRE NAVIGATION COMPANY P117,S3,SS8,SSS5 RIVER DU SOURD CLUB P117,S3,SS8,SSS6 THE LIEVRE VALLEY POWER & MANUFACTURING COMPANY P117,S3,SS8,SSS7 THE ALBERT MACLAREN ELECTRIC LIGHT COMPANY P117,S3,SS8,SSS8 THE NORTH PACIFIC LUMBER COMPANY P117,S3,SS9 CARNETS DE RELEVÉS D'EXPLORATIONS, D'INVENTAIRES SOMMAIRES P117,S3,SS10 RELEVÉS DE LIGNES D'ARPENTAGES ET DE CONCESSIONS, LIMITES ET MODIFICATIONS DE LIMITES P117,S3,SS11 INVENTAIRES FORESTIERS P117,S3,SS12 PRINCIPAUX PARTENAIRES P117,S3,SS12,SSS1 SINGER MANUFACTURIING COMPANY P117,S3,SS12,SSS2 THURSO & NATION VALLEY RAILWAY P117,S3,SS12,SSS3 THURSO PULP AND PAPER COMPANY P117,S3,SS12,SSS4 MOUNTAIN LION GOLD MINING CO. P117,S3,SS12,SSS6 LE LIEVRE SLIDE COMPANY P117,S3,SS12,SSS7 LEMOYNE GIBBS CO. P117,S3,SS12,SSS8 LOWER OTTAWA FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION LIMITED (LOFPAL) P117,S3,SS13 DOCUMENTATION ET LIENS AVEC ORGANISMES DU SECTEUR P117,S3,SS14 AGENDAS P117,S3,SS15 DOCUMENTS IMPRIMÉS ET COUPURES DE PRESSE

Nous retrouvons à l'intérieur de cette sous-série des photos faisant référence à la jeunesse de Sir Jean-Georges Garneau : sa famille, puis les paysages et maisons de la fin du XIXe siècle. Elle se compose de même de quelques photos illustrant le début de sa carrière comme ingénieur sur le chemin de fer reliant Québec et le Lac Saint-Jean. Plusieurs pièces représentent des scènes de pêche sur les lacs et les rivières du Québec : le lac Beauport, le lac Saint-Joseph, la rivière Jacques-Cartier et nombre d'autres. L'album comprend aussi des photos, dont une mosaïque, du Tricentenaire de la ville de Québec (1608-1908) qui se déroule lors du mandat du maire Garneau. On y retrouve finalement les Ruines du château Bigot situé à Charlesbourg et une lithographie du château Frontenac et de la Citadelle de Québec

Régions du Québec et gens de ce pays figurent dans cette collection toute en images. La collection est, en fait, constituée principalement de cartes postales qui concernent plusieurs régions, villages et villes du Québec. Parmi ceux-ci se retrouvent Québec, Montréal, Charlevoix, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, Lotbinière, Bellechasse, l'Île-d'Orléans. Nous y trouvons aussi quelques portraits de personnages récents et historiques, comme Louis Massu, Paul-Émile Léger, Champlain, Montcalm, des groupes d'enfants et de cadets. Plusieurs cartes concernent la construction du pont de Québec, des congrès religieux, les fêtes du Tricentenaire de Québec, des pièces de mobilier québécois, des sujets humoristiques, des scènes marines et rurales. Notons que les pièces ont été classées en vingt-six dossiers et que les cartes sont de J.E. Livernois, L. Roussel, W.B. Edwards, N. Thibault, Pruneau & Kirouac, Photo Moderne Enrg, J.P. Gosselin, Librairie Garneau Ltée, A. Boivin, Montminy & Cie, Cassidy's Photo Studio (Gaspé) Certains des termes rattachés ont été extraits de description à des niveaux inférieurs

Ce fonds, pourtant modeste par son volume de 24 cm linéaire, présente toutefois de multiples intérêts. Il permet un regard sur les conditions de travail des apprentis recrutés en Europe, en l'occurrence aux Îles Jersey. Ces derniers furent suffisamment nombreux au Canada pour se créer une association et les documents, qui témoignent certes des hauts et des bas de l'industrie du sciage au Québec, mais plus précisément qui l'illustrent de façon directe, précisent les relations entretenues entre le bureau chef de Québec de la compagnie Price et les gérants des différents moulins sur la rive Sud du Saint-Laurent. Seale, gérant puis gérant général des scieries, reçoit ses directives des Price (dont William, le père de ce dernier et un autre Price dont les initiales sont E.I.), lesquelles concernent la planification des travaux, les opérations en forêt, l'embauche du personnel, la drave, la vente et l'expédition des produits. Le fonds permet de comprendre les rôles joués par les employés de Price, non seulement à l'égard de la Société, mais dans leur milieu respectif. C'est ainsi que William Seale pose sa candidature au poste de vice-consul de la Norvège et Suède à Métis (sur l'avis de E.I. Price), qu'il s'implique directement dans les campagnes électorales au titre de membre du Comité électoral conservateur de Saint-Octave-de-Métis, mais aussi comme «officier rapporteur». De même Seale fut nommé directeur de plusieurs compagnies reliées à l'entreprise des Price. Un des aspects les plus révélateurs du fonds concerne l'implication directe et lourde de conséquence de Price Brothers dans les campagnes électorales. Les compagnies ont besoin des partis politiques tout autant que ceux-ci des compagnies. Price Brothers engage d'innombrables personnes qui votent, mais dont il faudra diriger le vote du «bon bord». La compagnie se sert alors de ses gérants pour faire pression sur les électeurs, qu'ils soient des conservateurs «douteux» ou des libéraux déclarés. De nombreuses lettres témoignent de ces pratiques. Les noms cités proviennent soit du candidat, soit des organisateurs politiques du parti, soit encore de curés. Tous dressent des listes accompagnées de notes sur les électeurs: un tel a travaillé pour Seale à tel titre; un tel est libéral ou encore il est un conservateur peu convaincu. Dès lors Seale devait intervenir afin d'emporter le vote de ces récalcitrants. Il accompagne, au surplus, le candidat dans les assemblées publiques. La campagne électorale est donc liée non seulement à la stabilité sociale, à la conservation des valeurs traditionnelles que le parti conservateur seul peut préserver, mais elle est pour plusieurs une question de sauvegarde de leur emploi

Le fonds est constitué d'environ 1225 cartes et plans divers relatifs aux propriétés de la Compagnie de pulpe de Chicoutimi, de Val-Jalbert et de Chandler. On y trouve des plans des bâtiments, des installations hydrauliques, du réseau ferroviaire et portuaire, de la machinerie et les plans d'autres installations, produits par les ingénieurs de la Compagnie entre 1896 et 1927. On y trouve également des plans du projet de relance du site de Chicoutimi datant du début des années 1950

Cet ensemble de photos illustre un voyage de pêche au club " Les Laurentides " : la pêche elle-même, les compagnons de voyages de Jean-Georges Garneau ainsi que certaines scènes hivernales du même lieu. On y retrouve aussi quelques clichés de différents cours d'eau du Québec, de certaines rues de la Haute-ville de Québec ainsi que de ses activités dans les chemins de fer et comme maire. On retrouve d'ailleurs dans cette dernière partie une photo du Premier ministre du Québec, Lomer Gouin, datant de 1906

Le fonds est constitué de documents financiers couvrant la période allant de 1917 à 1923 : factures, grands livres et livres de caisse. Il contient également des documents couvrant la période allant de 1901 à 1936, où l'on retrouve des informations quantitatives-production journalière, expédition-et qualitatives-données de production, détails sur le fonctionnement. Le fonds comprend aussi des dossiers relatifs aux démarches entreprises pour la réouverture de l'usine. Des photos et négatifs représentant les bâtisses, la machinerie, le personnel au travail, les plans et multiples autres sujets liés à la Pulperie de Chicoutimi complètent le fonds

Le fonds est constitué des documents financiers de la compagnie : livres de caisse et grand journal