Cette sous-sous-série regroupe des documents concernant tout le secteur jeune. Son importance dans la sous-sous-série montre que la séparation du secteur entre filles et gars n'a pas vraiment d'incidences au niveau de l'organisation générale ou des programmes. Elle reflète en outre le souci de s'adapter au milieu. Elle comprend 28 dossiers. Les dossiers un à sept sont des études sur le secteur, les dossiers huit et neuf concernent les services. Les dossiers dix et onze concernent les commissions. Les dossiers 12 à 17 regroupent les documents relatifs au programme d'action. Les dossiers 18 et 19 évoquent les rencontres de militants et les dossiers 20 à 28 concernent les différentes activités des responsables du secteur. Nous y retrouvons les noms de responsables comme Soucy Gagné, André Juneau et le père Émile Deguire

Cette sous-sous-série donne un aperçu des rencontres de militants telles que les journées d'étude et les stages. Ces rencontres avaient un objectif de formation : elles préparaient le militant aux techniques d'action de la JEC, proposaient des réflexions sur le programme en vigueur et la pédagogie. L'organisation du mouvement était également évoquée. Surtout, elles étaient l'occasion de confronter les expériences et de relancer l'enthousiasme

Cette sous-sous-série révèle l'organisation, les activités et évolutions des structures d'encadrement du secteur (comités de secteur, commissions diocésaines, équipe d'animation). Ces groupes, comités ou équipes, ont pour but d'assurer le relais entre le National et les Fédérations diocésaines à partir du moment où celles-ci reprennent la responsabilité du secteur. Ce dossier souligne aussi les difficultés du collégial et permet d'approcher la réalité des diocèses. Cette sous-sous-série est composé de cinq dossiers concernant les comités de secteur, les commissions diocésaines et les équipes chargées du secteur

En 1936, l'enseignement spécialisé organise son propre mouvement d'Action catholique avant d'être rattaché à la JEC au moment de sa refonte en 1941. En 1949, les dirigeants constatent que ce secteur en pleine expansion reste relativement imperméable à l'Action catholique. À partir de 1950, une commission est donc chargée d'étudier et de mettre en place des moyens d'action. Cette offensive conduit la Centrale à s'occuper directement du secteur sans passer par les Fédérations diocésaines. Des dirigeants nationaux plus particulièrement en charge du secteur se succèdent : Marc Lalonde jusqu'en 1951, Albert Breton de 1951 à 1953 puis Jean Fortier et Jacques Alary de 1953 à 1955. À cette date la Centrale est plus ou moins rejetée par l'autorité de l'enseignement spécialisée et doit laisser le secteur à l'initiative des diocèses. Deux ans plus tard, elle collabore de nouveau avec les Fédérations diocésaines sans regagner la place prépondérante qu'elle occupait auparavant. Cette sous-série souligne l'originalité du secteur qui se situe entre vie professionnelle et vie étudiante. Elle montre la difficulté qu'à la JEC à se positionner par rapport à ce nouveau type d'étudiant et à affirmer sa légitime prépondérance sur la JOC. Elle rend compte de l'organisation du secteur, de sa mentalité, de ses activités et des efforts de pénétration qu'a tentés la JEC. Cette sous-série contient sept sous-sous-séries : réflexions sur la JEC et le secteur, commission des écoles spécialisées de Montréal, programme d'action, bulletins de liaison, rencontres, organisation, institut de technologie de Montréal (ITM). Apparaissent les noms de Jeanne Sauvé, Jean Francoeur, Jacques Delorme, Jacques Alary, Marc Lalonde et Gustave Poisson

Ce dossier montre l'action menée dans l'Institut de Technologie de Montréal (ITM) par la section JEC appelée Action Sociale. Il rassemble le bottin des étudiants de l'ITM en 1958-1959, l'enquête sur les loisirs extra-scolaires et les résultats obtenus, le programme de l'année parascolaire, des notes manuscrites sur les réunions, la revue de l'ITM de janvier 1961, une enquête sur « le fumage » à l'école d'arts et métiers de Joliette, une enquête sur le cinéma et la musique menée par l'Association des étudiants, le rapport du 5e congrès JEC, sur la « Vie professionnelle », qui s'est tenu à l'ITM du 3 au 5 juin 1960 , une constitution remaniée de l'association des étudiants de l'ITM (1959), le texte d'une causerie intitulée À la recherche des bons hommes, un projet de club de disques, les résultats de la « Grande Mission », une enquête sociologique religieuse, un questionnaire, un rapport sur le camp du 3 au 10 juin 1953 et une enquête liée au programme religieux 1958-1959 sur le thème « La vierge dans votre vie »

En 1936, le milieu universitaire met sur pied sa propre organisation prise en charge par la JEC à partir de 1941. Mais le secteur reste marginal. Le mouvement a du mal à s'implanter parmi les universitaires davantage tournés vers leur future vie professionnelle. Si la Jeunesse étudiante catholique universitaire (JECU) a bel et bien existé c'est à toute petite échelle et surtout de 1950 à 1955. Le terme même n'est d'ailleurs guère employé, on retrouve surtout celui d'Action catholique universitaire (ACU). En fait l'ACU qui apparaît formellement au début des années cinquante est un mouvement relativement autonome. Son organisation est beaucoup plus légère que celle de la JEC. Dans chaque université des équipes de deux ou trois personnes sont chargés d'établir des relations avec les autres universités tandis qu'un secrétariat assure la coordination et les services techniques (publications, organes de liaison). Le financement provient des cotisations. La JEC en tant que mouvement responsable de toute la jeunesse étudiante catholique chapeaute également l'ACU. Elle lui fournit par exemple un soutien matériel en mettant à sa disposition des locaux et des moyens techniques. La sous-série rend compte de l'organisation du mouvement et du dynamisme de certains étudiants. Elle montre un milieu soucieux d'apporter des réponses aux nombreux problèmes du monde universitaire. La sous-série contient les quatre sous-sous-séries suivantes : mémoires des étudiants sur l'Action catholique et les problèmes universitaires, animation du milieu, organisation et grands séminaires. Nous y retrouvons les noms de Soucy Gagné, Fernand Cadieux, Marc Lalonde et Fernand Dumont

Le terme « assistance » désigne l'encadrement des jeunes par du personnel religieux ou laïcs ( aumôniers, religieuses, religieux ou éducateurs laïcs). Ils assistaient aux réunions des équipes de travail et suivaient les activités des dirigeants de section, en particulier les réunions du comité local. Leur rôle était donc à la fois spirituel et pédagogique. Si les aumôniers furent toujours présents dans les mouvements d'Action catholique, les assistants ou assistantes religieuses sont une spécificité de la JEC canadienne. Les frères ou religieuses déjà professeurs, étaient mis à contribution pour aider au développement de la JEC. Ils étaient nommés par leurs supérieurs ou par les évêques comme dans le cas des aumôniers. Cette sous-série témoigne de la place et du rôle des assistants dans le mouvement. Elle souligne leur organisation et offre un point de vue différent sur le mouvement : celui d'adultes souvent religieux. Elle révèle l'existence de tensions, non seulement entre le milieu et les assistants mais aussi entre les différents types d'assistants. Cette sous-série est composée de quatre sous-sous-série présentant les quatre types d'assistants : les aumôniers, les assistantes-religieuses, les assistants-religieux et les éducateurs laïcs. Parmi ceux-ci reviennent les Pères Deguire, Lalande, Lafond, Aganier et Campagna, ainsi que les soeurs Gabriel Lalemant et Marie-Reine Esther. Le nom du ministre Adélard Godbout apparaît également

Cette sous-sous-série souligne l'existence d'éducateurs laïcs. Ceux-ci sont très minoritaires parmi l'ensemble des assistants et n'apparaissent réellement qu'avec les années cinquante. Ils ne bénéficient pas de la même unité que les assistants religieux et sont en outre moins bien représentés au sein de la Fédération nationale de la JEC puisque le conseiller pédagogique est une religieuse. Cette sous-sous-série est constituée des quatre dossiers suivants : projets en rapport avec le travail auprès des éducateurs (après 1950) ; organisation de la commission diocésaine des assistants et assistantes (vers 1962) ; rencontre d'éducateurs à l'été 1964 portant sur Claire, François et Vie étudiante ; questionnaire pour table-ronde auprès d'éducateurs du secteur collégial autour du programme d'action 1966-1967 « Le travail étudiant ». Elle comprend des brochures et un questionnaire

L'expression « secteurs anciens » désigne soit des secteurs qui ont disparu à la suite d'une restructuration (Écoles primaires supérieures, jeunes classiques, JEC des grandes) soit des secteurs définis selon le type d'école (écoles normales, écoles ménagères et écoles rurales) qui ont finalement été englobés dans les secteurs par niveau académique. Cette sous-série souligne l'organisation et l'action de la JEC dans ces différents secteurs. Elle donne parfois des indications sur l'organisation diocésaine ou locale. Pour certains secteurs, elle témoigne des obstacles empêchant le développement de la JEC. Cette sous-série est composée des six sous-sous-séries suivantes : Écoles primaires supérieures, « Jeunes classiques », écoles normales, écoles ménagères, écoles rurales et « JEC des grandes ». Nous y retrouvons les noms des responsables impliqués dans ces secteurs : Armand Tremblay, Réal Michaud, Jean Fortier et André Juneau

Cette sous-sous-série donne un aperçu des instruments de travail des activités de ce secteur. Celui-ci correspond à une éphémère division des « classiques » en deux groupes : « Grands » et « Jeunes » tentée dans les années cinquante. Rapidement on ne parla plus que des « Classiques ». La sous-sous-série rassemble les n° 1 et 2 du Bulletin des jeunes classiques de 1952-1953 et l'exemplaire de mai-juin 1952 ; un petit dossier de préparation à la récollection de novembre 1952 pour les militants de la Fédération de Saint-Hyacinthe ; des copies des lettres envoyées par André Juneau le responsable des jeunes au sujet du Bulletin ou du programme d'action ; un « Programme d'initation des jeunes classiques » ; une brochure destinée à faciliter l'application du programme, une brochure sur La JEC des jeunes dans les Collèges Classiques et une lettre accompagnant le premier bulletin spécialement adapté aux collèges classiques