Cette série illustre l'implication dynamique de la Jeunesse étudiante catholique canadienne dans la mise en place et le développement d'un organisme jéciste international. En effet, c'est sur son initiative, et sur celle conjointe des mouvements des États-Unis et de France, qu'a lieu en 1946 la première rencontre internationale de la Jeunesse étudiante catholique. Au cours de cette session, les différents mouvements qui se reconnaissent un esprit commun, posent les bases d'une collaboration internationale. Deux organismes destinés à travailler conjointement sont ainsi constitués pour réaliser cette liaison : une Commission internationale de la JEC, responsable de l'orientation du travail international et un Centre international de documentation et d'information (CIDI), dont le siège est fixé à Paris, qui assure le travail et prépare les rencontres internationales. Ce n'est qu'en 1954, lors de la réunion de la Commission internationale à Bruxelles, que les mouvements établissent un accord sur les orientations de la Jeunesse étudiante catholique définies dans un texte : les «Bases communes aux mouvements de JEC ». D'autre part, afin de donner une forme nouvelle au travail international, le nom de Jeunesse étudiante catholique internationale est adopté et le Centre international de documentation et d'information en devient le Secrétariat général. Il forme avec le Conseil mondial, l'organe exécutif de la JECI. Le Conseil mondial est en effet l'organe suprême de la Jeunesse étudiante catholique internationale. Il se compose de tous les mouvements membres de la JECI et se réunit tous les deux-trois ans pour décider de l'orientation du travail tant intérieur qu'extérieur. Cette série se compose essentiellement de pièces de correspondance, publications et rapports. Elle illustre l'investissement humain et financier du mouvement canadien au sein du CIDI et du secrétariat international ; sa participation aux sessions internationales organisées par le Centre, aux rencontres de la Commission internationale et à celles du Conseil mondial de la JECI ainsi qu'aux sessions d'études mondiale coordonnées par le Secrétariat général entre 1954 et 1982. Elle concerne également l'investissement du mouvement dans le travail de la région nord-américaine de la JECI, puisque sur le plan d'une région géographique, les mouvements membres de le JEC internationale peuvent organiser un travail régional. Enfin, elle démontre la très grande influence exercée par la JEC canadienne auprès de nombreux mouvements plus jeunes qui existent ou se mettent en place dans les autres pays puisque ceux-ci vont la prendre comme modèle de développement. Cette série comprend les huit sous-séries suivantes : JEC des autres pays, correspondance, publications, rencontres internationales, relations avec les mouvements internationaux, région nord-américaine, YCS canadien, YCS américain

Cette série rassemble, pour la durée du projet de traitement des archives de la Jeunesse étudiante catholique, les documents en cours de traitement. Ces derniers sont progressivement versés dans les séries pertinentes après qu'ils aient été traités. Les documents sont organisés selon deux modes de classement. Le premier applique un plan de classification produit en 1963 (acquisition de 1975) et le second un plan élaboré en 1975 (acquisition de 1997). La description des unités de rangement précise lequel de ces deux plans de classification est appliqué et fait référence aux codes de repérage issus des plans de classification

Les « secteurs » correspondent à une division horizontale de la JEC. Ils désignent un niveau académique (primaire, secondaire, universitaire, etc) ou une option dans ce niveau (classique, général, technique, écoles ménagères, etc). À ces divisions s'ajoutent la distinction entre garçons et filles. Le plus souvent ces désignations se superposent. Les secteurs de la JEC englobent également les assistants, c'est-à-dire le personnel religieux ou laïc encadrant les étudiants jécistes. En 1936, le niveau universitaire et le secteur technique, organisent chacun leur propre mouvement d'action catholique. Quant à la JEC, elle ne se préoccupe alors que du secondaire. L'union de tous ces mouvements n'est réalisée qu'en 1941, date à laquelle la JEC rejoint tous les niveaux de l'enseignement. Deux secteurs divisés eux-même en branches « gars » et « filles » sont alors distingués : les « Grands » et les « Jeunes ». Concrètement cette division implique une adaptation des instruments de formation et des méthodes d'action. Au début des années 1950, ces structures ne correspondent plus à un milieu qui s'est diversifié. Les secteurs « Grands » et « Jeunes » sont donc subdivisés en nouveaux secteurs. Parmi les « Grands-gars », on distingue les « Classiques », les « Primaires supérieurs » et l'enseignement spécialisé. Les « Grands-filles » laissent la place aux classiques filles, aux écoles normales et aux instituts familiaux. Cette série souligne les particularités de chaque secteur car la JEC ne pénètre pas partout avec la même efficacité, ni avec la même intensité. Mais elle montre aussi l'unité du mouvement, visible à travers le programme d'action par exemple. Elle donne un aperçu de l'organisation et de la pédagogie de chacun des secteurs. Elle permet aussi une approche plus fine du milieu étudiant et des activités de la JEC dans ce milieu. Enfin elle offre une vision très complète du monde des assistants religieux ou laïcs. Elle est composée des huit sous-séries suivantes : équipes de secteurs, secteur des jeunes, secteur secondaire, secteur classique, enseignement spécialisé, Action catholique universitaire, assistance et secteurs anciens. Elle contient des réflexions sous forme d'études, de textes, de synthèses. Elle comprend également des documents liés au programme d'action ou aux activités de formation et des documents de gestion ou d'administration telles que les rapports des commissions et la correspondance des dirigeants. Parmi ceux-ci apparaissent entre autres Jean Fortier, André Juneau, la Père Deguire, Marc Lalonde, le Père Aganier, le Père Campagna, Soucy Gagné, Fernand Cadieux, Fernand Dumont, Jacques Alary, Jean Francoeur, Jeanne Sauvé, Pierre Olivier et Robert Perreault