Le fonds Télesphore-Damien Bouchard constitue un ensemble de documents qui témoignent, de façon directe et constante, de sa vie personnelle, professionnelle et intellectuelle de même que de ses engagements sociaux, religieux et politiques. Le fonds d'archives se compose de la correspondance reçue et envoyée et de dossiers concernant plusieurs sujets politiques, sociaux, historiques ou littéraires. Les documents de Monsieur Bouchard sont classés par ordre chronologique, pour ce qui est de la correspondance, et par sujet pour le reste des archives (papiers d'affaires, papiers personnels, articles, discours, conférences, mémoires, oeuvres manuscrites, coupures de journaux). Les documents photographiques du fonds ont trait aux divers moments de la vie de Bouchard : des portraits, des groupes, ses activités de ministre en divers lieux, particulièrement comme ministre de la Voirie et plusieurs documents sur d'autres personnalités comme Honoré Mercier, Alexandre Taschereau, Adélard Godbout. Le fonds comprend aussi des caricatures d'Albéric Bourgeois et de Chartier

Ce fonds témoigne surtout de la vie sociale de la famille de Monsieur Edmond Giroux, un pharmacien de Québec. On y retrouve plusieurs documents traitant de ses contacts et de ceux de sa famille avec le monde de la politique et de la diplomatie. Notons la présence de cartes d'invitation à des banquets organisés notamment par John Ross et Louis-Alexandre Taschereau, premiers ministres du Québec, par le solliciteur-général du Canada Charles Fitzpatrick, par le gouverneur-général, par le lieutenant-gouverneur du Québec ainsi que par le maire de la ville de Québec. De plus, le fonds renseigne sur les déplacements de Edmond Giroux aux États-Unis, surtout à New York et à Chicago ainsi que sur son affiliation à certains clubs sociaux, comme le Garrison Club, le Lotos Club, le Union League Club et les Chevaliers de Colomb. Le fonds contient aussi des renseignements sur la famille de Monsieur Giroux, en particulier du côté de son épouse, Marie-Louise Vallée (documents concernant l'ébéniste François Vallée et ses voyages en Europe). Le fonds comprend, entre autres, de la correspondance personnelle, des cartes d’invitation, des actes notariés (contrat de mariage, testament, succession et dation en paiement) ainsi que des cartes géographiques : une de la ville de New York et une autre de la division des cantons et des seigneuries du Québec. De plus, on y retrouve des photographies de Marie-Louise Vallée, de différents membres de la famille Belleau et de la maison de Edmond Giroux sur la rue d’Auteuil à Québec

Ce fonds d’archives illustre le travail de la compagnie «Les productions Cinégraphe inc.» dans le domaine de la production cinématographique au Québec et au Canada sur près de 30 ans. Il intéressera les chercheurs (cinéastes, historiens, documentaristes travaillant pour des chaînes de télévision, etc.) voulant découvrir des images inédites et originales du Québec de cette période. On y trouve des films et des vidéos de plusieurs productions réalisées par Cinégraphe sur des sujets concernant principalement la ville et la province de Québec : Pour une forêt nouvelle; Québec 2002, Port de Québec; Ristigouche 1760, l'Archipel de Mingan; Portraits d'une ville : Québec 1900, etc

L'ensemble des documents, officiels comme personnels, constituant le fonds de Georges Parent apporte d'importantes informations sur l'évolution de la presse québécoise. Ces documents apportent certains renseignements alors confidentiels sur la gestion du quotidien LE SOLEIL, organe, disait-on, du Parti libéral. On y trouve là des listes des actionnaires, des bilans financiers, des renseignements sur les correspondants parlementaires du journal à Ottawa (E.E. Cinq-Mars, Ernest Bilodeau et Omer Langlois), les procédures de travail et la diffusion du journal. La correspondance lève, par ailleurs, le voile sur les questions du patronage accordé aux journaux via les contrats d'impressions de documents publics ou gouvernementaux. L'essentiel se trouve dans les lettres que le directeur-gérant du SOLEIL adresse à George Parent, député à la Chambre des Communes. Les autres lettres sont le fait de E.E. Cinq-Mars, Ernest Lapointe et son père Simon Napoléon Parent