Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Monseigneur de Laval par Paul Vachon, son procureur fiscal, (le commencement manque) En devoir de vassal a dit qu'il (...) été requis par Messire François "de Laval, évêque" de Petrée, vicaire apostolique en la Nouvelle-France et nommé par le Roy "premier évêque de ce pays, seigneur en la plus grande partie" de la seigneurie "de Beaupré et île d'Orléans (...) par-devant nous pour faire et porter (...) La foi et hommage que le dit seigneur évêque "est tenu" faire et porter aux dits seigneurs à cause de la dite seigneurie de Beaupré et île d'Orléans relevant "en pleine" foi et hommage des dits seigneurs et aux même droits qu'ils tiennent du Roy la seigneurie dominante de ce dit pays, laquelle dite seigneurie le dit Vachon a dit appartenir au dit seigneur évêque par l'acquisition qu'il en a faite de Charles Aubert, Sieur de Lachesnaye, et Charles Bazire au nom et comme procureur de Jean Rozée, écuyer Sieur de Saint-Martin aux arbres, conseiller et secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances, lors propriétaire pour un quart par une copie du soussigné en ate du douze août mille six cent soixante-quatre au bas de laquelle est la ratification qu'à fait sous son seing privé le dit Sieur Rozée en date du dixième jour de juin mille six cent soixante (...) par autre acquisition par lui faite du dit Sieur Aubert de la Chenaye qui était propriétaire pour un quart des dites seigneuries à cause de l'acquêt qu'il en avait faite du Sieur Olivier Letardif d'une huitième partie et (...) Religieuses hospitalières de cette ville d'une autre huitième partie par contrat passé par-devant Claude Aubert et Michel Fillion, notaires, les troisième avril mille six cent soixante-deux et neuf février mille six cent soixante-quatre, la dite acquisition faite entre eux sous seing privé le quatorzième août mille six cent soixante-quatre, par autre acquisition aussi faite sous seing privé par le dit seigneur évêque du dit Sieur de Lachesnaye faisant pour Jacques Duhamel, ancien conseiller et échevin de la ville de Paris, propriétaire des dites seigneuries pour une huitième art en date du vingt et unième août mille six cent soixante-quatre par le dit Sieur Duhamel ratifié le vingtième (...) mille six cent soixante-cinq par acte passé en la dite ville de Paris par-devant Pessieu et Follet notaires et tabellions (...) au dit Rouer et l'autre acquisition par lui faite (...) Fortin par contrat passé par-devant Claude Auber, le onzième février mille six cent soixante-deux, confirmé par autre contrat passé par-devant Rageot, notaire, le huitième avril dernier d'une huitième partie des dites seigneuries dont le dit Fortin était propriétaire à cause de l'acquêt qu'il en avait faite de Monsieur Charles de Lauzon, propriétaire d'iceux, et Sieur de Charny, par contrat passé par-devant Rouer, notaire, le vingt-troisième août mille six cent cinquante-sept, moyennant le prix et somme de sept cents livres tournois, toutes lesquelles dites acquisitions par le dit seigneur évêque de Pétrée faites par les titres et contrats ci- dessus datés et qui ont été exhibés par le dit Vachon montant à la somme de sept mille quatre-vingt livres, le dit Vachon au dit nom suppliant qu'il soit tenu de souffrance pour faire apparoir des titres primitifs de la concession qui a été faite à son vendeur de la dite seigneurie de Beaupré et île d'Orléans et pour fournir de dénombrement de la dite seigneurie et reçu présentement à la dite foi et hommage, laquelle il promet faire ratifier toutefois et quantes au dit seigneur évêque. P. Vachon procureur fiscal François, évêque de Petrée. Pourquoi Ouï le procureur fiscal nous avons reçu et recevons le dit Paul Vachon au dit nom procureur du dit seigneur évêque à la dite foi et hommage pour les parts et portions au dit seigneur appartenantes de la dite seigneurie de Beaupré suivant les contrats d'acquêts ci-dessus datés à nous exhibés à la charge que les appellations de la juridiction de Beaupré ressortiront nuement en cette juridiction, de payer à la recette du domaine de nos dits seigneurs les droits qui leur peuvent être dus à cause de ses dites acquisitions et de fournir les dénombrements de la dite seigneurie dans le jour de Pâques prochain, comme aussi de faire apparoir des titres primitifs de la concession de la dite seigneurie de Beaupré dans l'arrivée des vaisseaux de France en ce pays l'année prochaine, dont et de quoi nous avons décerné acte au dit seigneur évêque pour valoir et servir ce que de raison. L. T. Chartier Peuvret »