Cette série témoigne des activités de Jean-Baptiste Pouliot en tant que notaire, homme politique et citoyen engagé de Rivière-du-Loup (Fraserville). Les documents qui se rapportent au député de Témiscouata sont peu nombreux, mais non pas moins intéressants. Ils lèvent le voile sur les moeurs électorales de l'époque -notamment lors de l'élection de 1857- et sur les pressions qu'exerçait le député pour que les citoyens de son comté obtiennent leur part des travaux effectués dans la construction de l'Intercolonial. À cet effet, il s'adresse à Luc Letellier (de Saint-Just), à Joseph Cauchon et à Alexander McKenzie, leur exposant exhaustivement les enjeux réels de ces travaux dans la région. Les papiers du notaire sont certes les plus nombreux -reçus, quittances, obligations, ventes, baux, significations, etc.- de même que ceux se rapportant aux achats effectués pour sa famille chez des marchands de Québec ou de Rivière-du-Loup. Intéressé aux assurances, Jean-Baptiste en devient également un bénéficiaire et un actionnaire, notamment de la National Insurance Company et de la Canada Agricultural Insurance Company. Après son décès en 1888, nous constatons que tous les papiers d'affaires sont alors adressés à la succession J.-B. Pouliot au profit, d'abord et avant tout, de son épouse, Sophronie Blais. Cette dernière, sur des feuilles détachées ou des cahiers, transcrivait des sentences, des poèmes, des recettes, des chansons de même que des notes relatives aux dépenses effectuées pour l'entretien de la maison (1892-1903). Nous y trouvons encore des notes d'un journal et des allusions à des événements particuliers, dont des décès ou des incendies