Le fonds est constitué de documents divers, de dossiers administratifs, de procès verbaux, de mémoires, de comptes rendus d'assemblées générales et d'une recherche sur le film d'animation au Québec et au Canada. Les documents donnent des renseignement pertinents les activités de l'ASIFA-Canada ainsi que sur le cinéma d'animation en général. On y retrouve également des documents relatifs au prix Héritage Norman McLaren, attribué aux festivals d'Ottawa depuis 1988.

Le fonds comprend des documents se rapportant aux activités administratives de l'organisme (documents constitutifs, système de gestion, structure organisationnelle, communication, etc.), à ses activités financières (comptabilité, opérations courantes) et à ses relations professionnelles (gouvernementales et associatives). Mais la partie la plus significative du fonds concerne les différentes productions de l'Association, notamment "Tu brûles tu brûles "(1973) et "Ti-cul Tougas" (1976), tous deux de Jean-Guy Noël, "La vie rêvée" (Mireille Dansereau, 1972), "L'eau chaude, l'eau frette" (André Forcier, 1977), "Noël et Juliette" (Michel Bouchard, 1973) "L'absence" (1976) et "Le loup blanc" (1973) de Brigitte Sauriol, "Anastasie oh ma chérie" (Paule Baillargeon, 1977), "L'infonie inachevée" (Roger Frappier, 1974), "Une nuit en Amérique" (Jean Chabot, 1975), "Vie d'ange" (1979) et "Bulldozer" (1974) de Pierre Harel, "La piastre" (Alain Chartrand, 1976) et "Le fabuleux voyage de l'ange" (Jean-Pierre Lefebvre, 1991). À cela s'ajoutent de nombreux scénarios et des accessoires.

Le fonds contient des informations sur les activités professionnelles et administratives de l'Association des propriétaires de cinémas du Québec. On y retrouve entre autres des comptes-rendus des assemblées annuelles de l'Association couvrant la période de 1974 à 1981, des documents financiers (états de compte bancaire, états financiers, chèques, factures…), des correspondances, des bulletins d'information, des coupures de journaux et des dossiers divers. Le fonds possède également des répertoires des établissements cinématographiques, des liste des membres ainsi que plusieurs autres documents liés aux activités de l'Association.

Le fonds est constitué de publications, de documents divers et de dossiers sur les congrès et festivals organisés par l'Association internationale du cinéma scientifique. On y trouve notamment des dossiers sur les congrès de Venise, de Kiev, de Moscou ou d'Égypte.

Ce fonds offre une vue d'ensemble de la carrière de Bernard Gosselin. On y retrouve des documents sur les films qu'il a réalisés et auxquels il a participé en tant que co-réalisateur ou technicien. Le fonds renseigne également sur les différents projets de films non réalisés. Il rend compte des activités professionnelles entretenues par M. Gosselin avec divers organismes et festivals reliés au cinéma. Le fonds fournit en outre des informations sur la vie personnelle du cinéaste. Il contient des scénarios, des transcriptions, des notes de production, des coupures de presse, plusieurs rapports de recherche. Le fonds englobe également de la correspondance professionnelle, de nombreuses photographies, notamment de "La Veillée des veillées" (1976), des planches contacts et des négatifs de films. Il nous renseigne également sur les diverses recherches et projets mis en branle par le créateur du fonds. Cependant, la série la plus imposante, celle qui concerne ses activités de réalisation, demeure la plus intéressante car elle mentionne par ordre chronologique une suite de films qu'il a réalisés, de "Capture" (1969) à "L'arche de verre" (1994). Le fonds présente également une série sur les co-réalisations du cinéaste comprenant deux films où il s'est associé avec Pierre Perrault : "Un royaume vous attend" (1976) et "Le goût de la farine" (1977). Le fonds témoigne aussi des activités de technicien de M. Gosselin; tant au niveau du montage que de l'image. Notons particulièrement les films tournés à l'Île-aux-Coudres : "Pour la suite du monde" (1962) et "le Règne du jour" (1967). Enfin, le fonds renferme série pour les films non-réalisés où l'on retrouve plusieurs projets de films qui n'ont pas été mené à bien, que ce soit des scénarios ou des cahiers de projets. Cette série comprend beaucoup de photographies et de document de recherche tels que des publications. Pour finir, le fonds contient des informations sur les activités professionnelles de M. Gosselin. On y retrouve des documents sur son implication à l'Office Nationale du Film, au Comité du programme, ainsi qu'avec les Cinéastes associés dont il fut un des co-fondateurs. On découvre de la correspondance entre la Cinémathèque québécoise (dont il fut le président) et M. Gosselin ainsi que des documents administratifs et des publications sur divers festivals auxquels il a participé. Enfin, le fonds présente aussi des informations sur les intérêts personnels, qu'ils soient ou non cinématographiques, de son créateur.

Le fonds est constitué de documents divers (dont quelques scénarios) mais essentiellement de négatifs, de planches-contacts et d'épreuves photographiques. La donation de Bertrand Carrière couvre la quasi totalité de son travail pour le cinéma québécois du début des années 80 à la fin des années 90. Le fonds apporte une source de documentation visuelle et un complément d'information utile sur des œuvres ("Cargo" (1990), "Simon les nuages" (1990), "Cap Tourmente" (1993) et "Lucien Brouillard" (1983)) et des artistes (Roger Cantin, François Girard, Michel Langlois et son frère Bruno Carrière) qui ont marqué une partie de l'histoire de la production cinématographique du Québec, et documente la manière de travailler de Carrière. Comme il s'agit de négatifs originaux, cela confère au fonds une valeur archivistique exceptionnelle.

Le fonds est constitué de cinq séries. La première a trait aux archives administratives et comptables de la compagnie. La seconde aux films réalisés, notamment "Le Sexe des étoiles" (Paule Baillargeon, 1993) d'après un roman de Monique Proulx et "Kabloonak" (Claude Massot, 1993), un film ambitieux sur le séjour du réalisateur Robert Flaherty dans le Grand Nord pour le tournage de "Nanook of the North" en 1922. La troisième couvre les séries télévisées réalisées, comme "Jasmine" en 1997. La quatrième regroupe tous les projets non réalisés ou réalisés par d'autres compagnies de production ; parmi les créateurs impliqués dans ces projets, notons Gilles Noël, Jean-Claude Lord, Fabienne Larouche, Benoît Dutrizac, Gilles Carle, Pierre Billon, Monique Proulx, Paul Ohl et Geneviève Lefebvre. Dans les séries liées à la production des oeuvres, on retrouve des scénarios en plusieurs versions, des pièces comptables et administratives, des contrats et des documents de production. Enfin la dernière série est constituée de plans de décors des films "Un autre homme" (Charles Binamé, 1990), "Jésus de Montréal" (Denys Arcand, 1989) et "Moody Beach" (Richard Roy, 1990) produits avant la création de Bloom Films par Pierre Gendron.

Le fonds couvre toute la carrière de ce cinéaste exemplaire. Il contient le scénario de toutes ses œuvres, ainsi que des affiches et des documents divers. Le fonds possède aussi des manuscrits pour des projets qui n'ont jamais été réalisés ainsi que des scénarios qui lui ont été soumis à titre de producteur. Les documents offrent des renseignements uniques sur les films de Bruno Carrière comme "Lucien Brouillard" (1983), dont il est également l'auteur, "L'Amour Tagué", un téléfilm français, "La Grippe" (1997), "Qui étiez-vous monsieur P?" (1998), sur la carrière de Pierre Péladeau, et de nombreux courts et moyens métrages. Ils mettent aussi en valeur la série télévisée « Diva » (1997-98-99), dont il est le réalisateur de 26 épisodes et de plusieurs autres séries auxquelles il a collaboré à certains épisodes. Le fonds comprend également les œuvres filmiques dont Carrière a été le producteur unique, à savoir ses premières années indépendantes, expérimentales et documentaires.

Le fonds représente un aperçu significatif de la production de Ciné Groupe et contient des films, des éléments de tirage, des documents utilisés pour la production de séries d'animation ainsi que des documents administratifs qui les complètent (budgets, correspondance, rapports d'évaluation d'employés, etc.). Les documents illustrent les différentes phases de production d'une série d'animation. On y retrouve des scénarios, des scénarimages, des croquis au crayon, des feuilles maquettes, des feuilles de cadrage et des cellulos. Le fonds comprend les dossiers et les éléments de production des œuvres produites par Ciné Groupe, notamment les longs métrages en animation "Bino fabule" (1991) et "David Copperfield", les séries de télévision en animation "L'Aventure de l'écriture" (1993), "La Bande à Ovide" (1987-1988), "Léa et Gaspard", "Les Oursons Volants", "Les aventures de Quasimodo", "Sharky et Georges" (1998) et "Spirou" (1994), les longs métrages "Du sel sur la peau", "Le secret de Jérôme" (1994), "Les roses de Matmata" (1987) et "Rien qu'un jeu" (1983), les courts métrages "Les petits contes cruels" et "Piwi" (1981) ainsi que les documentaires "Cap au Nord" (1990) et "Jean du sud autour du monde".

Le fonds est constitué d'affiches, de documents administratifs et de documents divers : scénarimages, photographies, négatifs. On y retrouve entre autres des accessoires de films, des éléments de décor, des documents iconographiques sur le décor du film "Love and human remains" (1993), des scénarios et des cassettes VHS de « making of » des sketches du film "Montréal vu par…" (1991), ainsi que tous les négatifs originaux des photos de tournage du film "À Corps perdu" (Léa Pool, 1988). Le fonds comprend également plusieurs scénarios de films, réalisés ou non, dont ceux de "Nettoyage à sec" (1997), "Le siège de l'âme" (1997) et "La demoiselle sauvage" (1991). Il contient aussi les éléments originaux (image et son), le cahier original des dessins des scènes telles que visualisées par Zilon et les scénarios du film "Le Confessionnal" de Robert Lepage (1995). Puisque le tournage de ce film a marqué la transition de Lepage du théâtre vers le film, les documents de cette série, surtout les chutes visuelles du film, peuvent être considérés comme un ensemble de document illustrant directement la manière de Lepage et son adaptation au médium filmique.