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Jésuites
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Acte de foi et hommage inscrit au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales et présenté par Martin Boutet, sieur de Saint-Martin, procureur des Pères de la Compagnie de Jésus du Collège de Québec et mission de la Nouvelle-France (Jésuites), pour les fiefs, terres et seigneuries des Jésuites, à savoir la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges sise sur la rivière Saint-Charles ainsi qu'une pointe de terre située de l'autre côté de la rivière Saint-Charles, douze arpents en superficie sis en la Haute-Ville de Québec pour servir d'emplacement à leur maison et collège, le fief et seigneurie des Sauvages chrétiens (seigneurie de Sillery), l'île aux Ruaux, trois lieues de front sur le fleuve Saint-Laurent à partir de l'embouchure de la rivière L'Assomption vis-à-vis la pointe de l'île de Montréal (seigneurie de L'Assomption), six cents arpents de terre aux Trois-Rivières, deux lieues de terre aux Trois-Rivières (seigneurie du Cap-de-la-Madeleine) et l'espace de terre compris entre la rivière Batiscan et la r

Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du vingt-sixième jour "de novembre 1667" les assises tenant, le procureur fiscal présent. A comparu par-devant nous Martin Boutet, Sieur de Saint-Martin, procureur des Pères de la Compagnie de Jésus du Collège de Québec et mission de la Nouvelle-France (...) nous étant en devoir de vassal (...) nous faisait et portait la foi et hommage que les dits pères sont tenus de faire et porter aux seigneurs de ce pays à cause des fiefs terres et seigneuries que les dits pères tiennent (...) Relevant directement des dits seigneurs non tenus en franc-alleu et main morte et aveux et déclarations pour ce qui est tenu par les dit pères au dit titre de franc-alleu et main morte et premièrement de celui nommé notre-Dame-des-Anges qui leur appartient par titre de concession de défunt Monsieur le Duc de Ventadour, lors vice-roy de ce pays en date du dixième mars mille six cent vingt-six, et par autre titre de concession que leur en aurait faite l'ancienne Compagnie en date du quinzième janvier mille six cent trente-sept, signé Lamy, d'une lieue de terre à prendre partie sur la rivière Saint-Charles à l'endroit où elle entre dans le fleuve Saint-Laurent et partie sur le dit fleuve à commencer du second ruisseau qui est au-dessus de la rivière de la ray qui se rend dans la dite rivière Saint-Charles, descendant le long d'icelle rivière Saint-Charles et du dit fleuve Saint-Laurent jusqu'à la petite rivière appelée notre-Dame de Beauport icelle excluse, le tout sur quatre lieues de profondeur à prendre des dites deux bornes du second ruisseau-dessus de la dite rivière de la ray et de la dite rivière notre-Dame de Beauport, plus une Pointe de terre située de l'autre côté de la dite rivière Saint-Charles icelle environnée de tous côtés sinon en un endroit clos et fermé d'une palissade, à la charge de laisser de la place autant qu'il en faut pour un chemin royal, pour jouir des dites choses par les dits pères à toujours en toute propriété, relevant le tout de la dite Compagnie et sans aucune redevance sinon d'en donner l'aveu et dénombrement de vingt ans en vingt ans et de dire et celébrer à perpétuité le premier mardi du mois de décembre de chaque année une messe pour le repos des âmes des défunts associés de la dite Compagnie à laquelle ils seront tenus d'inviter celui qui commandera pour la dite Compagnie dans le fort de Québec pour y assister si bon lui semble et autres charges plus au long mentionnées au dit titre et encore par autre titre que les dits pères auraient obtenu de Monsieur de Lauson (Lauzon), lors gouverneur, en date du dix-septième janvier mille six cent soixante (cinquante) deux dans lequel est fait mention des deux titres susdits, par lequel dit titre le dit Sieur de Lauson (Lauzon) donne et octroie d'abondant aux pères la dite étendue de terre d'une lieue de large et quatre lieues de profondeur pour en jouir à perpétuité en pleine propriété en franc-alleu et outre droit de haute moyenne et basse justice, seigneuriaux et féodaux droit de pêche sur les dites rivières vis à vis de leurs concessions privativement à tous autres même sur les prés que la mer couvre et découvre à chaque marée sans aucune charge ni redevances sinon que les appellations des juges qui seront établis sur des lieux ressortiront en cette juridiction, et de plus leur donne et accorde le dit Sieur de Lauson (Lauzon) par le dit titre douze arpents de terre en la haute ville pour servir d'emplacement à leur maison et collège de la haute ville de Québec, ensemble les terres à eux échangées pour partie des dits douze arpents dont est fait mention au cahier de la haute ville pour en jouir en main morte sans aucunes charges ni redevances desquels titres le dit Sieur de Saint-Martin a fait exhibition offrant de fournir dénombrement de tous les tenanciers de la dite seigneurie de notre-Dame-des-Anges, sauf à augmenter attendu que toutes les dites terres ne sont encore concédées. Item, à cause du fief et seigneurie des Sauvages chrétiens consistant en une lieue de terre de front sur quatre lieues de profondeur désigné depuis le Cap ou Pointe de Saint-Michel que termine l'anse de Saint-Joseph en montant sur le grand fleuve jusqu'à la seigneurie de Gaudarville et tous droits de fief et seigneurie à la réserve de la justice qui sera exercée en cette juridiction, et de plus avec droit de pêche sur le fleuve Saint-Laurent le long de la dite étendue, la dite seigneurie tenue en franc-alleu par les dits Sauvages sans aucunes redevances aux dits seigneurs de ce pays aux dits Sauvages appartenant par titre à nous exhibé par collation signée Gaulin et Charlet, notaires au Châtelet de Paris, expédié par l'ancienne Compagnie le treizième mars mille six cent cinquante et un, confirmé par édit du Roy expédié en chancellerie au mois de juillet mille six cent cinquante et un signé Louis et plus bas de Lomenie collationné et signé Dumolon, secrétaire du Roy et de ses finances, et vérifié en parlement à Paris en conséquence de lettres de jiession (fidéjussion) de Sa Majesté en date du onzième mars mille six cent cinquante-huit registré le onzième jour d'avril mille six cent cinquante (...) Signé par collation Dumolon (...) sauvages pour quitter leur vie errante (...) chrétienne (...) Requérant pareillement (...) à lui octroyé de sa dite déclaration (...) au nom et comme tuteur des dits Sauvages (...) faisant offre de donner son dénombrement. Item pour l'île aux réaux située dans le fleuve Saint-Laurent au-dessous de l'île d'Orléans en toute sa (...) Et étendue sans aucune réserve appartenante aux dits pères pour par eux et leurs successeurs en jouir à toujours en toute propriété et seigneurie n'étant seulement obligés d'en donner un aveu de vingt ans en vingt ans ainsi qu'il appert par titre de concession que leur en aurait faite l'ancienne Compagnie en date du vingtième mars mille six cent trente-huit signé Lamy de laquelle dite île le dit feu Sieur de Montmagny aurait mis en possession le Père Charles Raimbault, comme procureur des dits pères, par acte signé du dit Sieur de Montmagny, du dit père Raimbault, Bourdon, François Bissot, Perault et autres en date du deuxième juillet mille six cent trente-neuf requérant le dit Sieur de Saint-Martin acte de sa dite déclaration. Item, pour la rivière de L'Assomption tombante clans la rivière des prairies et fleuve Saint-Laurent vis-à-vis la Pointe de l'île de Montréal, et demie lieu de front sur et en remontant la dite rivière des prairies depuis le coin d'en haut de l'embouchure de la rivière de L'Assomption et trois lieues de front sur le dit fleuve Saint-Laurent à commencer au coin d'en bas de l'embouchure de la rivière de L'Assomption ensemble les îles qui se rencontreront vis-à-vis de la dite concession dans la rivière des prairies, et de plus quatre lieues de profondeur dans les terres du côté du nord, la dite étendue de terre appartenante aux dits pères par la donation et transport qui leur en a été faits par le Sieur de Lauson (Lauzon) Charny sous son seing le dixième septembre mille six cent cinquante-sept, lequel dit Sieur de Charny en était propriétaire par titre de concession qu'il en aurait obtenu de feu Monsieur de Lauson (Lauzon), lors gouverneur, en date du quinzième avril mille six cent cinquante-deux, pour jouir des dits lieux par les dis pères en fief et en tous droits de haute, moyenne et basse justice et seigneurie et aux même droits que la Compagnie en jouit par l'édit de son établissement à la réserve de la foi et hommage portable en cette juridiction avec le revenu d'une année à chaque mutation de possession suivant la coutume du Vexin français et que les appellations du juge qui sera établi sur les dits lieux ressortiront en cette dite juridiction, requérant le dit Sieur de Saint-Martin être pareillement reçu à sa dite foi et hommage pour les dits fief et seigneurie et justice, déclarant n'avoir dénombrement à donner attendu que l'on n'a pas commencé à s'établir sur les lieux. Item la quantité de six cent arpents de terre six et situés au lieu des Trois-Rivières proche l'habitation que l'ancienne Compagnie y a autrefois faits faire et ainsi qu'il serait avisé par feu Monsieur de Champlain pour en jouir par les dits pères en tout propriété et seigneurie et à pareils droits que la dite ancienne Compagnie, et sans qu'ils soient obligés à autres choses sinon que d'en donner un aveu seulement, en étant dispensés pour toujours étant icelles terres amorties de tous autres droits et redevances, des dits six cent arpents de terres aux dits Pères de la Compagnie de Jésus appartenant par titre de concession de l'ancienne Compagnie en date du quinze février mille six cent trente-quatre, à nous exhibé et signé Lamy, de laquelle quantité de six cent arpents de terre les dits pères auraient fait concession aux habitants des Trois-Rivières de quatorze arpents de front sur vingt-cinq de profondeur à la réserve des terres qui sont entre les alignements sur le coteau et de trente-cinq arpents ou environ au pied d'icelui pour servir de commune aux dits habitants, lesquels quatorze arpents de front et profondeur auraient été remplacés aux dits pères attenant ceux par eux cédés aux dits habitants plus les dits pères auraient obtenu en récompense du dit remplacement la consistance de terre non défriché qui reste entre la seconde rivière icelle comprise et le dit remplacement sur vingt-cinq de profondeur pour en jouir par eux aux même droits et privilèges que de ceux échangés ainsi qu'il nous est apparu par titre de concession en date du huitième août mille six cent soixante-quatre signé Augustin de Saffray Mesy (Mésy) et François, évêque de Petree (Petrée), et scellé des armes du Roy requérant pareillement le dit Sieur de Saint-Martin au dit nom être reçu à sa foi et hommage et lui accorder souffrances jusqu'à la fin de mars pour fournir du dénombrement, des dits lieux si aucunes est à fournir. Item pour l'étendue et espace de deux lieues de terre de front sur le grand fleuve Saint-Laurent à prendre depuis le Cap des Trois-Rivières en descendant sur le dit grand fleuve jusqu'à l'endroit ou les dites deux lieues se pourront étendre sur vingt lieues de profondeur dans les terres du côté du nord en et compris les bords de la rivière des prairies qui sont sur le grand fleuve et sur les dites Trois-Rivières aux dits pères appartenant par contrat de donation à eux fait et (...) par défunt Monsieur Jacques de la Ferté con (...) Et aumônier du Roy abbé de Sainte Marie Madeleine de Château d'un chantre et (...) de la Sainte-Chapelle royale de la ville de Paris passé devant Jacques du Hesne et Pierre (...) Notaires au Châtelet de la dite ville de Paris le vingtième mars mille six cent cinquante et un avec le droit de seigneurie et mouvance que les undit donateur avait eu sur les dites choses et ainsi qu'elles lui appartenaient par concession qu'il en avait eu de l'ancienne Compagnie sans préjudice néanmoins des concessions particulières (...) faites et signées de sa main lesquelles (...) des donations desquels droits (...) au dit nom n'a pu nous donner présentement (...) sinon que les appellations du juge (...) en cette juridiction mais qui depuis quelques années elles ont été transférées en la juridiction des Trois-Rivières requérant être pareillement reçu à la dite foi et hommage pour le dit fief et qu'il lui soit accordé souffrance jusqu'au jour et fête de Pâques pour en fournir dénombrement et pour faire apparoir des dits droits de donateur et a signé. L. T. Chartier M. Boutet Peuvret. Item, un espace de terre qui est depuis la rivière Batisquan jusqu'à la rivière Champlain, quart de lieue au-deçà et quart de lieu au delà, en largeur et profondeur aux dits pères appartenant par contrat de donation entre vifs à eux faite par Messire Jacques de la Ferté prêtre, conseiller, aumônier ordinaire du Roy, abbé de Sainte Madeleine de Châteaudun, chantre et chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais royal à Paris, passé par-devant Hervé Bergeon et Jérôme (Hérosme) Cousin, notaires au Châtelet de Paris, le treize mars mille six cent trente-neuf, pour en jouir en plein fief foi et hommage, haute moyenne et basse justice mouvant du dit feu Sieur de la Madeleine et de ses héritiers aux us et coutumes des fiefs de la prévôté de Paris et lorsque le dit espace de terre sera cultivé seront tenus les dits pères de donner au dit Sieur abbé et ses héritiers une croix d'argent de valeur de soixante sols tournois et de vingt ans en vingt ans pour reconnaissance sans qu'iceux pères puissent être reçus à sa foi et hommage pour le dit fief si elle est deux au dit seigneur attendu qu'il se peut faire qu'il n'y a personne dans ce pays pour satisfaire pour le dit Sieur de la Madeleine tant pour la foi et hommage que pour son dénombrement dans lequel le susdit fief doit entrer et que acte lui soit accordé de sa diligence comme aussi souffrance jusque aux fêtes de Pâques pour fournir le dénombrement du dit fief susdéclaré et a signé. L. T. Chartier M. Boutet Peuvret »

Acte de foi et hommage inscrit au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales et présenté par Martin Boutet, sieur de Saint-Martin, procureur des Pères de la Compagnie de Jésus du Collège de Québec et mission de la Nouvelle-France (Jésuites), pour les fiefs, terres et seigneuries des Jésuites, à savoir une terre sise en la Haute-Ville de Québec sur laquelle les Jésuites ont fait construire leur maison et collège et deux arpents de terre en labours et huit arpents de terre en la Haute-Ville de Québec

Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du 26 novembre 1667. A comparu par-devant nous Martin Boutet, "sieur de Saint-Martin", procureur des religieux de la Compagnie de Jésus du Collège de Québec et missions de la Nouvelle-France, lequel au dit nom a avoué et déclaré tenir des dits seigneurs une terre sise et située en la haute ville de Québec sur laquelle "les dits" pères ont fait construire leur maison collège (...) basse cour, clos et jardin aux appartenances (...) de l'ancienne Compagnie en date du dix-huitième (...) Signé Lamy par lequel dit titre ils (...) arpents de terre au dit lieu ce qui ne s'étant pu faire (...) feu Monsieur de Montmagny lors gouverneur (...) aux dits six arpents quarante-deux perches (...) du restant et récompenser les dits pères du (...) causer la dite réduction il leur aurait accordé et (...) possession et jouissance dix-huit arpents de terre ou environ (...) Le lieu nommé la vacherie aux dits pères appartenant (...) Le dit Sieur de Montmagny aurait donné "pouvoir" de s'étendre hors de leur emplacement du (...) paroissiale soit en (...) huit pieds le tout comme il appert par (...) feu Sieur de Montmagny (...) mille six cent quarante-huit dont copie collationnée (...) parchemin signée le contre (...) perches dix-huit arpents (...) sinon que les dits pères et leurs (...) place de la dite Compagnie (...) L'aveu et dénombrement qu'ils sont (...) terres (...) au dit collège (...) (fin de page) (...) De lui signé en parchemin et scellé et plus bas (...) Le Vieux par lequel le dit Sieur de Lauson (Lauzon) (...) octroyé aux dits pères entre autres choses les dits douze "arpents" emplacement de leur maison et collège ensemble (...) échangées pour partie des dits douze arpents pour en main morte sous aucunes charges ni redevances, requérant le dit Sieur de Saint-Martin acte de sa dite déclaration. (...) Le dit Sieur Boutet au dit nom avoue tenir des dits seigneurs (...) arpents de terre en labour joignant leur dit clos d'un côté (...) les terres du feu Sieur Couillard, d'un bout l'enclos des "Religieuses Ursulines" et d'autre bout les religieuses hospitalières à cause (...) par elle fait de la veuve Macard les dits deux arpents aux dits pères appartenant par contrat d'acquêt qu'ils en auraient "fait" du dit défunt Couillard et de Guillemette Hebert sa femme par acte passé par-devant Audouart notaire le dix-neuvième février mille six cent (...) pour la somme de cent livres. Item, deux autres arpents "de terre en" labour joignant d'un côté à la terre appartenante aux dits pères et de l'autre côté aux terres de la dite veuve Macard d'un bout l'enclos (...) D'autre bout aux terres appartenantes à la dite veuve Macard, aux dits pères appartenant par contrat d'acquêt qu'ils en ont fait de la dite veuve Macard passé par-devant Duquet, notaire, le (...) septembre mille six cent soixante-quatre moyennant la somme de deux cents livres (...) Et à la charge cens qui se trouvera dû à l'avenir aux dits seigneurs. Item avoue et déclare tenir huit arpents de terre six en la haute ville joignant d'un côté aux terres appartenant aux dits pères proche leur enclos d'autre côté celle de là (...) Couillard d'un bout la clôture des religieuses Ursulines (...) Et partie les terres du Sieur Dupont et d'autre bout là (...) Couillard dits pères appartenant par contrat d'échange passé par-devant Duquet, notaire, le neuvième mai dernier fait entre eux et la dite (...) Couillard moyennant une terre et concession sise sur le (...) en la seigneurie notre-Dame-des-Anges (...) arpents de front sur trente de profondeur dont (...) ou environ tant en labour que défriché et (...) payera les cens et rentes et droits seigneuriaux (...) échangées sont chargées, le dit échange fait (...) soulte ni retour pour le règlement duquel dit (...) Recours au titre de concession des dites terres (...) au dit feu Couillard pour le payement (...) Le dit Sieur de Saint-Martin s'est soumis tant du passé que pour l'avenir, dont acte et a signé. M. Boutet (...) accordé au dit Boutet au dit nom (...) pour l'amortissement (...) »

Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par Martin Boutet, sieur de Saint-Martin, procureur des Pères de la Compagnie de Jésus du Collège de Québec et missions de la Nouvelle-France (Jésuites), laquelle déclaration étant relative à toutes les terres des Jésuites comprises entre celles des Religieuses Ursulines, le coteau Sainte-Geneviève, les Religieuses Hospitalières et les terres de Repentigny, lesdites terres étant sises au lieu dit la Commune en la ville de Québec

Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du vingt-sixième jour de novembre 1667, les assises tenant, de relevée, le procureur fiscal présent. Est comparu par-devant nous Martin Boutet, Sieur de Saint-Martin, procureur des Pères de la Compagnie de Jésus du Collège de Québec et missions en la Nouvelle-France, lequel au dit nom avoue et déclare tenir en la censive des dits seigneurs toutes les terres comprises entre celles des religieuses Ursulines, le coteau Sainte-Geneviève, les religieuses hospitalières en parti et partie les terres de Repentigny les dites terres sises au lieu dit la commune appartenantes aux dits pères par contrat d'échange passé devant Rageot, notaire, le vingtième août dernier qu'ils en auraient fait avec les dites religieuses hospitalières contre autres terres sises au même lieu et proche icelui sans aucun retour, le dit espace de terre susdéclaré ayant appartenu aux dites religieuses hospitalières par donation entre vifs qu'il en aurait été faite par Simon Denis (Denys), Sieur de la Trinité, et sa femme, par contrat passé par-devant le dit Rageot, notaire, le dixième juillet dernier, chargé de six deniers de cens par chacun arpent payable par chacun an au jour Saint-Rémi, le dit cens portant lods et ventes, saisines et amendes au payement duquel cent le dit Sieur de Saint-Martin s'est soumis au dit nom, tant du passé que pour l'avenir, dont acte et a signé. Boutet L. T. Chartier Peuvret »

Acte de foi et hommage inscrit au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales et présenté par Martin Boutet, sieur de Saint-Martin, procureur des Pères de la Compagnie de Jésus du Collège de Québec et mission de la Nouvelle-France (Jésuites), pour une seigneurie de deux lieues de front (seigneurie de Saint-Gabriel)

Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du premier jour de décembre 1667, les assises tenantes à l'ordinaire, le procureur fiscal présent. Le dit Martin Boutet, au dit nom comme procureur des dits religieux de la Compagnie de Jésus, avoue tenir des dits seigneurs et qu'il leur appartient d'autres dites seigneuries deux lieues de front sur dix de profondeur à prendre aux même endroits de la concession du Sieur Giffard partageant icelle ou de proche en proche autant qu'il se pourra faire pour en jouir par eux en toute propriété, justice et seigneurie et tenir les dites choses à foi et hommage dus à chaque mutation de possesseur avec les droits et redevances qu'il échoit pour les fiefs de cette qualité suivant et conformément à la coutume de Paris, la dite étendue de terre aux dits pères appartenant par contrat de donation qu'il leur en a été fait entre vifs par Robert Giffard, écuyer, Sieur de Beauport, et demoiselle Marie Renouard, son épouse, passée par-devant Paul Vachon, notaire, le deuxième novembre dernier passé, registré aux insinuations de cette juridiction le quatrième jour des dits mois et an et en ceux de la juridiction de Beauport le vingt-deuxième ensuivant à la réserve d'une demie lieue de front sur la dite profondeur dont le dit Sieur Giffard aurait disposé en faveur des religieuses Hospitalières, lequel dit Sieur Giffard en avait obtenu titre de concession de l'ancienne Compagnie en date du seize avril mille six cent quarante-sept signé par la Compagnie de la Nouvelle-France, Lamy, et scellé du sceau d'icelle, de laquelle déclaration ci-dessus le dit Sieur Boutet a requis acte pour être par nous reçu à sa dite foi et hommage et a signé. L. T. Chartier M. Boutet Peuvret »

Ordre d'Alexandre Peuvret de Mesnu, procureur fiscal, enjoignant les Pères Jésuites à fournir dans le mois hommes vivants et mouvants pour les fiefs étant en leurs mains, à payer leurs redevances, à se pourvoir devant le Roi pour leurs titres d'amortissement et devant les seigneurs pour leur droit d'indemnité, et retranchement de terres dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges par l'effet des bourgs que l'intendant Talon y a fait faire au bénéfice du Roi ou des seigneurs

Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Sur quoi Ouï le procureur fiscal, nous avons ordonné que les dits Pères Jésuites fourniront dans le mois homme vivant et mouvant pour les fiefs étant en leurs mains et payeront annuellement les cens et rentes et autres droits seigneuriaux dont les terres par eux acquises tenues en roture sont chargées sauf à eux de se pourvoir par-devant le Roy pour l'obtention des titres d'amortissement des terres qu'ils prétendent tenir en franc-alleu ou en main morte pour en faire apparoir dans l'arrivée des vaisseaux l'année (...) mille six cent soixante-neuf ainsi (...) des droits d'indemnité à sa (...) nos dits seigneurs à peine d'être (...) mains dans l'année d'à présent (...) La réception des aveux et déclarations des dits pères puissent préjudicier à nos dits seigneurs ni acquérir prescription, et (...) Sa Majesté ou à nos dits seigneurs de faire valoir ou point leur titre de concession de l'île aux réaux, du fief six en la rivière de L'Assomption, du fief et terres des rivières Batiscan et Champlain et autres lieux en non valeur dont ils se prétendent propriétaires en ce pays, et pour confirmer ou révoquer les trop vastes profondeurs de leurs autres terres ci-dessus déclarées celle de Notre-Dame-des-Anges étant dès à présent retranchée par l'effet des bourgs que Monseigneur l'intendant y a fait faire au bénéfice du Roy ou de nos dits seigneurs et au regard de la messe mentionnée en leur titre de concession du dit lieu de Notre-Dame-des-Anges comme c'est une fondation qui n'a pu ni dû recevoir de réforme, les âmes des décédés associés pouvant être dans le besoin de jouir de l'effet de la dite fondation, nous avons ordonné et ordonnons que la dite messe sera par les dits Pères Jésuites annuellement dite suivant l'intention des fondateurs aux termes du dit titre de concession et quant aux terres de Sillery prétendues par les dits pères être tenues en fief et franc-alleu par les Sauvages comme il n'appert des originaux des titres de concession et patentes mentionnés en la déclaration qui en a été faites mais seulement de copies collationnées en France, avec aucune personne qui désintéresse en la chose nous avons pareillement ordonné qu'à faute d'en exhiber par-devant nous les originaux dans la dite année prochaine à l'arrivée des vaisseaux les dits Sauvages seront déchus de tous les droits de propriété par eux prétendu en les dites terres. L. T. Chartier Peuvret »

Registre des comptes des marchands, des fermes, des moulins et des domestiques des Révérends Pères Jésuites

Ce registre contient d'abord les comptes (1722 - 1748) entre les Jésuites du Collège de Québec et : - Pierre Allard, charretier engagé le 14 septembre 1722 - 1724 (feuillets 0v - 1v) - Monsieur Guillemin (Guillimin), 1717 (feuillet 1) - Monsieur Perthuis, 1717 (feuillet 2) - Thomas Allard, commence le 25 octobre 1723 - 1725 (feuillet 2 - 2v) - François Savard le Suisse, 1723 - 1726 (feuillets 2 et 3 : 1723 - 1725; feuillet 21 : 1726) - Macar (Macart), 1717 (feuillet 3) - Baptiste Jobin (feuillet 3) - Frère Delvacque (feuillet 3v, 4) - Moulin de Beauport, 1717 - 1719 (feuillet 4 : 1718 - 1719, compte et dépenses pour réparations, moulange de France complète neuve, roue neuve, réparations de la chaussée, meunier au quart le 10 février 1719) (feuillet 16 : dépenses : roue neuve, réparation de la chaussé, moulange complète par les Pouliot, 25 juillet 1717 - 8 décembre 1717) - Michel [Huppé dit] Lagroix, - Jean Baptiste Lepin, 1739 (feuillet 4) - Antoine Masse, a commencé le 26 septembre 1740 - 1741 (feuillet 4) - Pierre Buisson, 2 octobre 1742 - 25 mars 1743 (feuillets 4 - 5) - Jean Baptiste Veret (Verret, Verrette), 1er avril 1739 (feuillet 5) - Martin Jacques, 1742 - 1744 (feuillet 5) - Le petit moulin du Passage, construit à l’été 1717, plaque de plomb, Joseph Normand payé le 27 novembre 1718 pour la bâtisse et il tient à ferme le moulin pour 20 ans (feuillet 6) - Martin Jacques, a commencé à Notre-Dame-des-Anges le 8 avril 1739 - 1742 (feuillet 6) - Moulin de Charlesbourg, 1739 (feuillet 7) - Larose, blanchisseur, 21 mai 1739 (feuillet 7) - Sébastien Morel, engagé en septembre 1723 - 1727 (feuillets 7 - 8) - Michel Lagroix, son engagement commença le 1er mai 1717, a servi deux mois puis partit dans les missions d’en Haut. Il s’est perdu dans les bois à l’automne 1717 en revenant des Illinois] (feuillet 8) - Veret (Verret, Verrette), de Sillery, engagé le 1er février 1716 - 1720 (feuillet 8 - 9) - Pierre Belleau dit Larose, blanchisseur des Jésuites, recommence son année le 1er mai 1717 - 1721) (feuillet 10 - 11) - Pilote père, a commencé en mai 1717 (feuillet 11) - Marchais, a commencé en mai 1717 (feuillet 12) - Claude Vivier, charretier, a commencé le 1er avril 1717 (feuillet 13) - Jean Berthaume (Bertaume, Berthiaume), commence le 6 décembre 1724 (feuillet 13) - Chamarre (Chamard), maréchal, 1716 - 1723 (feuillet 13 - 14) - Rancour (Rancourt), maréchal, 1721 - 1722 (feuillet 14) - Du petit Bourret (Bourré), 1725 - 1727 (feuillet 14) - Bâtisse du hangar, dépenses de la bâtisse, 1717 (feuillet 15) - Batiscan, vieux moulin, affermé 1er mai 1722 à Antoine Trottier (feuillet 15) - Antoine Trottier (feuillet 15) - Monsieur Larchevêque père, 1717 - 1723 (feuillet 16 - 17) - Monsieur Mongrain père (feuillet 17) - Villeray, 1724 (feuillet 17) - Bourbon, 1725 (feuillet 17) - Mongrain, père, octobre 1717 (feuillet 18) - Ignace Villeday, 1724 (feuillet 18) - Jean-Baptiste Bourbon fils, commence le 20 avril 1725 (feuillet 18) - Moulin futur de Lorette qui se fera à l’été 1718 (feuillet 19) - Voyer, fils de la femme de Dubreuil, 1717 (feuillet 20) - Joseph Veret (Verret, Verrette), de Sillery, a commencé le 2 février 1722 (feuillet 20) - Eustache Mondor Dubois, fils, mars 1726 (feuillet 20, voir aussi feuillet 71) - Frère Delvacque, à Beauport, 1722 - 1726 (feuillet 20) - Pilotte (Pilote), fils, charretier du moulin à Beauport (feuillet 21) - Pierre de Laval, ou de Lavoye (Lavoie), juillet 1724 - 1728 (feuillet 21) - Laurent Dubosc (Dubeau), décembre 1717 - janvier 1719 (feuillet 22) - Monsieur Émard (Haimard, Aymard), 1718 - 1719 (feuillet 23) - Jacques Viel, 1724 - 1729 (feuillet 23) - Pierre Glinel, 1717 - 1720. Le 3 août 1719, il part servir les pères à Michilimakinac en qualité d’engagé de trois ans (feuillet 24) - Pierre Tessier, charretier, 1717 - 1718 (feuillet 24) - Jean Costé (Côté), 1726 (feuillet 24) - Monsieur Gaillard, conseiller (feuillet 25) - Jean-Baptiste Jobin, 1726 - 1727 (feuillet 25) - Jean Renault (Renaud), 1727 - 1728 (feuillet 2 : 1727 - 1728); (feuillet 26 : 1er mai 1727) - Pélisson (Pénisson), meunier à Beauport, janvier 1718 (feuillet 26) - Joseph Durocher, 1728 (feuillet 26) - Charles Huppé, 1729 (feuillet 26) - René L’Anceleur (Lanceleur), 1718 (feuillet 27) - François Montreuil, charretier, juillet 1720 - 1721 (feuillet 27) - Chalifou (Chalifour), 1725 - 1726 (feuillet 27) - René Réaume (Rhéaume), mai 1718 (feuillet 28) - Joseph Chalifou (Chalifour), 1725 (feuillet 28) - Pierre Lavoy (Lavoie), 1728 - 1730 (feuillet 28) - Moulin de Charlesbourg, 22 février 1717 - 1727 (feuillet 29) - Suite de la dépense du futur moulin de Lorette, 1718 (feuillets 29 - 30) - Le Père Jean Loyard, octobre 1718 - 1734 (feuillet 31) - Mademoiselle Madeleine de Muy, octobre 1718 - 1721 (feuillet 32) - Antoine Masse, a travaillé à Lorette en 1719 - 1721 (feuillet 33) - Jean Glinel (feuillet 34) - Pierre Allard, 1724 - 1733 (feuillet 34) - Moulin de l’Ancienne Lorette : construction, meuniers Noël Alain et Louis Déry. La première pierre fut posée le 8 août 1718 (feuillet 35) - François Routhier, 1720 (feuillet 36) - Pierre Richard, charretier, 1725 (feuillet 36) - Eustache Mondor Dubois, 1727 - 1730 (feuillet 36) - Jean Langlais, 1721 - 1728 (feuillets 36 - 37) - Claude Luce (Luc) Delacroix, 1720 (feuillet 37) - François Langlois, fut acheté des Sauvages le 6 août 1724 (feuillet 37) - Thomas Huppé dit Lagroix, 1728 - 1729 (feuillet 37) - Jean-Baptiste Savard, 1726 (feuillet 37) - Père [Pierre-François-Xavier] de Charlevoix, 1720 (feuillet 38) - Jean-Baptiste Savard, 1726 (feuillet 38) - Liard, 1728 (feuillet 38) - Père Lauvergnat, 1721 - 1726 (feuillets 38 - 39) - Larose, blanchisseur, 1722 - 1725 (feuillet 39 - 40) - Jean Veret (Verret, Verrette), de Sillery, 1722 - 1725 (feuillets 40 - 41) - Joseph Lafleur, 1723 - 1725 (feuillet 42) - Jacques Brindamour, 1723 (feuillets 42 - 43) - Joseph Dubé, 1727 (feuillet 43) - Jean Marchais, 1722 - 1728 (feuillet 44) - Le moulin du Cap (Cap-de-la-Madeleine), 1725 - 1733 (feuillet 44) - Le moulin du Cap de la Madeleine. Le 17 août 1722 le moulin fut fini et fit farine. Le moulin qu’avait fait Arseneau ayant brûlé l’hiver précédent. En 1732, le moulin fut fait en pierre (feuillet 45) - Pierre Larose, frère de Jean, 1er mai 1725 - 1727 (feuillet 46) - Jacques Bleneau (Blereau), septembre 1725 - 1728 (feuillet 47) - Pierre Clochet, charretier, novembre 1725 (feuillet 48) - Ignace Giroux, forgeron, 15 décembre 1727 (feuillet 48) - Badeau, portier, 1729 (feuillet 48) - François Delestre, 1731 (feuillet 48) - La petite Lepire, 1741 - 1742 (feuillet 48) - Madeleine Vivier, septembre 1742 - 1746 (feuillet 48) IMAGES 101 à 200 - Veret (Verret, Verrette) de Sillery, 1726 - 1733 (feuillet 49) - Domestiques de Sillery en août 1758 : Veret (Verret, Verrette) père et sa femme; Veret (Verret, Verrette) fils; le vacher; la jeune femme Veret (Verret, Verrette) et la petit Berthaume) (Berthiaume) (feuillet 49) - Joseph Vanier, 1726 (feuillets 49 - 50) - Pierre Danez (Danest), 1728 - 1730 (feuillets 49 - 50) - René - François Loisel, menuisier, 1726 - 1727 (feuillet 51) - Ignace Berthiaume, 1728 - 1729 (feuillet 51) - Alexandre Blanchard, forgeron, 1er septembre 1726 (feuillet 52) - Jacques Auvray, septembre 1728 - 1730 (feuillet 52) - Baptiste, le Panis, 1731 (feuillet 52) - Claude Blain, 1er septembre 1726 (feuillet 53) - Pierre Allard, 1727 - 1730 (feuillet 53) - Joseph Martel, 27 novembre 1727 (feuillet 54) - Pierre - Joseph Coulon, octobre 1730 - 1732 (feuillet 54) - Pierre Glinel, 24 novembre 1727 (feuillet 55) - Marchais, 1er mai 1729 - 1732 (feuillet 55) - Michel Loisel, novembre 1728 (feuillet 56) - Jacques Loisel, passager, novembre 1735 (feuillet 56) - Joseph Canard, garde - vaches, novembre 1728 (feuillet 57) - Jean Barbot (Barbeau), vacher à Notre-Dame-des-Anges, novembre 1729 - 1731 (feuillet 57) - Charles Courtois, mai 1729 (feuillet 58) - Morache (Morasse), 1730 - 1732 (feuillet 58) - Pierre Larose, blanchisseur, 1729 - 1732 (feuillet 59) - Badeau, portier, 1729 (feuillet 60) - Michel Bouvet, portier, 12 mars 1730 - 1736 (feuillet 60) - Charles Allard, charretier, 22 septembre 1729 (feuillet 61) - Charles Huppé, 1733 (feuillets 61 - 62) - Dumont, domestique, 1729 - 1737 (feuillet 62) - Dulac, 1742 (feuillet 62) - Laterreur, janvier 1730 (feuillet 63) - Guérin, 1732 - 1733 (feuillet 63) - Ignace Berteaume (Berthiaume), 1730 (feuillet 64) - René Guérin, vacher, 1732 (feuillet 64) - Jean Baptiste Portugais, 5 mai 1738 (feuillet 64) - P. Lavoy (Lavoie), septembre 1730 (feuillet 65) - Guïon (Guyon), donné, 1730 - 1731 (feuillet 65) - Charles Laberge, avril 1730 (feuillet 66) - Denis Guion (Guyon), 1730 - 1732 (feuillet 66) - Baptiste Savard, octobre 1730 (feuille 67) - Nicolas Beaudry, 1736 - 1737 (feuillet 67) - Louis Laberge, 30 septembre 1730 (feuillet 68) - la petite Bouvet, 28 octobre 1730 (feuillet 68) - le petit Joseph Bouvet, portier, 1er juin 1734 (feuillet 68) - Galaudet, petit portier, 25 avril 1735 (feuillet 68) - Baptiste Courtin, boulanger, 6 novembre 1730 (feuillet 69) - Joseph Touchet, de Sillery, 16 avril 1731 - 1733 (feuillet 70) - Eustache Mondor, 21 avril 1731 - 1733 (feuillet 71, voir aussi feuillet 20) - Pierre Glinel, charretier, 7 mai 1731 (feuillet 72) - Pierre Bouvet, 1er septembre 1731, mais a commencé à l’année le 17 avril 1733 - 1735 (feuillet 73) - Jean-Baptiste Chrétien, commence le 3 novembre 1731 comme fermier à Notre-Dame-des-Anges, 1731 - 1733 (feuillet 74) - Pierre-Joseph Coulon, comme comme garçon tailleur le 2 octobre 1731 - 1732 (feuillet 75) - Jean-Baptiste Bourbon, commence comme boulanger le 3 février 1733 (feuillet 75) - Lafeuillade, 1741 - 1742 (feuillet 75) - Dubosc (Dubeau), vacher à Sillery, commence à l’entretien le 26 novembre 1731 (feuillet 76) - Pierre Dutartre, aussi vacher à Sillery, commence à l’entretien le 7 novembre 1731 - 1736 (feuillet 76) - Pierre Tessier, commence le 1er décembre 1731 (feuillet 77) - François Lepire, commence vacher à Notre-Dame-des-Anges le 8 avril 1733 (feuillet 77) - Jean Lepire, frère de François, commence le 8 avril 1736 (feuillet 77) - Jean Barbot, commence le 1er décembre 1731 (feuillet 78) - Bouvet (Bonnet ?), couturier, a commencé le 10 novembre 1735 - 1736 (feuillet 78) - Barthélemi, correcteur (feuillet 78) - Touron, correcteur, commence le 9 juin 1741 (feuillet 78) - Joseph Bouvet, forgeron, 1er juin 1734 (feuillet 79) - Nicolas Chenevert, 5 avril 1735 (feuillet 79) - Lafarge (Laforge), correcteur, 24 avril 1743 (feuillet 79) - Michel Bouvet, commence le 12 mars 1732 puis commence à la boulangerie le 12 août 1733 - 1734 (feuillet 80) - Pierre Larose, blanchisseur, 1er mai 1732 - 1734 (feuillet 81) - Pierre Guilbeau, a commencé le 16 juillet 1732 (feuillet 82) - Jean Lespérance, a commencé le 4 août 1732 (feuillet 82) - François Lespérance, a commencé le 4 mai 1734 - 1737 (feuillet 82) - Jacques Boiteau, a commencé le 29 septembre 1732 - 1734 (feuillet 83) - Noël-Marie Dupont, a commencé le 15 août 1732 (feuillet 84) - Pierre Leclerc, a commencé le 28 septembre 1733 - 1736 (feuillet 84) - Baptiste Courtin, boulanger, recommença le 6 novembre 1732. Il mourut la nuit du 28 au 29 décembre dans sa boulangerie où il avait allumé du charbon qui l’a tué (feuillet 85) - François Morin, a commencé le 15 avril 1733 (feuillet 85) - Lajeunesse, portier, a commencé le 1er avril 1734 - 1735 (feuillet 85) - Pierre Poirier, a commencé le 14 juillet 1733 - 1735 (feuillet 86) - Révérend Père Deslandes, pour le loyer de nos bâtiments qu’occupent les pensionnaires par concention du 8 octobre 1732 - 1736 (feuillet 87) - Pierre Glinel, charretier, recommença le 7 mai 1734 - 1736 (feuillet 88) - Jean-Baptiste Garneau, fils, a commencé le 20 mai 1734 (feuillet 89) - Eustache Mondor, a commencé le 23 mai 1735 - 1736 (feuillet 89) - Pierre Larose, blanchisseur, a recommencé le 1er mai 1734 - 1742 (feuillets 90 - 91) - René Châtelain, à Notre - Dame (Notre-Dame-des-Anges), a commencé le 23 août 1734 (feuillet 91) - Michel Bouvet, boulanger, a commencé le 12 août 1734 - 1736 (feuillet 92) - Pierre Bouvet, forgeron, a commencé le 22 septembre 1734 - 1737 (feuillet 93) - Joseph Denis, tailleur, a commencé le 4 décembre 1734 (feuillet 94) - Le petit Galarneau, vacher à Sillery, entré à la Toussaint en 1736 - 1737 (feuillet 94), Thomas Verret (Verrette) prend sa place en 1742 - François Chevalier, a commencé à Notre-Dame-des-Anges, le septembre 1735 - 1737 (feuillet 95) - Jean Verret (Verrette), est allé à Sillery le 4 avril 1736 (feuillet 97) - François Lepire, commence à Notre-Dame-des-Anges, le 4 octobre 1736 (feuillet 98) - Parisien, couturier, a commencé le 1er novembre 1736 (feuillet 99) - Hugues Ponchon dit Saint-Paul, a commencé le 6 mai 1737 [infirmier en 1754 à l’Hôtel - Dieu de Québec selon le PRDH] (feuillet 99) - la veuve Chrétien, a commencé à Notre-Dame-des-Anges le 3 novembre 1736 (feuillet 100) - François Chevalier, époux de la veuve Chrétien, a commencé à Notre - Dame - de - Anges le 3 novembre 1740 (feuillet 100) - René Tardif, charretier, 1742 (feuillet 101) - Langlois, un Irlandais, achève son temps des pensionnaires – 1743 - 1744 (feuillet 101) - Charles Vallée, maçon (feuillet 101) - Claude Duchesne dit Sanscartier, a commencé le 13 mai 1737 (feuillet 102) - Jean Laurent, a commencé boulanger le 2 septembre 1737 (feuillet 102) - René Chevalier, a commencé le 5 août 1737 (feuillets 102 - 103) - François Travers, 1737 - 1739 (feuillet 104) - Simon Barbot, a commencé à Notre-Dame-des-Anges le 12 octobre 1741 (feuillet 104) - René Morin, a commencé à Notre-Dame-des-Anges le 18 novembre 1737 (feuillet 105) - Jacques Verret (Verrette), a commencé à Sillery le 13 avril 1738 (feuillet 106) - Joseph Parent, a commencé dans notre ferme à Beauport le 13 avril 1741) (feuillet 107) - Laurent dit Lortie, procureur fiscal des Jésuites, 16 mars 1741 (feuillet 108) - Gauthier, maréchal, 1741 (feuillet 109) - Castonguay, menuisier, 1741 (feuillet 110) - Charles Vallée, 1741 - 1742 (feuillet 111) - Prisque Verret (Verrette), a commencé à Sillery le 7 juillet 1741 - 1742 (feuillet 112) - Gaborreau, (Gaboriau), a pris sa place au commencement de mai 1742 (feuillet 112) - Jean Verret (Verrette), fils, a pris sa place le 4 avril 1743) (feuillet 112) - Michel Tardif, charretier du collège, 1742 (feuillet 113) - François Travers, prend la place de Michel Tardif au même prix, 1742 - 1743 (feuillet 113) - Jean Petitclerc, 1741 - 1746. En 1742, on lui doit 4 jours à Sillery à la décharge du cajeu (cageux) (feuillet 114) - Dubreuil, 1741 - 1742 (feuillet 115) - Lépine, compte de, 1741 (feuillet 116) - Thomas Veret (Verret), a commencé en mai 1742 (feuillet 117) - Nicolas Huppé, au domaine en 1742 (feuillet 118) - Pierre Larose, blanchisseur, a commencé le 1er mai 1742 (feuillets 119 - 120) - Louis Jacques, a commencé à Notre-Dame-des-Anges le 26 août 1742 (feuillet 121) - Gabriel Chrétien, a pris la place de Louis Jacques le 17 juin 1743 (feuillet 121) - Michel Huppé, a pris la place de Gabriel Chrétien le 2 mai 1746 (feuillet 121) - Jean-Baptiste Auclair, a commencé à Notre-Dame-des-Anges en avril 1743 (feuillet 123) - Pierre Buisson, 2 octobre 1743 (feuillet 123) - Pierre Auclair, a pris la place de Pierre Buisson le 9 novembre 1744 (feuillet 123) - Louis Fasche, a pris la place de Pierre Auclair le 28 novembre 1746 (feuillet 123) - Jacques Boiteau, 1744 (feuillet 124) - François Rouillere, portier, a commencé le 28 avril 1745 (feuillet 125) - Augustin Faucher, a pris la place de François Rouillere le 1er octobre 1746 (feuillet 125) - Charles Dulac, a commencé le 21 avril 1745 (feuillet 126) - Jean Verret (Verrette), fils, a commencé en avril 1745 (feuillet 127) - Jacques Guiton, a commencé le 18 octobre 1745 (feuillet 128) - Pierre Larose, blanchisseur de la maison, 1749 - 1751 (feuillets 128 - 129) Le registre est interrompu en 1748, à la fin de la gestion du Père Charles Messager, et est continué en 1758 par le Père Augustin - Louis de Glapion, entré à la procure le 29 juillet 1758. Y sont notés les comptes des ouvriers du collège de Québec en août 1758. Comptes : des marchands, de nos fermes, de nos moulins, de nos domestiques, des gens à la journée et des ouvriers à la journée. - sieur Boisseau, horloger (feuillet 136) - sieur Berlinguet, serrurier et ferblantier (feuillet 137) - sieur Lalime, menuisier (feuillet 138) - François Flamand dit Deguise, maître maçon (feuillet 139) - Pierre Belleau (Bellot) père dit Larose, blanchisseur (feuillet 140) - Charland, cordonnier (feuillet 141) - Monsieur Dauphiné, charpentier (feuillet 142) - Touchet, tonnelier (feuillet 143) - Rancourt, forgeron (feuillet 144) - Delisle, couvreur (feuillet 145) - sieur Delzène (Delzenne), orfèvre (feuillet 146) Y sont notés également les comptes des domestiques du collège de Québec en août 1758 : - Michel Guillot, soldat âgé de 19 ans orphelin natif de Lyon, entré au collège le 29 juin 1758, cuisinier (feuillet 150) - Louis Sasseville, cuisinier (feuillet 150) - Dominique Veber (Weber), garçon couturier, du village de Lanencantel (Lautenbachzell, Bas - Rhin) en Basse - Alsace, âgé de 24 ans et entré au collège le 8 novembre 1757 - 1758. (feuillet 151) - Nicolas Pechettin, est entré le 1er mars 1759 à la place de Dominique Veber (Weber). (feuillet 151) - Jacques André, garçon couturier, entré le 18 juin 1759 - 1760 à la place de Nicol (Nicolas) Pechettin (feuillet 151) - Armand Faré, dit la Douceur, entré au collège en qualité de portier correcteur, de la paroisse de Bralou au diocèse de Poitiers, élection de Richelieu, n’a plus ni père, ni mère, mais un frère au susdit lieu, et nommé Vincent Faré; item un oncle Louis Faré (feuillet 152) - Alexis Roy, Acadien, correcteur (feuillet 152) - Joseph Quimbert (Kember), entré le 29 janvier 1758 - 1759, premier jardinier, de la ville de Ältingen en Souabe, paroisse de Saint-Sébastien, marié à Québec (aujourd’hui dans le Baden - Württemberg). [Signe ailleurs «Josef Antoni Scheigberger, Allemand de nation». Voir aussi deux articles en français parus dans la revue Germaniques: Ahnengalerie, www.afogq.com [Ahnenbild über Josef Antoni Scheigberger dit Kember, 1er partie vol. 5 N° 1, cahier 13 - 2005, p. 4 - 20] et [Ahnenbild über Josef Antoni Scheigberger dit Kember, 2er partie vol. 7 N° 1, cahier 19 - 2007, p. 36 - 38] (feuillet 153) - François Lareau (Lereau), entré au collège le 2 avril 1758, second jardinier, né et marié à Québec (feuillet 154) - Jacques Boiteux (Boiteau), entré au collège le 1er juin 1759, troisième jardinier, orphelin de Québec, âgé de 17 ans (feuillet 155) - François Allard, 1758 - 1759, Canadien, âgé de 13 ans, sarcle le jardin puis devient faiseur de commissions en 1759 (feuillet 156) - Michel Flamand, entré le 2 octobre 1758 - 1760, Canadien (feuillet 157) - Pierre Pivin, commença le 1er août 1758 - 1762, Canadien (feuillet 160) - François Sasseville, commença le 18 août 1758 - 1761, Canadien (feuillet 161) Alexy (Alexis) Morfill, entré à la place de François Sasseville le 10 octobre 1758 - 1759, Irlandais, mis en prison le 3 juin 1759 comme prisonnier de guerre (feuillet 161) - Louis Daunay (Daunais), commença le 21 février 1758 - 1758, Canadien (feuillet 162) - Thomas Briant (Briand, Brillant) dit Saint-Martin, entré le 7 janvier 1759 - 1759, Olonnais (feuillet 162) - Charles Allard, a commencé le 28 avril 1761 (feuillet 162) - François Drolet, commença le 1er avril 1758 - 1764, Canadien (feuillet 163) - René Sasseville, a été à l’entretien jusqu’au 1er novembre 1758, commença son année le 1er novembre 1758 - 1766, Canadien (feuillets 164, 169v) - Marie Sasseville, commença le 1er avril 1758 - 1764, Canadienne (feuillet 165) - Pierre Monet, entré à Notre-Dame-des-Anges le 15 octobre 1764 - 1765 (feuillet 166v) - Madeleine Buisson, 1759 - 1766, Canadienne (feuillet 167) - Jean Joubert, entré le 7 mars 1763 (feuillet 167v) - Frère de Pierre Pivin, entré le 19 octobre à Notre-Dame-des-Anges (feuillet 167v) - Pierre Pivin, a recommencé le 8 août 1763 - 1765 (feuillet 167v) - Charles Allard, fils de Jacques, a commencé à Notre-Dame-des-Anges le 19 septembre 1763 - 1764 (feuillet 168v) - Pierre Nohet (Nolet ?), entré à Notre-Dame-des-Anges le 21 avril 1765 - 1766 (feuillet 168v) - Joseph Martel et sa femme, sont entrés en 1764 à Notre-Dame-des-Anges - 1766 (feuillet 169) Y sont notés enfin les comptes des domestiques de Sillery en août 1758 : - Jean Verret (Verrette) père, Canadien, et sa femme, commença le 5 avril 1758 - 1759 (feuillet 170) - Jean Verret (Verrette) fils, Canadien, sa femme, commença le 5 avril 1758 (feuillet 171) - La femme de Véret (Verret, Verrette), n’a point de gages du collège (feuillet 171v) - La petite Berthiaume, petite-fille de Véret (Verret, Verrette), à la nourriture sans gages (feuillet 171v) - Pierre Berthiaume, petit-fils de Verret (Verrette), a commencé le 25 août 1758 - 1758 (feuillet 172) - Michel Tanguy dit Sanssoucy, entra au Collège en qualité de portier au commencement de mai 1763, le 8 juillet 1765; il sortit d’avec nous pour aller apprendre le métier d’imprimeur, 1763 - 1765 (feuillet 172v) - Guillaume Tanguy (Tanguay) dit Sanssoucy, entra au collège le 16 octobre 1763 - 1765 (feuillet 173) - Louis Estiambe (Esquiambre) dit Sansfaçon, entré à Notre-Dame-des-Anges le 2 janvier 1764 - 1764 (feuillet 173v) - Pierre Pivin, a recommencé le 9 juin 1765 - 1766 (feuillet 173v) - Michel Flamand De Guise (Deguise), s’est engagé pour demeurer à Notre-Dame-des-Anges, 1763 - 1764 (feuillet 174) - Jean Baptiste du Perré (Dupéré, Duperré), du trait-quarré de Charlesbourg, fils de Joseph Duperré, est entré à Notre-Dame-des-Anges le 27 mars 1764 – 1764 (feuillet 174v) - Marie Batté dit Grandgenest, a commencée à Notre-Dame-des-Anges le 15 juin 1764 - 1765 (feuillet 175) - Jean-Baptiste Malouin, entra au collège 8 juillet 1765 - 1765 en qualité de portier (feuillet 175v)

Requête du Père Pierre Raffeix, procureur des Pères Jésuites, faisant pour lesdits Pères, à monsieur le lieutenant particulier [de la Prévôté de Québec], pour que ce dernier juge l'affaire opposant ledit Père Raffeix audit nom au sieur d'Auteuil sur les papiers qu'il a entre les mains, et pour qu'il rende sa sentence définitive, ledit sieur d'Auteuil n'ayant toujours rien produit malgré l'ordonnance du 27 octobre, suivie d'une ordonnance de Dupuis pour que ledit sieur d'Auteuil produise son mémoire

Outre la requête du Père Raffeix et l'ordonnance de Dupuis, ce dossier contient la déclaration de Marandeau (Maranda), huissier royal en la Prévôté de Québec, à l'effet qu'il a signifié et baillé copie desdites requête et ordonnance à monsieur François-Madeleine Ruette d'Auteuil, écuyer, conseiller du Roi et son procureur général au Conseil souverain (30 octobre 1706)

Copie du contrat de vente d'une habitation sise en la seigneurie de Godarville (Gaudarville), autrement dit le Cap-Rouge, à Marin Pin, habitant, par Guillaume Feniou, marchand, par-devant Gourdeau, notaire, et en présence de Jacques Maheu et de Thomas Douaire, sieur de Bondy, témoins

Outre une copie du contrat de vente d'une habitation par Guillaume Feniou à Marin Pin, ce dossier contient une quittance de la somme de cent quatre-vingt-dix livres dudit Feniou en faveur dudit Pin (19 octobre 1659), une quittance générale dudit Feniou en faveur dudit Pin (31 décembre 1662), et une déclaration du huissier Caron à l'effet qu'il a signifié et délivré ladite copie du contrat aux Révérends Pères Jésuites du collège de Québec (10 mai 1735)

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