Dans ce document, on apprend que A. Anderson, R. Duplessis et L. Barbeau ont été obligés de payer rapidement les sommes qu'ils devaient à ladite commission. Dans les cas de L. Déry et J. Plamondon, la faute reviendrait à la négligence de l'agent

Mathew Foy est le fils de Lewis Foy qui vient d'être nommé commissaire. À cette réunion, il a aussi été discuté de comptes, des seigneuries de Saint-Gabriel et de Saint-Ignace-de-Loyola, de même que de [John] Neilson et d'[Andrew] Stuart (DBC)

À propos de J. Neilson et de A. Stuart, des divergences étant notées entre leur premier acte notarié et leur plan figuratif, les commissaires demandent à ce que les deux propriétaires terriens viennent les expliquer devant eux. Pour ce qui est de Planté, celui-ci réclame, depuis le 25 janvier 1816, des terres qu'il a reçues de l'abbé [Philippe-Jean-Louis] Desjardins, procurateur du Père Casot (Jean-Joseph Casot). Grâce à un accord intervenu avec l'avocat général (George Venfelson), Planté accepte un nouvel acte notarié pour ses concessions. Celui-ci, espèrent les commissaires, servira de modèle pour les concessions faites à partir des biens des Jésuites dans le district de Québec

Liste des concessions faites par ladite commission à George Wilson, à Peter McDonald, à Henry Black, Michael W. Namara, Thomas Gugy, James Leland McQuay. Ces concessions sont tous faites sur la rivière Jacques-Cartier, dans la seigneurie de Saint-Gabriel; pièce 2- brouillon d'un ordre à présenter dans la Gazette de Québec, concernant les personnes qui sont devenues censitaires de la seigneurie de Saint-Gabriel durant l'anné 1819; retour à la pièce 1- ordre demandant que cinquante copies de la pièce 2 soient expédiées dans ladite seigneurie

Étant donné les procédures qui sont entreprises contre eux, P. Blondeau et J.-B. Jobin obtiennent de la cour de pouvoir payer ladite commission jusqu'au 1er mai 1821, les sommes qu'ils lui doivent. Par la suite, les commissaires acceptent d'accorder une terre au fils de Waller dans la seigneurie de Saint-Gabriel

À cette réunion, les commissaires acceptent de réserver, sous les charges et conditions habituelles, les huit lots de la seigneurie de Saint-Gabriel demandés par ladite société, à des individus qui seront recommandés par cette dernière

Assistant à la réunion, [Louis] Déry, locataire du moulin banal de L'Ancienne-Lorette, présente à ladite commission un estimé des réparations à faire sur le barrage dudit moulin. Les commissaires acceptent, par la suite, d'accorder un lot à R.H. Russell, et de lui en accorder un autre s'il réussit à remplir les conditions pour le premier

[James] Dunn (locataire du moulin banal de la Prairie-de-la-Madeleine) se plaint à ladite commission que la construction d'un moulin à vapeur dans la seigneurie adjacente de Mme Grant [Marie-Charles-Joseph Le Moyne de Longueuil, seigneuresse de Longueuil]. Conséquemment, il ne peut payer sa rente à ladite commission. Ceux-ci, qui reçoivent un tableau de la production du moulin de La Prairie, allant de 1819 à juillet 1823, acceptent de diminuer sa production -et donc sa rente- à 1000 minots de blé par année. Dans une lettre que E. Henry envoie aux commissaires, il propose des moyens pour régler le problème dudit empiètement. Ces moyens ne sont pas mentionnés