Le fonds René Petit témoigne de l'ensemble de sa carrière en tant qu'assistant-décorateur, chef décorateur, directeur artistique, scénographe et designer. Il compte deux séries complémentaires, soit la série Vie personnelle qui met en lumière ses années de jeunesse et de formation en France et la série Vie professionnelle qui illustre le large spectre de ses activités dans le domaine des arts de la scène et du design en général : cinéma, télévision, théâtre, ballets, design d'aménagement et d'architecture, design d'exposition et design industriel. Le fonds met principalement en valeur ses activités de scénographe. Nous y retrouvons de nombreux décors conçus pour des productions télévisuelles, cinématographiques, chorégraphiques et théâtrales. Il documente la scénographie de téléthéâtres et téléséries diffusés sur les ondes de Radio-Canada de 1960 à 1966 («Rue de l'Anse», «Le temps des lilas», «L’Inquisition», «Marius»), d'émissions de variétés et d'émissions musicales («L’heure du concert», «La Grande gigue», «On chante l'alouette»), des pièces «On ne badine pas avec l’amour» et «La chambre mandarine», ainsi que les décors de spectacles chorégraphiques présentés par la troupe des Grands Ballets canadiens («Pierrot de la lune», «Trapèze» et «Casse-Noisette») Le fonds se compose également de photographies de plateau, de photographies de repérage sur des lieux de tournage et de dessins des décors créés par René Petit, pour le cinéma français, américain et canadien. Parmi les productions auxquelles il a collaboré, mentionnons : «Les amants de Vérone», «Juliette ou la clé des songes», «MIchel Strogoff», «The Ambassador's Daughter», «Escapade», «Les jeux dangereux», «La bête à l'affût», «La course du lièvre à travers les champs», «Final Assignment» et «The Odyssey of the Pacific». Par ailleurs, le fonds met en relief sa carrière de designer-concepteur exercée, parallèlement à ses activités de scénographe, entre 1965 et 1989 au Québec comme en France. Il regroupe les dessins d’architecture de plusieurs projets de design d'aménagement et de projets de design d'expositions («L’Écho du Nord», Power Corporation du Canada, le Basilaire de la Place Desjardins, la salle des nouvelles, le studio Radio et la Musée de Radio-Canada), quelques projets inusités dont le concept d'une maison solaire, sans oublier ses recherches dans le domaine du design aéronautique et automobile. Il rassemble un bon éventail de documents textuels qui viennent étoffer la spécificité du parcours de l'artiste : acte de propriété, curriculum vitae et notes biographiques, certificats d'étude, cartes d'identité, travaux scolaires, contrats, ententes et devis, listes de productions cinématographiques, bulletins de paie, synopsis de films et de séries télévisées, syllabus de cours, «storyboard» de film, études de design préliminaire, rapports. Au chapitre de la correspondance, signalons des lettres reçues de la chorégraphe Ludmilla Chiriaeff, du cinéaste Fernand Dansereau, du pionnier de l'animation Lou Bunin et du réalisateur Louis-Georges Carrier